Régionales : Le collectif 44=Breizh dénonce l’absence de débat sur la réunification et appelle à voter Gilles Denigot

03/12/2015

Un grave problème de désinformation et donc de démocratie :

En région Bretagne, le collectif a comptabilisé près d’une centaine de questions ou évocations de la réunification de la Loire-Atlantique à la région Bretagne dans les médias locaux et régionaux (Télégramme, OF, France3, radios, télés et hebdos locaux). 10 liste sur les 11 présentes y défendent la réunification, à des niveaux d’engagement divers. Au moins deux listes annoncent un référendum sur la réunification comme première mesure en cas de victoire en région Bretagne, et en Loire-Atlantique, Oui la Bretagne/Breizh Evel-just et Bretagne en luttes/Breizh O Stoum.

En Loire-Atlantique, c’est à dire dans la région administrative Pays de la Loire, deux listes ont mis la réunification de la Bretagne dans leur programme, « Choisir nos régions » et EELV. Mais, la question n’est jamais posée par les journalistes. Les quotidiens Presse-Océan et Ouest-France, ont évoqué à de rares occasions le sujet mais sans en faire un sujet de campagne. Malgré la réforme territoriale récente et la création des nouvelles région, le débat n’est pas évoqué. Pire, France 3 Pays de la Loire pose la question dans son portrait des candidats « comment mieux faire connaître la région ? », comme si la remise en cause de cette région n’existait pas. D’ailleurs la question est complètement absente du « grand débat » de 1h15 organisé par France 3 PdL.

La différence de traitement de l’information par les médias régionaux, et notamment la télé publique régionale, France 3, est très problématique. Notamment quand on sait que la région Pays de la Loire a financé un plan d’aide de 900 000 euros à France 3 PdL contre la valorisation des actions du conseil régional.

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Une carte alternative pour la réforme territoriale

Que dise les deux listes se positionnant sur l’unité de la Bretagne ?

Europe Écologie – Les Verts – Pays de la Loire, la fausse solution

La liste menée par Sophie Bringuy revendique la fusion Pays de la Loire-Bretagne, « avec une Loire-Atlantique bretonne ». Elle réclame « un renforcement immédiat des coopérations entre les deux régions : déplacements, agriculture, pêche, énergies marines, culture, littoral, … », « créons un plan de développement des langues régionales en particulier en Loire-Atlantique ». Elle propose un débat interrégional et un referendum dans les deux régions et la création d’un seul département breton à partir des cinq historiques, à l’intérieur de la région Grand Ouest. Nous les féliciterons de l’effort fait pour prendre la question territoriale en compte. Mais, à force de vouloir capter des voix tout en décidant de ne pas trancher réellement, ils en arrivent à proposer une solution sans doute pire que le découpage actuel.

Nous rappellerons d’abord que les différents sondages fait en Bretagne administrative montrent un net refus de la fusion avec les Pays de la Loire (94% ne souhaitent pas cette fusion), alors que la réunification avec la Loire-Atlantique est largement souhaitée. Cette fusion pourrait donc entraîner selon eux la création d’un seul département pour la Bretagne réunifiée. Mais cela équivaudrait à un grave déficit de moyens et de représentation pour les bretons avec un département de 4,5 millions d’habitants quand d’autres, dans la même région, en comporte seulement 300 000, comme la Mayenne. On imagine mal ces autres départements plutôt terriens et cette nouvelle région accepter de financer les politiques spécifiques du territoire breton (pêche, littoral, énergies marines, etc.). La création de ce département laisse d’autant plus dubitatif que le premier ministre à annoncer leur suppression à l’horizon 2021. Que restera-t-il de la Bretagne une fois la suppression des départements ? La situation ne serait pas viable sur le long terme. Au vue de la situation actuelle elle amènera à un certain moment la Bretagne à revendiquer les compétences et les capacités d’action d’une région, au minimum. Laissant ainsi les autres départements des Pays de la Loire dans l’expectative dès 2019, date à laquelle il ne sera plus possible pour les départements de changer de région.

