La réunification de l’enseignement en breton, c’est maintenant ! Manifestation à Nantes ce samedi 21/05 !

18/05/2022

Le collectif 44=BZH appelle toutes les personnes souhaitant la réunification de la Bretagne et favorables à un changement institutionnel à participer à la manifestation pour la langue bretonne organisée par le réseau des écoles Diwan, ce samedi 21 mai à 15h00 à Nantes.

Les écoles Diwan existent depuis 1977, date de la première ouverture d’une école Diwan dans le Finistère avec… 7 élèves à l’époque. Très vite, en 1979, est ouverte une école Diwan à Nantes également. Celle-ci devra fermer temporairement en 1984, suite aux contraintes financières trop lourdes et à un manque de soutien politique. L’école Diwan de Nantes rouvrira pour de bon en 1987 : elle est aujourd’hui la plus grande école Diwan de Bretagne sur un seul et même site (et donc la plus grande école Diwan du monde, a-t-on l’habitude de dire !). En Loire-Atlantique, on dénombre 5 écoles Diwan (et un collège à Saint-Herblain) pour un total d’environ 400 enfants. Tout cela n’a pu être possible que grâce au travail acharné de militant·e·s durant toutes ces années. Le temps est venu du développement et de la consolidation pour l’enseignement immersif en langue bretonne sur l’ensemble de la Bretagne, Loire-Atlantique incluse.

Diwan sur toute la Bretagne, cela représente aujourd’hui un réseau de près de 50 écoles, 6 collèges et 2 lycées, pour un total d’environ 4000 élèves. C’est un réseau qui fonctionne, qui a de très bon résultats, et qui se retrouve même sous les projecteurs de l’Eurovision avec des chanteuses chantant en breton et ayant fait leur scolarité à Diwan ! Mais Diwan c’est aussi un réseau qui se retrouve ponctuellement confronté à quelques difficultés, comme lorsque l’ancien ministre de l’Éducation Nationale Jean-Michel Blanquer remet en question l’enseignement immersif en langue bretonne… et menace donc directement les écoles Diwan !

En Pays Nantais, Diwan doit faire face à d’autres difficultés. La séparation administrative de la Loire-Atlantique du reste de la Bretagne a produit au fur et à mesure des inégalités entre les territoires administratifs : ce qui est possible à Rennes devient impossible à Nantes ! Pour une question administrative qui serait réglée par dérogation dans l’Académie de Rennes — le réseau Diwan étant connu pour son sérieux et son professionnalisme depuis presque 50 ans —  les services de Monsieur William Marois, le Recteur de l’Académie de Nantes, opposent une fin de non-recevoir. Alors qu’une école Diwan est habituellement contractualisée au bout de 2 ans (ce qui est encore trop long !) en région administrative Bretagne, l’école de Saint-Herblain ne l’a été qu’au bout de 5 ans, après une longue lutte ! Celle de Savenay est toujours hors-contrat depuis… 13 ans !

Lorsque l’on nous demande en quoi la réunification administrative de la Bretagne et un changement institutionnel changerait quelque chose, ce serait justement pour régler des cas comme ceux-là. Il est incompréhensible qu’il y ait des règles différentes entre les différents territoires administratifs. Nous appuyons donc la demande du réseau Diwan pour que tout ce qui relève de l’enseignement bilingue ou immersif se construise dès maintenant sous pilotage de l’Académie de Rennes, afin d’avoir une égalité de traitement de Brest à Clisson ! La réunification de l’enseignement en breton, c’est maintenant !

La question d’une Convention État — Collectivité locale de Loire-Atlantique (département, métropole, ville), également évoquée par Diwan dans son argumentaire, est primordiale. Il faut sécuriser l’enseignement en langue bretonne en Loire-Atlantique par un texte engageant et signé conjointement par plusieurs collectivités. Ce texte devra être ambitieux pour garantir la transmission et l’usage de la langue bretonne, le développement de la filière immersive ainsi que des autres filières d’enseignements bilingues.

Tout comme Diwan, nous souhaitons que l’Office Publique de la Langue Bretonne soit missionné pour élaborer un plan de développement de l’enseignement du et en breton dans l’Académie de Nantes, comme c’est le cas dans l’Académie de Rennes ! C’est la seule façon d’avancer pour que la Loire-Atlantique bénéficie du même traitement que les 4 autres départements bretons. Nous nous réjouissons par ailleurs du retour (encore trop timide) de l’enseignement en breton à l’Université de Nantes après une absence de plus de 15 ans : nous devons maintenant obtenir une Licence de Breton à Nantes, afin de former des locutrices et des locuteurs qui seront réellement capables d’utiliser la langue au quotidien au travail ou chez eux.

