Fresque humaine… et humaniste !

23/02/2010

Nous avons appris que le groupuscule d’extrême droite Jeune Bretagne avait appelé ses membres à participer à la fresque humaine organisée par 44=Breizh et Bretagne Réunie le 27 février prochain.

Les membres de Jeune Bretagne ne seront absolument pas les bienvenus lors de la fresque humaine. Nous considérons que les membres de cette mouvance d’extrême droite, ouvertement raciste et xénophobe n’auront rien à faire à cette fresque qui s’inscrit dans la lutte pour une Bretagne solidaire, ouverte sur toutes les cultures et respectueuse de toutes les différences, en un mot : humaniste !

Nous proposerons à toutes les personnes présentes à la fresque humaine 44=BZH de venir acheter au stand de notre collectif un badge Breizh Antifa (prix libre), afin d’exprimer clairement lors de cette journée leur répugnance à l’égard du fascisme !

Participez à la fresque humaine 44=BZH, pour une Bretagne réunifiée ouverte sur toutes les cultures !

Le collectif 44=Breizh.


Fresque humaine pour la réunification de la Bretagne : 44=Breizh appelle à participer

22/02/2010

44=Breizh, collectif de jeunes militant pour la réunification de la Bretagne appelle à participer à la fresque humaine 44=BZH qui se déroulera le samedi 27 février prochain à Nantes. À l’approche des élections cette fresque doit interpeller les candidats pour qu’ils se positionnent clairement sur le sujet et qu’ils fassent preuve de volonté politique pour faire de la réunification une réalité. A tous ceux qui pensent que la réunification est une évidence démocratique nous donnons rendez-vous ce samedi à 14h à côté de la Nef de l’Éléphant, Boulevard Léon Bureau, bar et restauration prévus sur place.

Pour une Bretagne belle, prospère et ouverte sur le monde ! RÉUNIFICATION MAINTENANT !

Cette fresque sera un moment convivial et festif, diverses animations seront proposées dans la journée : un Breizh Sound System gratuit, session mêlant Hip-Hop et Rap d’artistes Nantais et Rennais, enflammera l’ambiance !

Unité Mau Mau (Collectif hip-hop engagé et enragé – Rennes / Roazhon)
–> http://www.myspace.com/unitemaumau
Dr Jakson (séléction musicale éclectique et ensoleillée – Nantes / Naoned)
DJ No vice (rap éxpérimental – Nantes / Naoned)
–> http://www.myspace.com/djnoviss

Ces artistes feront place à d’autres concerts avec des groupes tels que Al Loar Zu (Fest-noz) et Atlantyka (Rock). Pour conclure la journée en beauté des photos aériennes seront prises de la fresque 44=BZH pour immortaliser cet instant unique !

Le collectif 44=Breizh.


Saint-Nicolas-de-Redon, jeudi dernier : Le Drian, Auxiette et…44=Breizh !

08/02/2010

Jeudi 4 février 2010, Jacques Auxiette, président de la région Pays de la Poire était à Saint-Nicolas-de-Redon pour signer le contrat territorial unique avec le Pays de Redon et Vilaine. Jean-Yves Le Drian, président de la région Bretagne, était également présent pour faire la révision du contrat Région-Pays.

Tout un symbole à l’heure où la réunification de la Bretagne fait plus que jamais parler d’elle. 44=Breizh était présent pour interpeller ces deux présidents et leur demander d’agir rapidement pour faire de cette aspiration populaire une réalité. A l’heure des élections régionales nous attendons d’eux des gestes concrets pour impulser le processus de réunification. Nous attendons d’Auxiette notamment, qu’il arrête de bloquer la réunification et qu’il stope les pressions qu’il exerce sur les militants.

Par ailleurs, à l’occasion de sa dernière session, le Conseil Régional de Bretagne a voté à l’unanimité un nouveau voeu en faveur de la réunification. C’est Dominique de Legge, sénateur et conseiller régional qui est à l’origine de ce vœu. Il s’agit plus précisément d’un appel à modifier l’actuel projet de loi de réforme des collectivités territoriales afin de permettre à un département de changer de région, ce qui n’était pas le cas pour le moment. Cet amendement a été adopté par le sénat au cours de la semaine. Nous avons demandé à M. Le Drian d’appuyer cette démarche et de tout faire ensuite pour déclencher le processus de réunification. Ce fut aussi l’occasion d’interpeller les personnes présentes (passants, élus) sur cette démarche.