Cette proposition paraît donc plus être une position visant à établir un consensus au sein de la liste EELV Pays de la Loire plutôt qu’à trouver une solution crédible à la problématique. D’autant que EELV en Bretagne administrative parle de la réunification comme une solution face au « risque d’un Grand Ouest »

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Gilles Denigot, la cohérence et la démocratie

Gilles Denigot, candidat de la liste « Choisir nos régions – Réunifier la Bretagne », est la seule liste à proposer une réelle solution à la problématique territoriale. Son credo est simple, demander à la population de se positionner sur une proposition de redécoupage voulu tant par la région Bretagne que par la région Centre-Val de Loire. C’est à dire une position de consensus, qui contourne le blocage organisé par le conseil régional des Pays de la Loire en consultant la population. C’est une solution démocratique qui offre une véritable alternative aux habitants des autres départements des Pays de la Loire, trop souvent maintenus hors du débat territorial.

Alors que les militants du collectif se sont fortement investis dans la campagne de votation de la plateforme DIBAB, c’est avec une certaine satisfaction que nous voyons les propositions faites par celle-ci reprises par un candidat aux élections  :

_ Consultation de la population sur la réunification et la création d’une Assemblée de Bretagne fusionnant les cinq départements et la région.

Si la Bretagne doit devenir une collectivité unique, il serait malvenu de ne pas poser en même temps la question de la modification des limites régionales, alors que celles-ci ont été rebattues partout ailleurs. De plus, cette collectivité doit disposer du maximum de compétences pour mettre en place les politiques structurelles nécessaires à la Bretagne.
Enfin, la réunification permettra aux habitants des autres départements des Pays de la Loire de pouvoir se déterminer sur la composition de régions cohérentes, sans que celle-ci soit perturbée par la problématique bretonne.

Le collectif 44=Breizh appelle donc à voter en masse pour la liste menée par Gilles Denigot et Anne-Claire Quiviger (Liste « Choisir nos régions & réunifier la Bretagne« ).


Le Drian, le Sénat : la nécessité d’une pression populaire pour la démocratie en Bretagne

26/06/2014

Le collectif 44=BREIZH regrette la tribune de Jean-Yves Le Drian et Stéphane Le Foll qui montre une résignation au statu-quo. Il apparaît évident que les tensions entre Région Bretagne et Pays de la Loire ont justifié une forme d’apaisement qui, au final, ne satisfera personne et entraîne de mauvaises interprétations. Une vice-présidence commune aux deux régions apparaît tout autant inutile que la proposition d’une Assemblée de Bretagne réunifiée au sein d’un Grand Ouest semble incongrue. Par ailleurs, comment comprendre une telle prise de position alors que le président de la Région Bretagne vient, aujourd’hui en session de défendre une nouvelle fois la réunification ? Quoi qu’il en soit, ce n’est ni Jean-Yves le Drian ni Pierrick Massiot qui voteront la loi mais les parlementaires.

 

Aujourd’hui la commission du Sénat en charge de la nouvelle carte régionale s’est d’ailleurs réunie. Des amendements portés par les groupes PS, EELV et UDI ont été adoptés et notamment le principe d’une fusion Pays-de-la-Loire/Centre !
Néanmoins, le texte global a été rejeté dans sa globalité (pas sur le cas d’une fusion Centre/PdL) par les sénateurs de l’UMP du PCF  et du PRG. Mardi prochain, à 15H, les sénateurs voteront donc sur la carte des régions initialement proposée par le gouvernement.  Cependant, les sénateurs, par leur vote sur la carte, viennent d’envoyer un message clair : ils soutiennent la fusion des régions Limousin et Poitou-Charentes avec l’Aquitaine plutôt qu’avec le Centre, région qu’ils verraient fusionnée avec les Pays de la Loire.

 

Le collectif 44=BREIZH soutient la fusion de la Région Pays de la Loire avec le Centre au sein d’un Val de Loire que nous appelons de nos vœux depuis longtemps. Néanmoins, comme le disait le président de la Région Centre il y a quelques semaines, une consultation des habitants de Loire-Atlantique sur leur appartenance à la Bretagne ou à cette future région Centre/PdL sera nécessaire.