À quelques jours des élections législatives, nous serons très attentifs sur la présence ou non des futur·e·s candidat·e·s à la manifestation de Nantes, qu’il s’agisse des circonscriptions de Loire-Atlantique ou du reste de la Bretagne. Il va de soi que nous donnerons de l’importance à des candidatures s’engageant concrètement :
– pour la réforme de l’Article 2 de la Constitution Française qui affirme la primauté de la langue française comme langue de la République à l’exclusion de toutes les autres,
– pour une convention État — Collectivité locale de Loire-Atlantique sur la transmission et l’usage de la langue bretonne, pour le développement de la filière immersive Diwan et les filières bilingues breton-français dans le Pays Nantais.

Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus — et pour bien d’autres encore que vous pourrez retrouver dans le communiqué de Diwan — nous donnons rendez-vous samedi 21 mai à 15h00 devant le Miroir d’eau en face du Château des Ducs de Bretagne, pour manifester notre soutien aux revendications légitimes de Diwan !

Bevet ar brezhoneg, bevet Diwan ha Naoned e Breizh evel-just !

Le collectif 44=BZH


Liste des organisations et associations appelant à la manifestation du 28/06 pour la réunification de la Bretagne

24/06/2014

Le collectif 44=BREIZH, avec le soutien de Bretagne Réunie, organise un grand rassemblement le samedi 28 juin à Nantes pour réclamer le droit des habitants de Loire-Atlantique de décider du choix de leur région.
Voici une liste des organisations et des associations qui ont appelé à s’y joindre.

http://reunification-referendum-28juin.com/

Organisations politiques :

La Gauche Indépendantiste bretonne (Breizhistance)
L’Union Démocratique Bretonne
Le Parti Breton
Le MBP
Europe Écologie les Verts de Bretagne
Les Alternatifs 44
NPA 44

Associations :

Kendalc’h
War ‘l Leur
Bodadeg Ar Sonerion
Gouelioù Breizh
Aïta
Diwan
Div Yezh
Dihun
Unvaniezh ar Gelennerien Brezhoneg
Association des enseignants de gallo
Association des professeurs de langue Bretonne de Paris (KBP-APLB)
Institut Culturel de Bretagne/Skol Uhel Ar Vro
Ar Falz
Skol Vreizh
Kuzul Ar Brezhoneg
Bertègn Galèzz
Fédération de Gouren (lutte bretonne)
Confédération FALSAB
Sked Brest
Ti ar Vro Bro Leon
Ti Ar Vro Kemper
KLT Montroulez
Entente de Pays d’Oust et de Vilaine
Agence Culturelle Bretonne de Loire-Atlantique
Skeudenn Bro Roazhon
Emglev Bro an Oriant
Radio Kerne
Printemps de Chateauneuf
Musik an Arvorig
Gwagenn.TV
Dizale
Stumdi
Ti ar Vro Bro-Dreger
Collectif « Vivre,  décider et travailler en Bretagne »

 

