Nous étions 5000 a parcourir les 10 km de cette première marche qui nous a amené à venir protester contre le symbole de la partition de la Bretagne. Des milliers de citoyens déterminés à montrer la lassitude et la colère d’une situation qui reste depuis trop longtemps sans réponse démocratique de la part des institutions.
Une motivation sans précédent accompagnait les manifestants. En effet, le cortège a pris le nouveau pont Eric Tabarly, menant au centre ville par le château des ducs de Bretagne, rallongeant le parcourt initial de deux kilomètres ! Les actes de barbouillages dans les rues nantaises, le concours de jet d’œufs de peinture sur le palais de région, auront marqué la solidarité populaire qui existe autour des barbouilleurs volontaires sous le coup de procédures judiciaires. Le palais de région était sous surveillance policière… Malgré la volonté des manifestants de rester dans le cadre d’actes pacifiques et symboliques, un manifestant se sera fait arrêter entrainant une certaine tension. Une arrestation inutile qui aurait bien faillit dégénérer. Mais voilà le commissaire Bouhier s’est pris un peu de peinture sur la casquette, et n’a pas apprécié… C’est en tout cas ce que semble avoir dit les policiers qui ont interrogé Jérôme*, militant au collectif 44=Breizh, qui est sorti il y a une petite heure du commissariat.
Actuellement, la fête pour l’unité de la Bretagne et nos droits démocratiques, linguistiques et culturels continue ! D’autres personnes arrivent pour les concerts d’Unité Maü Maü, Alan Simon, Nolwenn Korbell, Costik et… les Ramoneurs de Menhirs !!!
On attend la réponse que donneront les responsables politiques à ces milliers de personnes convaincus qui ont manifesté pour l’unité de la Bretagne, mais aussi le retour du breton à la fac de Nantes, sur les antennes publiques de Loire-Atlantique et à la TV, …
Diouzhtu diouzhtu Unanet !
Réunification maintenant !
* prénom modifié