 

Mardi prochain, le texte du gouvernement sera donc voté dans l’hémicycle du Sénat et des amendements pourront être adoptés à cette occasion. La manifestation de samedi adressera clairement ses revendications tant aux élus locaux qu’aux parlementaires pour qu’ils permettent la réunification de la Bretagne. C’est pourquoi il est absolument nécessaire de se mobiliser !

 

Toutes et Tous à Nantes samedi !
>>> http://reunification-referendum-28juin.com/ <<<
Une carte alternative pour la réforme territoriale

Une carte alternative pour la réforme territoriale


Le vœu anti réunification des Pays de la Loire.

27/01/2012

Le contenu du vœu anti-réunification déposé par le groupe AC-NC au Conseil Régional des «Pays de la Loire» Jeudi 26 janvier, a été publié dans la nuit sur le site de l’alliance centriste. Nous le retranscrivons ici *.

Nous notons que ce vœu se fait expressément contre le projet de laisser la possibilité aux habitants de la Bretagne d’un côté et de l’autre de la frontière administrative de pouvoir choisir leur cadre régional. Ceci contrairement à ce que nous dit le dépositaire du vœu M. Gerault dans un message envoyé sur notre site hier soir :

«Je vous invite à prendre connaissance du vœu, qui ne vise pas à “refuser la réunification”, mais plutôt à intégrer dans la réflexion les autres départements ligériens.
Laurent Gérault, Conseiller régional des pays de la Loire».

Nous rappelons les propos qu’il a tenu à la presse pour motiver ce vœu : «on en a assez de ce débat nanto-nantais sur la rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne».

* A l’occasion de la session budgétaire des 26 et 27 janvier, au Conseil Régional «Pays de la Loire», l’intergroupe de l’Union Centriste (Alliance Centriste et Nouveau Centre) a déposé un vœu relatif au périmètre régional :

«La récente adoption, en première lecture, par l’Assemblée Nationale d’un texte, relatif à l’organisation de « référendums d’initiatives partagées », présenté à l’initiative des parlementaires de Loire Atlantique et d’ile et Vilaine, ouvre certes le débat sur les contours géographiques de la Région Bretagne, mais il génère également de nombreuses questions voire inquiétudes tant sur la forme que sur le fond.
Sur la forme tout d’abord, un tel débat ne peut être traité en quelques minutes à l’assemblée et adopté par une trentaine de parlementaires, mais surtout chaque breton et chaque ligérien doit se l’approprier, en connaitre les raisons, les enjeux et les conséquences. La décision ne peut résulter que d’une large concertation, puis d’une consultation référendaire.
En excluant les ligériens du débat référendaire, cette proposition contribue à diviser plutôt qu’à rassembler. La région doit pouvoir s’autodéterminer.
Sur le fond,
–         Alors que notre Région des Pays de la Loire s’emploie depuis des années à créer une dynamique régionale avec l’ensemble des partenaires consulaires, associatifs et bien évidemment  des intercommunalités et des départements, à faire émerger des « projets ligériens »,
–         Alors que notre Région des Pays de la Loire s’emploie à construire une véritable culture de projets dans de multiples domaines avec sa voisine bretonne, notamment la recherche, l’agro-alimentaire,  le végétale, la mer…
–         Alors que notre Région Pays de la Loire agit depuis des années à l’émergence d’une identité ligérienne à travers les instances consultatives, à travers les projets culturels et sportifs régionaux, …
L’idée de scinder notre territoire régional parait aller à l’encontre de tout ce travail.

Si l’histoire de nos territoires est fondatrice du présent, si les racines identitaires sont sources d’équilibre pour chacun d’entre nous, notre rôle dans cette enceinte est d’avoir une vision dynamique et positive de notre avenir. En l’occurrence, l’affirmation de construire une région du Grand Ouest ne peut passer par l’éclatement de la région Pays de la Loire, au mépris de tous les projets et de la dynamique de développement portés sur l’ensemble des départements.
Une démarche similaire a déjà été constatée en Europe, par exemple entre le Pays de Bade et le Wurtemberg, en Allemagne. Les élus centristes sont favorables à la création d’une région Grand Ouest regroupant les régions Bretagne et Pays de la Loire. Ce rassemblement offre le quadruple avantage de respecter les contours de l’identité de chacun, de conserver les dynamiques interrégionales en cours, d’offrir une dimension européenne réelle à ce nouveau territoire et de réaliser de véritables économies d’échelle.