Affiche_A4_Manifestation_Réunification_Nantes_28_06_14_44_BREIZH

Atersadenn/Interview Startijenn – Fest-Noz 44=BREIZH – 29/10/11

11/10/2011
(Interview en français plus bas)
(Photo : Gaël Fontana)
– Salud Tangi ! Gall ‘rafez kontañ deomp buan ha buan istor Startijenn ha petra ‘rez er strollad ?
Salud ! Krouet eo bet ar strollad pa oamp holl e Skolaj Diwan Ar Releg-Kerhuon, e-kichen Brest, e 1997. Mignoned bras e oamp setu hon eus divizet seniñ asambles. Goude bezañ embannet ur bladenn gentañ e 2006 hon eus kroget d’ober un toullad festoù-noz hag abadennoù liesseurt. Div bladenn all a zo bet abaoe ha deuet omp holl da vezañ sonerien a-vicher. Akordeonour on-me er strollad. Gant Konogan An Habask e ran war-dro krouiñ an tonioù ha kempenn anezho.
– Abaoe tost ur bloavezh eo deuet ‘maez trede pladenn Startijenn anvet « ‘Kreiz da fas ! ». Penaos eo tremenet ar sonadegoù evit kinnig anezhañ ?
Gwerzhet hon eus kalz pladennoù e-pad an hañv, moarvat e vo ret deomp adembann ‘Kreiz da fas ! War a-seblant eo bet plijet-tre an dud gant ar bladenn-se ! Tro hon eus bet da vont da ginnig hor sonerezh en estrenvro, en Izel-vroioù da skouer hag ivez er Rainforest World Music Festival war enezenn Borneo, e Malezia ! Bev-mat eo sonerezh Breizh, ha leurennoù bras pe festivalioù bras a c’heller ober, n’eo ket sonerezh ar re gozh evel ma soñj lod ! Liv ar rock a glaskomp lakaat war an tonioù, ur sonerezh nerzhus eo.
– Ur strollad rock’n’roll eo Startijenn ‘benn ar fin ?
Ne blij ket re din lakaat ur stil resis war sonerezh Startijenn, met gwir eo rock’n’roll a-walc’h hor sonerezh hag ar vuhez a vevomp !
– A-vicher eo holl sonerien Startijenn. Penaos e tremen an traoù ?
Abaoe 2007 omp holl sonerien a-vicher, ya. Ret eo ober un toullad-mat a zeiziadoù, 43 e 10 miz hanter, tamm-pe-damm unan dre sizhun, o c’houzout e reomp ul lodenn vat eus ar sonadegoù e-kerzh an hañv. Pal Startijenn eo dont a-benn da gas ar sonerezh fest-noz er-maez eus Breizh, e Bro-C’hall pe en estrenvro. Beajiñ hag ober sonadegoù, gwashoc’h ‘zo d’am soñj ! Laouen-bras omp holl da vevañ eus hor sonerezh, setu e labouromp kalz evit ma kendalc’hfe.
– E Bro-Naoned oc’h deuet nebeut gwechoù dija evit seniñ er festoù-noz, met ingal e vez gwelet ac’hanoc’h e manifestadegoù souten da skouer… Petra eo o soñj diwar-benn stourm an adunvanidigezh ?
Ganet omp e bed ar stourm breizhek ! E Diwan omp bet holl er strollad, brezhonegerien omp holl ! Mignoned hon eus kostez Naoned hag al Liger-atlantel, evidomp eo an adunvanidigezh un dra naturel ! Anat eo deomp emañ Naoned e Breizh. Evidon ne c’heller ket bezañ brezhoneger ha stourm evit ar yezh hep stourm evit an adunvanidigezh. Ober festoù-noz ha festivalioù zo hon doare da stourm. N’eus ket tu ober sonerezh breizhat hep bezañ stourmer !
– A-benn 2012 e vo lidet 15 bloaz ar strollad. Hervez kont ‘vefe pedet arzourien all ganeoc’h da vont war al leurenn… Ha tremen a raio an « Deiz ha Bloaz TOUR » dre Bro-Naoned ?
Plijet-bras e vefemp da seniñ e Bro-Naoned evit lidañ ar 15 bloaz. Kinnigoù hon o moarvat ! Divizet hon eus ober un abadenn ispisial, o pediñ mignoned ganeomp, kan e brezhoneg a vo, gitar-tredan ha traoù all c’hoazh !

Startijenn à Pornichet/Pornizhan !
(Photo : Thierry Joubaud)


– Salut Tangi ! Peux-tu nous raconter brièvement l’histoire de ton groupe, Startijenn ?

Salut ! Nous avons créé ce groupe en 1997 lorsque nous étions tous au Collège Diwan du Relecq-Kerhuon, près de Brest. Nous étions de bons copains et ça nous a semblé évident de jouer ensemble. Après la sortie du premier album, les festoù-noz et les concerts se sont multipliés. Depuis nous avons sortis deux autres albums et nous sommes tous devenus musiciens professionnels. Je suis accordéoniste, et c’est avec Konogan An Habask que nous composons et arrangeons tous les morceaux.


– Votre troisième et dernier album « Kreiz da fas ! » est sorti il y a maintenant près d’un an. Comment s’est passée la présentation de ce nouveau répertoire au public ?

