Un petit rappel de 2009 ! Voilà comment on présentait alors le processus de réunification de la Bretagne. «Bientôt», «définitivement», «déjà une réalité», «c’est maintenant ou jamais», «moment historique», «une victoire en perspective» …. On y était ! En fait, l’ensemble de la presse et certains élus nous le faisaient croire. On remarque déjà le style «made in UMP» du conseiller sarkozyste Louvrier, avec un Christophe Priou, signataire avec 11 autres députés d’une lettre demandant que soit engagé «le processus démocratique de réunification de la Bretagne», mais, qui une fois la presse à son écoute, confond volontairement Bretagne réunifiée et Grand Ouest. «C’est maintenant ou jamais», «les atermoiements ne doivent plus être renvoyés à plus tard, c’est à dire à jamais» nous disait François de Rugy. Deux ans après : où en est-on ? Hier (30/05/11), le président du Conseil Général 44 Philippe Grosvalet déclarait à Rennes que l’unité de la Bretagne était loin d’être une priorité.
Entre opportunisme et effets d’annonces des élus, on se rend bien compte que seule l’intensité de notre lutte pourra ouvrir les portes d’un avenir institutionnel et démocratique un peu plus ambitieux que le statu quo. Soyons nombreux et déterminés le 18 juin à Nantes, manifestons pour la «Bretagne en résistance» !