Quant à Jacques Auxiette, il n’a pas osé passer devant les deux Gwenn-ha-Du plantés devant l’espace culturel Pierre Etrillard où nous l’attendions. Comme souvent lorsque 44=Breizh est présent, le très courageux Auxiette passe par la porte de derrière ! Nous sommes donc allés à sa rencontre dans le bâtiment. Après nous avoir accueilli avec un bonjour glacial il n’eut même pas le respect de nous écouter et s’éloigna rapidement. Une indifférence qui devient une habitude quand on s’adresse aux Pays de la Loire !

En tout cas, le nouvel amendement ne change pas foncièrement la donne, la région Pays de la Loire oppose toujours son veto à la réunification. C’est pourquoi nous pensons que seule une mobilisation populaire massive et régulière pourra impulser la réunification.

Soyez tous à Nantes le 27 février prochain pour la fresque humaine : 44=BRETAGNE !

http://fresquehumainereunification.wordpress.com/

Réunification maintenant !

Le collectif 44=Breizh.


Un autre militant mis en garde à vue, suite

03/02/2010

Nous rappelons qu’un de nos militants avait été interpellé sans motif apparent par des forces de police dans la soirée du lundi alors qu’il rangeait le stand du collectif installé pour le procès d’Alan et Jonathan.  Il a été relâché mardi matin et mis hors de cause des faits dont il était soupçonné. Comme dans les états totalitaires on embarque dans la rue des militants sans donner de motif au lieu de les convoquer par courrier ou téléphone ! Embarquer quelqu’un et le garder toute une nuit au poste pour l’interroger sur des faits commis plusieurs jours avant est inadmissible. Encore un exemple de garde-à-vue abusive (elle a duré près de 15h !) qui n’a d’autre but que d’intimider. C’est un coup de force des policiers qui venaient juste de voir leurs collègues se faire ridiculiser pendant le procès, l’illégalité des arrestations d’Alan et Jonathan ayant clairement été démontrée par les avocats.

Halte à la répression et à l’intimidation policière !

Le collectif 44=Breizh


Procès d’Alan et Jonathan, verdict le 1er mars 2010

03/02/2010


Ce lundi 1er février vers 13h, environ 80 personnes étaient rassemblées devant le palais de justice de Nantes pour montrer leur solidarité envers Alan Haye et Jonathan Guillaume, deux militants pour la réunification, qui passaient en procès pour « rébellion ». Ils avaient été placés en garde-à-vue le 25 avril 2009 après avoir refusé un contrôle d’identité qu’ils jugeaient illégal ; alors qu’ils buvaient tranquillement un verre dans un bar avec d’autres militants et sympathisants de la réunification à la suite d’une manifestation « contre toutes les répressions » qui avait dégénéré, des policiers avaient violemment chargé la terrasse et les avaient emmené au commissariat.

Rarement une affaire concernant une rébellion avait impliqué autant de témoins : plusieurs personnes présentes n’ayant aucun lien avec les prévenus et choqués par la violence des policiers mais également un témoin de moralité, Alan Coraud, maire de La Rémaudière, qui amorça son témoignage en breton, sous les applaudissements enthousiastes de l’audience. Les fonctionnaires de police présents ont également pris la parole mais souvent à leur dépends il faut bien le dire, ayant bien du mal a justifier leur action.

Jonathan Guillaume répondant aux questions des journalistes

Cette rébellion est-elle avérée ? Voilà la question qui a animé le procès qui a duré près de trois heures. Les avocats ont prouvé que le contrôle d’identité était illégal car aucun élément ne préexistait pour le justifier : Ensuite, l’accusation de rébellion a clairement était démontée : le patron du bar, n’ayant aucun lien avec le mouvement pour la réunification, a témoigné que Jonathan avait été immobilisé sans qu’il oppose aucune résistance. « Les militants ont résisté passivement. Tous les témoins sont venus nous dire qu’ils n’avaient pas été violents », plaide Me Erwan Lorvellec. En face, les fonctionnaires de police cafouillent, reconnaissant ne pas se rappeler précisément des évènements.

Le parquet malgré un dossier vide et une accusation démolie par les avocats a requis une amende de 750 € à l’encontre de chacun des prévenus ! Les avocats ont plaidé la relaxe.

Le jugement sera prononcé le 1er mars prochain.
Nous appelons d’ores et déjà à un rassemblement
ce jour là au palais de justice de Nantes.