Nous avons vendu beaucoup de disques cet été, et il faudra probablement rééditer ce troisième album. Apparemment les gens l’ont bien apprécié ! Nous avons eu l’occasion de le présenter à l’étranger, aux Pays-Bas par exemple ou encore au Rainforest World Music Festival sur l’île de Bronéo en Malaysie ! La musique bretonne est bien vivante, et ce ne sont pas les grandes scènes ou les grands festivals qui manquent pour le prouver ! Ce n’est pas une musique démodée ou une musique de vieux comme peuvent le penser certains. On retrouve dans notre musique beaucoup d’influences rock, c’est une musique énergique.

– Startijenn est un peu un groupe de rock, finalement ?

Je n’aime pas trop catégoriser, mettre des « styles » sur une musique, mais c’est vrai que Startijenn est un peu rock’n’roll, et la vie que nous vivons aussi ! 

– Vous êtes tous professionnels, comment gérez-vous cela ? 

Nous sommes tous intermittents depuis 2007. Il faut pour cela faire un certain nombre de dates, 43 en dix mois et demi exactement. Ça fait environ un concert par semaine, sachant qu’on en fait la majorité pendant l’été. Notre ambition est aussi d’exporter notre musique et la musique de fest-noz en général en dehors de Bretagne, en France et à l’étranger. Voyager et faire des concerts, il y a pire comme situation ! Nous sommes vraiment tous très heureux de pouvoir vivre de notre musique, et on travaille quotidiennement pour que ça puisse continuer.


– Vous avez déjà joué quelques fois en Pays Nantais, mais on vous voit aussi régulièrement dans des manifestations de soutien… Que pensez-vous de la lutte pour la Réunification ? 

Nous sommes nés dans cet esprit de lutte en Bretagne ! Nous avons tous été à Diwan et sommes tous brittophones. Nous avons beaucoup d’amis venant de Nantes et du Pays Nantais en général, la lutte pour la réunification est donc une évidence ! Je pense qu’il n’est pas possible d’être brittophone, de se battre pour la langue bretonne et de ne pas se battre pour la réunification. Jouer en fest-noz ou en festivals est en quelque sorte notre manière à nous de lutter, de revendiquer certaines choses. On ne peut pas faire de la musique bretonne sans être militant !


– En 2012 vous fêterez donc les 15 ans du groupe. On entend dire que vous inviterez d’autres musiciens sur scène… Aura-t-on la chance de voir cet « Anniversaire TOUR » du coté de Nantes ?

Nous aurons probablement des propositions, oui ! On en serait vraiment ravis en tout cas. Ce sera une création spéciale pour l’occasion, où nous inviterons des copains sur scène, où il y aura du chant en breton, de la guitare électrique et bien d’autres choses encore !


Du Breton en Pays de Retz !

16/12/2010

[TEXTE EN BRETON PLUS BAS]

L’édition de Ouest-France « Pays de Retz » du 8 décembre 2010 consacre une pleine page sur l’initiative du conseil général de Loire-Atlantique de sonder les mairies du département sur leur éventuelle volonté d’une signalisation bilingue (français-breton) des  panneaux d’entrée d’agglomération. Cette initiative, prise par le département suite à la commission mixte du 24 juin 2009 avec la Région Bretagne, fait écho à une revendication citoyenne importante en Bretagne et , dans des propositions certes réduite, en sud-loire. Réduite, mais pas inexistante comme l’atteste la présence de cours de breton tant dans en Pays de Retz que dans le Vignoble, ou encore le projet d’ouverture d’une école associative Diwan à Pornic, ville signataire de la charte ya d’ar brezhoneg.

Il s’agit de projets associatifs concrets qui dépendent en priorité de la volonté de citoyens de s’auto-organiser en faveur de la langue sans attendre que les institutions décident pour eux. Langue, Réunification, mais aussi internationalisation et solidarités, comme domaines privilégiés de mobilisation des Bretons de Clisson à Ouessant, montrent à quel point la Bretagne en tant qu’objet politique est génératrice d’un projet démocratique novateur directement pris en charge et construit par les citoyens. Malheureusement cet article de Ouest-France, semble passer complètement à côté de cette question sous-tendue par l’audit du CG de Loire-Atlantique, pour rester cantonné à un débat sur l’identité bretonne ou poitevine des habitants du pays de Retz et ce à coup de dates vieilles de plusieurs siècles, de personnalités morte depuis des lustres et de toits en ardoise ou en tuile.