Nous souhaitons que notre collectivité :
–         Réaffirme sa volonté de conserver son identité et sa dynamique de projets, en rejetant en l’état l’idée d’une partition de son territoire, sans l’accord des autres départements concernés ;
–         Ouvre un large débat public sur les forces et faiblesses d’un rapprochement entre les régions Bretagne et Pays de la Loire sur l’ensemble du territoire, sur la création d’une grande région Ouest ;
–          Réaffirme qu’un éventuel élargissement devra être le résultat d’un référendum populaire.»


Un vœu contre la Réunification voté en ce moment au Conseil Régional des « Pays de la Loire » !

26/01/2012

44=Breizh apprend aujourd’hui, jeudi 26 janvier, qu’un vœu «contre la réunification de la Bretagne» est en train d’être déposé à la session budgétaire du conseil régional des Pays de la Loire.

Selon un article paru dans Ouest-France (voir ci-dessous), les sept élus régionaux de l’Alliance Centriste et du Nouveau Centre, en «ont assez de ce débat nanto-nantais sur la rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne, qui se moque de la dynamique des Pays de la Loire et des projets en cours», ils sont «exaspérés par la volonté de quelques uns de balayer d’un revers de main ce qui se construit depuis des années en terme d’aménagement du territoire». D’où leur décision de mettre un vœu au vote qui rejettera l’idée «d’une partition territoriale sans que les autres départements de la région (PdL) soit consultés», et lancera «le débat de la création par référendum d’une région Loire-Bretagne».

44=Breizh tire son chapeau aux élus de l’alliance centriste et du nouveau centre. Grâce à ce vote, enfin, après quarante ans d’existence et de contestation et vingt-cinq ans de suffrage, la question des limites territoriales de la région des «Pays de la Loire» sera abordée au sein de l’institution. Une institution administrative dont la grande majorité des élus essayaient jusque-là d’entretenir le flou sur cette question éminemment démocratique.

Néanmoins, force est de constater que ce vœu se fait contre le projet d’une Bretagne unie.  C’est bien dommage en terme de démocratie et dans la représentation que ceux-ci se font de la population. Ils nous parlent de «quelques-uns qui voudraient balayer d’un revers de main» «leur» travail, nous attendons le jour où des milliers de personnes se mobiliseront dans les rues pour défendre un «Grand Ouest» où la région «Pays de la Loire»… Ils nous parlent  de «projets en cours» pour défendre l’idée d’un «Grand Ouest», mais ceci méprise l’avis des collectivités et de la population en Bretagne administrative, fermement opposés à ce projet. Ceci méprise aussi les «projets en cours» avec les élus de la région Centre (voir lien), dans le simple but, peu constructif, de s’opposer à la réunification de la Bretagne.

Enfin, nous demandons quel crédit nous pouvons accorder à des élus qui disent tout et sont contraire. Quel pitoyable spectacle… Car ce qu’ils dénoncent, c’est en grande partie l’amendement voté le 21 décembre dernier à l’assemblée nationale, et permettant d’entamer en Loire-Atlantique une initiative référendaire sur l’ensemble de la Bretagne pour décider de notre cadre administratif, sans que la région des «Pays de la Loire» ne puisse y opposer un droit de véto. Hors, parmi ces élus régionaux qui proposent ce vœu figure notamment Michel Hunault, tout content le mois dernier de poser avec ceux qui avaient voté en faveur de l’amendement (voir photo ci-dessous). Y a t il encore chez ces élus autre chose que la recherche d’intérêts particuliers et catégoriels pour être si peu cohérents avec eux mêmes ?

Nous attendons de même la position du vice-président de la région «Pays de la Loire» Jean-Philippe Magnen qui, le 3 janvier dernier, signait un texte de soutien à l’amendement déposé par F. De Rugy et M. Le Fur le 21 décembre 2011…


La Démocratie en Bretagne ça commence maintenant !

