Le jeudi 10 septembre s’est tenu le conseil municipal de la ville de Pornichet (Loire-Atlantique). Le conseiller, Daniel Bachelier, a exprimé le souhait d’installer des panneaux de signalisation « Pornizhan » (Pornichet en breton). Il s’explique : « La Loire-Atlantique est l’un des cinq départements de la Bretagne historique ». « À l’ouest du département, le breton a été parlé jusqu’à une date récente ». « Pornichet revendique haut et fort ses origines bretonnes » et souhaite donc « cette inscription symbolique ». L’élu
d’opposition, le socialiste Jacques Lambert monte alors au créneau et dit : « cette démarche traduit non pas un acte symbolique mais une vraie déclaration politique ». Cela n’est pas « pas opportun d’imposer cette identité alors que le Conseil général a du mal à le faire. Vous faites plaisir à son président Patrick Mareschal mais vous risquez de fâcher le président de la Région des Pays de la Loire ». Le maire lui rétorque : « C’est pourtant vous qui avez créé Pornizhan Ar Fest ». Lambert répond : « Cela n’a rien à voir ; la fête est destinée aux touristes ».
44=Breizh condamne fermement les propos du responsable PS. Ils montrent clairement que la Loire-Atlantique n’est qu’une simple colonie pour les sbires d’Auxiette, à laquelle il faut retirer son identité. Il ne faudrait surtout pas « fâcher » le président Auxiette qui a déjà tant de mal à imposer l’identité factice de sa région. L’existence de l’identité bretonne en Loire-Atlantique ne correspond pas à des futiles querelles entre hommes politiques. Le fait est que ceux qui se sentent breton, qui veulent parler breton dans la vie quotidienne ne peuvent le faire pleinement et librement. Il est temps de transcender les oppositions ou les intérêts des politiques sur cette question capitale et de respecter les habitants de Loire-Atlantique qui se sentent breton, l’identité ligérienne n’existe pas, une identité ça ne s’impose pas !
Le collectif 44=Breizh.
Comme quoi il ne faut rien attendre des partis français! Seuls les partis Bretons démocratiques pourront donner à la Bretagne à 5 départements sa vraie dimension.