Cependant il est bon de rappeler que l’identité paidrète est forte et comme le précisent les spécialistes, le pays de Retz est un territoire marqué par l’influence réciproque des cultures bretonnes et poitevines. Il s’agit d’une richesse de la Bretagne Historique qu’il faut faire connaître et préserver car c’est notre patrimoine culturel. En aucun cas l’adoption de panneaux bilingue ne doit être considérée comme étant la marque d’un dénigrement de cette identité et cette mesure ne doit surtout pas être vue par les maires et élus du Pays de Retz comme étant la nécessité de choisir une de leur culture plutôt qu’une autre. La richesse de la Bretagne, que nous voulons basée sur la diversité culturelle en pâtirait.

Reconnaître l’existence de la langue Bretonne et son droit à exister dans la vie publique ce n’est pas exclure les patrimoines paidret, poitevin, vendéen, nantais, ou même ceux issus de l’immigration extra-hexagonale, c’est cultiver ce que nous avons à offrir comme culture riche et diverse pour mieux partager avec l’autre.

Maires paidrets, et de toute la Loire-Atlantique, n’ayez pas peur d’aller de l’avant, répondez favorablement à l’audit du CG, mettez en place une signalétique en breton, signez et respectez la Charte Ya d’ar Brezhoneg proposée par l’office public de la Langue Bretonne.

Brezhoneg e pep lec’h !

Le collectif 44=BREIZH

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E-barzh Ouest-Frañs « Bro Raez » an 8 a viz Kerzu 2010 e c’halled lenn ur bajennad a-bezh gouestlet da intrudu kuzul-meur Liger-Atlantel en deus sontet tiez-kêr an departamant war ar panellerezh divyezhek a c’hallfe bezañ staliet en antre an tolpadoù-kêr. An intrudu-mañ, kemeret gant an departamant da heul ar bodad-kemmesk dalc’het d’ar 24 a viz Even 2009 gant rannvro Breizh, a glot gant ur goulenn kreñv eus perzh keodedourien Breizh, gwanoc’h eo ar goulenn-mañ e Su al Liger evit poent moarvat. Gwanoc’h hogen bev-buhezek memestra, pa vez kentelioù Brezhoneg e Bro Raez koulz hag er Gwinieg, p’emañ raktres sevel ur skol Diwan o vont hardizh ba Pornizh, sinet ganti ar garta Ya d’ar Brezhoneg.

Kaoz zo amañ a raktresoù kevredigezh lakaet e-pleustr gant youl ar geodedourien, emaozañ evit o yezh hep gortoz divizoù an ensavadurioù a fell dezho. Evit ar yezh, an adunaniñ, gant ur sell etrevroadel ha kengret en em sav ar Vretoned, a Glison da Eusa. Breizh war an dachenn bolitikel a sach war zu ur raktres demokratel nevez ha birvidik savet gant ar geodedourien o-unan. Siwazh ne ya ket pennad Ouest-Frañs davit ar mennozh-mañ, chom a ra sparlet en un tabut dister a-zivout pivelezh Bro Raez, a vefe staget ouzh Breizh pe ouzh Poatou. Kement-se o lakaat war wel deiziadoù poultrennek, tudennoù aet da goll pell zo, toennoù teol pe sklent ha me oar.

Hervezomp ez eo kreñv ha pinvidik pivelezh Bro Raez, o vezañ m’eo levezonet gant sevenadur Breizh hag hini Poatou war un dro. Sed-amañ liested ar vro emañ ret gwareziñ hag anavezout evel hor glad-ni. Ne zle ket ar panellerezh divyezhek bezañ kemeret e-giz un enebiezh d’ar Poatou, n’hall ket bezañ gwelet evel un dibab d’ober etre ur sevenadur pe eben. N’eo ket amañ keal al liested e Breizh d’hor meno.

Ansav pouezusted ar yezh Vrezhonek hag he normalizadur er vuhez foran n’eo ket ober fae war sevenadur Bro-Raez, Poatou, Vende, Bro Naoned, pe c’hoazh sevenadurioù estren a Vro-C’hall, diorren hor sevenadur-ni lies ha binvidik a-benn rannañ gant egile eo kentoc’h.

Aotrounez maer Liger-Atlantel, kit war raok nebaon ! Respontit mat da ginnig ar c’huzul-meur, lakait e pleustr ur panellerezh e Brezhoneg, sinit ha doujit ouzh ar garta Ya d’ar Brezhoneg kinnig gant Ofis publik ar Brezhoneg. Brezhoneg e pep korn !