19/01/2012

Le 15 décembre dernier 44 BREIZH lançait un Appel pour la Démocratie en Bretagne, auquel répondait Breizhistance-IS, les jeunes écologistes et l’UDB jeunes, rejoint plus tard par le Parti Breton. Notre volonté était de se saisir de la décision du 1er décembre 2011 prise par la région et les départements alsaciens de fusionner leurs conseils au seins d’une même collectivité unique aux compétences élargies, pour imposer le débat du statut de la Bretagne.

Près d’une cinquantaine de personne s’était retrouvée en soirée devant le Conseil Régional à Rennes rejoint notamment par plusieurs conseillers régionaux EELV.

Nous invitons le plus grand nombre à renouveler cette initiative en appelant à des rassemblements :

  • le vendredi 3 février à partir de 17h devant le Conseil Régional à Rennes à l’occasion de la session budgétaire,
  • le lundi 19 mars à partir de 17h devant le Conseil Général à Nantes,
  • le jeudi 29 mars à partir de 17h devant le Conseil Régional à Rennes.

Nous appelons de même à multiplier ces rassemblements partout en Bretagne.

Démocratie pour la Bretagne

Alors que l’amendement de Rugy-Le Fur a permit d’amplifier le débat sur l’unité administrative de la Bretagne, mais aussi sur celui de ses compétences et de son statut, nous souhaitons renouveler cet appel en réclamant auprès des collectivités de Bretagne :

  • Un acte fort permettant d’engager clairement notre territoire sur la voie de l’unité territoriale.
  • La réactivation de la commission mixte Loire-Atlantique/Région Bretagne et sa transformation en commission pour la réunification.

La réunification n’est pas une question identitaire ou historique, c’est une question de démocratie. Nombre de déclarations encourageantes de l’exécutif régional sur la gestion de l’eau, les OGM, le logement et le foncier, les compétences linguistiques, la politique énergétique, la politique de la mer, etc … sont en réalité sans effets en raison d’un manque de compétences régionales. De nombreux conseillers régionaux réclament des compétences législatives pour répondre à ces enjeux. C’est le cas de ceux d’EELV qui se prononcent pour un « parlementarisme régional », ou ceux de l’UDB qui réclament « l’autonomie », et même du président Jean-Yves Le Drian qui déclarait en juin 2011 « Le Pays de Galles nous fait rêver par sa capacité d’actions régionales ». Nous demandons de la cohérence et de véritables engagements dans cette direction, en réclamant :

  • Un débat permettant d’engager, comme en Alsace, la fusion des départements bretons (dont la Loire-Atlantique) et de la région dans une collectivité unique.
  • Une collectivité unique dotée de compétences législatives, comme il existe partout en Europe, qui s’engage sur la voie d’un vrai parlement régional.

L’appel du 15 décembre : https://44breizh.com/2011/12/15/compte-rendu-du-rassemblement-devant-le-conseil-regional-a-rennes/


« Vive le Val de Loire » !

19/01/2012

Le 16 janvier, le groupement d’intérêt privés en faveur du développement touristique Atout France (anciennement Maison de France), l’Etat, la région Centre et la région Pays de la Loire signait un accord à Tours, en vue de la création d’une marque Val de Loire allant de Saint-Nazaire à Sully dans le Loiret.

Cet accord comprend la création d’une marque et d’un site internet, d’un graphisme particulier, de campagnes de communication auxquels s’engagent la région Pays de la Loire à hauteur de 100 000 euro. Au delà de son aspect communicationnel, cette initiative marque un prolongement des coopérations réalisées entre les deux régions. En terme touristique et culturel, mais aussi du point de vue de la mobilité entre les deux régions et de leur développement économique mutuel. Au sein de leurs diverses coopération la Loire s’inscrit comme le dénominateur commun des deux régions comme le montre leur travail de coopération [document PDF]. D’ailleurs les deux régions financent presque en totalité le syndicat mixte Val de Loire Patrimoine Mondial depuis 2007 et dont le rôle essentiel est «de faire vivre le label accordé par l’UNESCO sur la Loire » en consacrant «ses moyens en priorité à l’appropriation des valeurs de l’inscription par les populations ligériennes. Les habitants du Val de Loire doivent mieux connaître la richesse de leur cadre de vie et s’approprier les valeurs attachées au classement UNESCO ». Nous rappelons aussi qu’un pôle métropolitain s’est créé autour de villes de la région Centre et des Pays de la Loire (avec Orléans, Tours, Le Mans, Alençon, Laval, Blois, Chinon… auxquelles pourrait aisément s’associer Angers).