Nous remercions toutes les personnes présentes en soutien,
Trugarez deoc’h / Merci à vous !

Le collectif 44=Breizh


Alors que venait de se terminer le procès de Alan et Jonathan… Un autre militant mis en garde à vue

01/02/2010


En marge du procès pour refus de contrôle d’identité des deux militants de 44=Breizh, Alan et Jonathan, qui s’est tenu aujourd’hui à Nantes sans le moindre débordement ou incident, un des militants de 44=Breizh a été interpellé sans motif apparent par les forces de police présentes.

Il rangeait le stand de notre collectif avec quelques militants restés sur place quand trois policiers en civil leurs ont demandé leurs papiers (un goût de déjà vu…). Ils n’ont pas attendu de les voir pour emmener le militant de force dans une voiture banalisée, ce sous la « protection » de nombreux autres policiers en uniforme et sans donner d’explication. A l’heure qu’il est il est retenu en garde à vue à Waldeck-Rousseau pour une durée indéterminée et sans que l’on ne donne aucun motif ni à sa famille ni aux autres militants présents.

Nous appelons à un rassemblement demain mardi à 10h devant le commissariat de Waldeck-Rousseau à Nantes pour le soutenir.

44=Breizh

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E fin ar prosez a zo bet dalc’het hiziv en un aergelc’h sioul ha digudenn a-enep daou ezel eus 44=Breizh, Alan ha Jonathan, hag o doa nac’het kinnig o c’hartennoù-identelezh e miz Ebrel tremenet, eo bet harzhet diabeg un ezel eus 44=Breizh.

O renkañ dafar hor strollad e oa gant tud all pa ‘z eo erruet tri foliser hep lifre o c’houlenn o faperioù diganto (ur wezh ouzhpenn…). N’o deus ket gortozet lenn anezho evit bountañ hon ezel en un oto, dindan sell ur bern boliserien all hag hep reiñ abeg ebet. Da vare e vez skrivet ar gemenadenn-mañ eo dalc’het e komiserdi Waldeck-Rousseau evit ur prantad didermen hag hep ma ne vefe bet roet abeg ebet d’e familh pe d’ar stourmerien all a oa war al lec’h.

Gervel a reomp an holl d’en em vodañ warc’hoazh dimeurzh da zeg eur dirak komiserdi Waldeck-Rousseau e Naoned evit skoazell anezhañ.

44=Breizh


Le lundi 1er février : Soutenons Alan et Jonathan !

20/01/2010
En un peu plus d’un an les membres du collectif 44=Breizh auront totalisés six convocations au commissariat ou à la gendarmerie, plus de 32 000 euros de condamnations et d’amendes, huit garde à vue et quatre procès dont deux en appel de jugement et un renvoyé !

Encore une fois nous demandons à tout-e-s nos sympathisant-e-s de venir soutenir Alan et Jonathan le lundi 1er février à 13h devant le palais de justice. Ils seront jugés pour rébellion, alors qu’ils avaient été arrêtés à la terrasse d’un café le 25 avril 2009 (voir article précédent)

Tous ensemble montrons notre solidarité ! Ne nous laissons pas faire fasse à la répression !

A l’aube du procès d’Alan Haye et Jonathan Guillaume nous rappelons que les inculpés de la Réunification sont soutenus par :

Les groupes politiques et associations soutenant les inculpés :

Les Alternatifs de Bretagne, CBIL Coordination Bretagne Indépendante et Libertaire, EKB-AFB Alliance Fédéraliste Bretonne, Emgann-Mouvement de la Gauche Indépendantiste, LBDH Ligue Bretonne des Droits de l’Homme, Parti Breton, AVY/LJB (Jeunes du PB), Courant Syndicaliste-Révolutionnaire Breizh, SLB Syndicat des Travailleurs de Bretagne, Bemdez, L’Andon dou Galo, UDB, OCL Organisation communiste libertaire, 44=BREIZH, Galv Karaez : Collectif Breton pour la Démocratie et les Droits de l’Homme, The Celtic League, Batasuna (Gauche Indépendantiste basque), Askatusuna (Comité antirépressif basque), Segi (organisation de la jeunesse abertzale), l’Appel de Corti (plateforme des nations sans Etat sous domination française), CEIVAR-Organismo Popular Anti-repressivo (Galice), V-SB (Mouvement pour une Flandre Indépendante et Socialiste), Conceju-CNC (gauche cantabriste)…

