Allez plus loin M. Chesnais-Girard : organisons un référendum !

Samedi 8 décembre, 1000 personnes manifestaient à Rennes / Roazhon pour la réunification de la Bretagne et le droit de décider. Cette mobilisation intervient après un cycle d’une année de réflexion pour relancer la mobilisation et réfléchir à notre stratégie pour avancer ensemble.

 

Depuis, la pétition des 100.000 a été remise entre les mains de M. Grosvalet, président du Conseil Départemental de Loire-Atlantique. Celui-ci s’en moque complètement et, plutôt que de faire voter la population, il a décidé à notre place que ce seraient les… 62 élu·e·s qui allaient nous imposer leur décisions. Rien d’étonnant pourtant : M. Grosvalet est un vieux de la vieille en politique (près de 30 ans élu…) et il sait comment s’y prendre pour arriver à ses fins ou bloquer des sujets qui ne l’intéressent pas. Nous avions à ce sujet indiqué à plusieurs reprises aux dirigeants de Bretagne Réunie que rien « n’obligeait » le département de Loire-Atlantique à s’engager concrètement dans le processus si les 100.000 signatures étaient atteintes. C’est pour cette raison qu’il nous semblait risqué d’axer la communication uniquement sur consultation (éventuelle !) qui aurait pu (peut-être !) voir le jour, selon le bon vouloir des élu·e·s du 44…

Hier, mercredi 12 décembre, Loig Chesnais-Girard, président de la région administrative Bretagne, a déclaré « il va bien falloir consulter la population  ». Une façon de se positionner dans le débat en décriant le blocage fait par M. Grosvalet contre la consultation de la population du 44.

Philippe Grosvalet et Loïg Chesnais-Girard

Philippe Grosvalet et Loïg Chesnais-Girard

Nous le remercions de prendre position dans le débat, mais ce n’est pas suffisant ! Rien n’interdit Loig Chenais-Girard de prendre ses dispositions pour permettre l’organisation d’un référendum sur l’ensemble de la Bretagne, Loire-Atlantique incluse. La loi permettant l’organisation de primaires par les partis politiques ouvre cette possibilité.

On ne doit pas attendre le blocage du Conseil Départemental de Loire-Atlantique ni le vote en catimini d’une poignée d’élu·e·s pour s’engager dans ce processus. On veut voter, de Brest à Clisson !

La Coordination Démocratique de Bretagne

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