On le voit bien, la région Pays de Loire cherche à fabriquer un symbole d’une identité régional commune autour de la Loire. Malgré le fait que celui-ci ne traverse que deux des cinq départements de la région, elle a choisi le terme de «ligérien» pour désigner les habitants de sa région. Nom qui désigne jusqu’à présent dans les dictionnaires, les habitants du département de la Loire, et un adjectif désignant ce qui se rapporte à l’ensemble du bassin versant de la Loire.

Or, la Loire-Atlantique ne fait pas partie de cette dénomination Val de Loire. C’est ce que rappelait l’UNESCO à Bretagne Réunie, en juillet 2009, alors que cette dernière s’était plaint de voir qualifier le Château des Ducs de Bretagne comme «château de la Loire» [document PDF]. En 2011 l’UNESCO demandait à ce que ne soit pas utilisé son logo dans un site touristique dédié aux château de la Loire et intégrant le Château des Ducs à Nantes. Sité déjà financé et géré par … les région Centre et Pays de la Loire et le groupement Atout France (http://www.agencebretagnepresse.com/fetch.php?id=22051).

Outre l’aspect marchandisation des territoires (nous rappelons qu’il existe déjà une marque Bretagne®), la création de cette nouvelle marque provoque deux réactions :

– D’une part, nous dénonçons la volonté répétée des Pays de la Loire se soustraire le pays nantais de son encrage dans le territoire breton afin d’imposer la partition administrative de le Bretagne.

– D’autre part, nous ne comprenons pas l’entêtement de Jacques Auxiette à avancer l’hypothétique création d’un Grand Ouest face à la réunification de la Bretagne, quand des éléments objectifs témoignent d’une véritable dynamique régionale autour des territoires composant le Val de Loire du Maine et Loire au Loiret.

M. Auxiette doit reconnaître l’intérêt d’une région Val de Loire composée des départements orientaux de son administration et du Centre. Il doit reconnaître l’intérêt d’une région Vendée-Poitou-Charentes. Et surtout il doit entendre l’exigence démocratique qu’il y a laisser la population de l’ensemble de la Bretagne décider de son cadre et de ses limites administratives.


Ur bladenn nevez-flamm gant Daonet !

19/01/2012

Ur bladenn nevez zo deuet er-maez n’eus ket keit-se, d’an 20 a viz Genver, hini Daonet evel just, he anv « Donemat ». Rock-keltiek enep-faskour evit ho kourc’hemenn ! Meur a wech o deus paotred Daonet roet skoaz deomp, o kemer perzh en Naoned Calling kentañ da skouer. Startijenn a zo ganto a dra sur ha derc’hel brav a reont gant ar stourm. Ur ganaouenn en enor d’ar « barbouilleurs volontaires » zo bet savet ganto ar wech-mañ, « kreionoù du » he anv, sed-aze da heul ar pozioù anezhi. Kit da welet o lec’hienn ha tapit o fladenn kerkent diouzhtu !
Trugarez dezho ur wech ouzhpenn. Stourmomp !

http://daonet.blogspot.com/2012/01/kreionou-du-extrait-et-texte.html

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Nous ne pouvions manquer de vous signaler la sortie le 20 janvier du nouvel album de Daonet, « Donemat » (bienvenue). Cet album de rock-celtique par son titre et sa chanson « no-pasaran » rappelle que quand on lutte pour son peuple et sa culture, on n’oublie pas les autres, au contraire, et on peut aussi lutter contre le fascisme. C’est un groupe plein d’énergie sur scène et qui nous soutient depuis longtemps et nous le prouve encore avec cette chanson « Kreinoù du » (bombes de peinture noire).
Merci à eux. Stourmomp !

http://daonet.blogspot.com/2012/01/kreionou-du-extrait-et-texte.html


Jacques Auxiette, un élu suspect.