Les personnalités politiques soutenant les inculpés :

élus

Janet Ryder (Plaid Cymru, députée du parlement gallois), Christian Troadec (maire de Carhaix et conseiller régional), Christian Guyonvarc’h (Vice-président de la Région Bretagne), Naïg Le Gars (conseillère régionale région Bretagne), Emile Granville (maire adjoint de Redon, vice-président du Pays de Redon), Alan Coraud (maire de La Rémaudière), Robert Sae (Conseil national des comités populaires martiniquais), Cyril Cogneras (conseiller municipal Verts Limoges), Jean-Jacques Monnier (conseiller municipal de Lannion), Ronan Leprohon (ex conseiller régional, rédacteur en chef du « Peuple Breton »), Lionel Henry (conseiller municipal de Montreuil-Le-Gast), Jakez Caillaud (conseiller municipal de Saint-Herblain), Marcel Marc (conseiller Municipal UDB de Couëron), Glenn Jegou (conseiller communautaire et conseiller municipal de Rennes), Roselyne Amelot (conseillère municipale, Label Gauche, Saint-Nazaire), Ander Fadda (syndicaliste, USM CGT, Saint-Nazaire), Jean-Marie Goater (Responsable des Verts 35, ex conseiller communautaire de Rennes), Corentin Lemonnier (élu au CEVU Rennes 2), Charlie Grall, Ghildas Durand, Jacques-Yves Le Touze (membre du Bureau national du Parti Breton), …

Les personnalités culturelles soutenant les inculpés :

chanteurs

Gilles Servat (chanteur), Nolwenn Korbell (chanteuse), André Daniel (co-fondateur du Lycée expérimental de Saint-Nazaire et géographe), Ronan Le Coadic (universitaire), Franck Darcel (ex groupe Marquis de Sade) Mikael Bodloré-Penlaez (Eurominority, GeoBreizh.com), Erwan Chartier (journaliste-écrivain), Jean-Pierre Le Mat (historien), Jean-Loup Le Cuff (peintre et sculpteur), Dom Duff (chanteur), Gaël Fontana (photographe), Fermin Muguruza (chanteur basque), Gareth Miles (écrivain gallois), Fañch Ar Ruz (illustrateur), Céline Soun (La Obra – Guatemala), Kevin Williamson (éditeur écossais), Angèle Jacq, Startijenn (groupe de fest-noz), Les Ramoneurs de Menhirs, IMG, Gimol Dru Band, Francis Jackson project, Daonet, Atlantyka, …


Solidarité avec Osian Jones ! Kengred gant Osian Jones ! Safwn gydag Osian Jones ! Cefnogaeth i Osian Jones !

10/01/2010

(Communiqué en breton puis en gallois ci-dessous)

Le collectif 44=Breizh apporte tout son soutien à Osian Jones, militant pour la langue galloise, sorti de prison le 8 décembre dernier où il avait été détenu pendant 28 jours. Osian Jones avait précédemment refusé de payer l’amende qui avait suivi le barbouillage de différents magasins dans le nord du Pays de galles pour protester contre le manque de service en gallois.

Ce militant gallois, originaire de Llanllyfni, avait écrit “Ble Mae’r Gymraeg ?” (Où est le gallois ?) sur des magasins à Llangefni, Bangor et Caernarfon en Juin dernier. Cette action faisait partie de la campagne Cymdeithas yr Iaith qui réclame une nouvelle loi concernant le gallois. À sa sortie de prison, il a prévenu du danger dans lequel se trouvait la langue galloise si les hommes politiques et le gouvernement ne prenaient pas au sérieux le problème : “The future of Welsh hangs in the balance because too many politicians don’t take it seriously. Despite the overwhelming support, the next decade could see Welsh destroyed because of the indifference and failures of politicians, multinational businesses, and the Welsh establishment”. Il a de nouveau martelé l’importance d’une nouvelle loi concernant la langue galloise, la précédente, datant de 1993 étant bien insuffisante.
Cinq étudiants de l’université d’Aberystwyth avaient auparavant fait une grève de la faim de 24 h pour le soutenir et à son retour chez lui, à la gare de Bangor, 50 sympathisants l’attendaient.
Nous soutenons Osian Jones et tous les militants gallois qui luttent pour la reconnaissance de leurs droits linguistiques d’autant plus que nous usons des mêmes méthodes de désobéissance civile et de non-violence active !

