Démocratie pour la Bretagne ! Rassemblements le samedi 30 juin pour la réunification !

21/06/2012

Le comité local de Lorient de Bretagne Réunie a initié un appel à se rassembler devant les préfectures et sous-préfectures de Bretagne le samedi 30 juin à 14h. En effet, le 30 juin 1941, le gouvernement de Vichy signait un décret qui pour la première fois séparait administrativement le pays nantais des 4 autres départements bretons. En 1972, cette première partition était entérinée par la création du conseil régional des « Pays de la Loire ».

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Nous nous joignons à cet appel. Dans leur projet de gouvernement, François Hollande et le Parti Socialiste français disent vouloir « répondre aux demandes citoyennes, rééquilibrer nos institutions, simplifier nos administrations, encourager la démocratie territoriale, une meilleure prise en compte de la démocratie participative. ». Ils proposent « une loi sur le renforcement de la démocratie et des libertés locales ».

Nous les prenons au mot et leur demandons de répondre aux demandes des citoyens de Loire-Atlantique et de l’ensemble de la Bretagne, ainsi que des milliers d’élus et des centaines de collectivités locales, qui tant en pays nantais que dans la région administrative Bretagne réclament depuis des années un processus démocratique autour de la réunification de la Bretagne.

Marilyse Lebranchu, aujourd’hui ministre de la décentralisation, votait au mois de décembre dernier une loi qui aurait permis à la population de Loire-Atlantique et de l’ensemble de la Bretagne de se déterminer sur la question de la réunification. Nous attendons à ce que le nouveau gouvernement tienne ses promesses démocratiques et enclenche dans le cadre de la décentralisation la réunification administrative de la Bretagne.

Lieux des rassemblements listés à l’heure actuelle :
(n’hésitez pas à nous contacter pour nous indiquer l’éventualité d’un rassemblement dans une autre sous-préfecture. Ex : Morlaix, Saint-Brieuc, …)

29
QUIMPER / BREST

35
RENNES / FOUGERES

56
VANNES / LORIENT / PONTIVY

22
LANNION / GUINGAMP / DINAN

44
NANTES / SAINT-NAZAIRE / CHATEAUBRIANT


Hollande ne veut pas laisser la population décider de la réunification ou non

06/04/2012

A l’occasion du déplacement de François Hollande à Rennes pour un meeting, le mensuel de Rennes a interrogé le candidat PS sur la réunification de la Bretagne. « Je ne suis pas partisan de modifier les frontières. Il faudrait vraiment une demande unanime de tous les élus pour essayer une procédure. La France des régions, j’y crois. Je veux un nouvel acte de la décentralisation » à rajouté François Hollande.

Sur le fond des propos de François Hollande, il n’y a rien d’étonnant. Sa position est celle de la majorité des élus PS, confortablement installés dans les administrations régionales actuelles. Il est, par contre, très étonnant pour un candidat à une élection présidentielle, démocrate, d’avoir une telle conception de la démocratie. Selon lui il faudrait une demande « unanime de tous les élus pour essayer (et seulement essayer…) une procédure ».

La démocratie, c’est le pouvoir politique par et sous contrôle du peuple, sans distinction dues à la naissance, la richesse, ou la compétence, … (principe d’égalité démocratique). Mettre comme condition à la résolution de la question territoriale de la Bretagne, « l’unanimité de tous les élus », c’est refuser la démocratie, admettre un pouvoir oligarchique au dessus du peuple. S’il fallait attendre une unanimité (et non une majorité) des élus pour toutes décisions politique, aucune ne serait prise ou il y aurait un parti unique.

Les propos de M. Hollande illustrent parfaitement la justesse de notre revendication lorsque nous réclamons « Démocratie pour la Bretagne ».


Quant à la France des régions que nous propose François Hollande elle ne permettra pas de réelles avancées, et s’appuiera encore et toujours sur des régions découpées de façon à rester faibles et peu démocratiques.

Depuis les promesses de réunification non tenues de François Mitterrand jusqu’à l’opposition de François Hollande, la situation institutionnelle semble bien convenir au PS. Il semble clair qu’il n’y ait rien à attendre de François Hollande et des responsables du PS sur le sujet. Ils ne bougeront le petit doigt que quand la pression populaire sera suffisante.