18/01/2012

Alors que J. Auxiette, président de la région « Pays-de-la-Loire » refuse tout débat sur la Réunification (refusant même les plateaux où se trouveraient des partisans de l’unité de la Bretagne !) il revient sur l’amendement De Rugy-Le Fur devant un journaliste du Mans (correspondant pour Presse Océan), à l’occasion de sa venue dans la Sarthe. Encore une fois, J. Auxiette refuse de répondre aux arguments des partisans de l’unité, pour réduire la question à un enjeu «identitaire», jamais défendu par 44=BREIZH, mais tellement «dangereux» car à «l’origine de conflit»… Ça ne vous rappelle pas un certain Bernard Accoyer* ?

44=BREIZH, ne trouve pas grand chose à dire aux propos de M. Auxiette. Il est enfermé dans la défense d’intérêts catégoriels et préfère nous dénigrer et nous insulter, plutôt que d’engager un débat.  Nous lui répondons par un petit pastiche du Presse Océan du mardi 17 janvier.

De passage en Loire-Atlantique, le collectif 44=BREIZH
dit « se méfier de Jacques Auxiette

 »


Les réactions de Jacques Auxiette ont le don d’agacer le collectif 44=BREIZH. « Nous nous méfions toujours des élus comme lui et certains de ses amis » nous a répondu le collectif 44=BREIZH jeudi lorsqu’on leur a demandé ce qu’ils pensaient du refus du président de la région Pays-de-la-Loire d’organiser un référendum sur la réunification de la Bretagne. « Il peut évidemment être déçu de présider une région que personne ne connaît,  mais lorsque la mauvaise foi prend le dessus ça conduit toujours à faire passer ses opposants pour des extrémistes. En outre, un élu du PS qui prend en référence un premier ministre UMP pour dénoncer une alliance EELV-UMP à toujours conduit à peu de cohérence. »




« Le choix aux citoyens »


Si le collectif 44=BREIZH se dit étonné d’entendre M. Auxiette souhaiter la création d’une région « grand ouest », alors qu’aucun processus n’a été entamé ou souhaité par les différentes collectivités, il lui paraît « aujourd’hui nécessaire de laisser le choix aux citoyens de choisir leur région ». Sur le fond, le collectif se « méfie dès que l’on met en avant une pensée technocratique visant à imposer ou créer une identité ». Si l’on se réfère à Jacques Auxiette, celui-ci sous-entend même que si on réunifiait la Bretagne il y aurait un « conflit ». Rappelons qu’il parlait « d’annexion » de son territoire à propos de la réunification de la Bretagne. Nous l’avons vu, la situation est tendue entre le président de la région « Pays-de-la-Loire » et le collectif 44-BREIZH à propos de l’amendement « De Rugy-Le Fur » qui, s’il passe le Sénat et le conseil constitutionnel, pourrait permettre à la population et aux départements bretons de se prononcer sur leur unité administrative. En clair, s’il le souhaite, le département de Loire-Atlantique pourrait intégrer la région Bretagne en demandant l’avis à la population des 5 départements bretons. « Dans sa dimension démocratique nous nous interrogeons sur la légitimité de l’existence de découpages et de régions imposés aux populations. Nous croyons savoir qu’ils n’étaient pas très nombreux à les avoir dessinées. » Et une fois n’est pas coutume, le collectif 44=BREIZH met le président de région devant ses contradictions «Quand on pense que Jacques Auxiette dénonce l’absence de consultation des « Pays-de-la-Loire » alors qu’il n’a jamais lancé une consultation sur ce territoire quand c’était possible…»

* Bernard Accoyer, UMP et président de l’assemblée nationale, avait déclaré cette semaine « Ne nous y trompons pas : si nous ratons ce rendez-vous de la responsabilité et du courage, les conséquences économiques et sociales pourraient être comparables à celles provoquées par une guerre », à propos de la victoire du PS aux élections de 2012, soulevant un tolé parmi les élus PS.