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Ar stroll 44=Breizh a zo a greiz galon gant Osian Jones, stourmer evit ar C’hembraeg, kuitaet gantañ an toull-bac’h d’an 8 a viz Kerzu diwezhañ, lec’h ma oa bet bac’het ‘pad eizh devezh warn-ugent. Osian Jones en deus libistret gourmarc’hadoù e Norzh Bro Gembre a-benn goulenn diorren ar C’hembraeg er servijoù brevez.

An troc’had stourmer-se, a orin eus Llanllyfni, ‘n oa skrivet« Ble Mae’r Gymraeg ? » (Pelec’h ‘mañ a C’hembraeg) war stalioù Lllangefni, Bangor ha Caernarfon e miz Even tremenet. An ober-se a glote gant al luskad Cymdeithas yr Iaith a c’houlenn krenn ul lezenn nevez a-zivout diorren ar C’hembraeg. Osian Jones en deus pouezet o kuitaat an toull-bac’h war stad reuzeudik hag arvarus ar yezh na c’hello kemm nemet gant oberoù ar bolitikerien a rankfe kemer e kont sirius an afer-se : “The future of Welsh hangs in the balance because too many politicians don’t take it seriously. Despite the overwhelming support, the next decade could see Welsh destroyed because of the indifference and failures of politicians, multinational businesses, and the Welsh establishment”. Ul lezenn nevez a-zivout ar yezh a fell dezhañ dister m’eo hervezañ an hini a oa bet krouet e 1993. Dalc’homp soñj ivez o devoa pemp studier a skol-veur Aberystwyth graet yun un devezh-pad evit harpañ stourm Osian. Un hanter-kant den bennak a oa o c’hortoz anezhañ evit e zistro e ti-gar Bangor.

Harpañ a reomp Osian Jones a-greiz galon hag hollad an dud a stourm evit o gwirioù yezhel. Memes doareoù oberiañ hon eus ouzhpenn, disentidigezh eta, keit ma ne vo ket anavezet ha doujet hor gwirioù !

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Cefnogaeth i Osian Jones !  Safwn gydag Osian Jones !


Mae’r grŵp 44=Breizh yn datgan eu cefnogaeth i Osian Jones, yr ymgyrchydd dros hawliau’r iaith Gymraeg, a ryddhawyd o garchar ar Ragfyr 8fed ddiwethaf lle bu dan glo am 28 niwrnod.  Yr oedd Osian Jones wedi gwrthod talu dirwy a ddedfrydwyd arno am beintio cwynion ar wahanol siopau yng Ngogledd Cymru yn tynnu sylw at y diffyg darpariaeth yn y Gymraeg.


Yr oedd yr ymgyrchydd o Lanllyfni wedi sgrifennu “Ble mae’r Gymraeg ?” ar siopau yn Llangefni, Bangor a Chaernarfon fis Mehefin diwethaf.  Yr oedd ei weithred yn rhan o ymgyrch Cymdeithas yr Iaith yn galw am ddeddf iaith newydd i’r Gymraeg.  Wrth ddod allan o’r carchar rhybuddiodd o’r perygl sy’n wynebu’r Gymraeg oni fyddai’r gwleidyddion a’r llywodraeth yn cymryd yr argyfwng o ddifrif:  “Mae dyfodol y Gymraeg yn y fantol gan na chymerir hi o ddifrif gan nifer ormodol o wleidyddion.  Er gwaethaf cefnogaeth y mwyafrif llethol, gellir gweld dileu y Gymraeg yn y degawd nesaf oherwydd difaterwch a methiant gwleidyddion, busnesau amlgenedlaethol, a’r sefydliad Cymreig.”  Mae o’r pwys mwyaf fod deddf newydd yn cael ei chreu parthed yr iaith Gymraeg ; mae’r hen ddeddf, a luniwyd ym 1993 yn rhy annigonol o lawer.

Yr oedd pump o fyfyrwyr Coleg y Brifysgol, Aberystwyth, cyn hynny wedi mynd ar ympryd 24 awr o gefnogaeth iddo ac yr oedd 50 o gefnogwyr yn aros i’w groesawu adref yng ngorsaf Bangor.

Yr ydym yn cefnogi Osian Jones a’r holl ymgyrchwyr Cymreig sy’n brwydro am gydnabyddiaeth i’w hawliau ieithyddol yn arbennig gan ein bod ninnau’n defnyddio’r un dulliau o anufudd-dod sifil di-drais !