La réunification de l’enseignement en breton, c’est maintenant ! Manifestation à Nantes ce samedi 21/05 !

18/05/2022

Le collectif 44=BZH appelle toutes les personnes souhaitant la réunification de la Bretagne et favorables à un changement institutionnel à participer à la manifestation pour la langue bretonne organisée par le réseau des écoles Diwan, ce samedi 21 mai à 15h00 à Nantes.

Les écoles Diwan existent depuis 1977, date de la première ouverture d’une école Diwan dans le Finistère avec… 7 élèves à l’époque. Très vite, en 1979, est ouverte une école Diwan à Nantes également. Celle-ci devra fermer temporairement en 1984, suite aux contraintes financières trop lourdes et à un manque de soutien politique. L’école Diwan de Nantes rouvrira pour de bon en 1987 : elle est aujourd’hui la plus grande école Diwan de Bretagne sur un seul et même site (et donc la plus grande école Diwan du monde, a-t-on l’habitude de dire !). En Loire-Atlantique, on dénombre 5 écoles Diwan (et un collège à Saint-Herblain) pour un total d’environ 400 enfants. Tout cela n’a pu être possible que grâce au travail acharné de militant·e·s durant toutes ces années. Le temps est venu du développement et de la consolidation pour l’enseignement immersif en langue bretonne sur l’ensemble de la Bretagne, Loire-Atlantique incluse.

Diwan sur toute la Bretagne, cela représente aujourd’hui un réseau de près de 50 écoles, 6 collèges et 2 lycées, pour un total d’environ 4000 élèves. C’est un réseau qui fonctionne, qui a de très bon résultats, et qui se retrouve même sous les projecteurs de l’Eurovision avec des chanteuses chantant en breton et ayant fait leur scolarité à Diwan ! Mais Diwan c’est aussi un réseau qui se retrouve ponctuellement confronté à quelques difficultés, comme lorsque l’ancien ministre de l’Éducation Nationale Jean-Michel Blanquer remet en question l’enseignement immersif en langue bretonne… et menace donc directement les écoles Diwan !

En Pays Nantais, Diwan doit faire face à d’autres difficultés. La séparation administrative de la Loire-Atlantique du reste de la Bretagne a produit au fur et à mesure des inégalités entre les territoires administratifs : ce qui est possible à Rennes devient impossible à Nantes ! Pour une question administrative qui serait réglée par dérogation dans l’Académie de Rennes — le réseau Diwan étant connu pour son sérieux et son professionnalisme depuis presque 50 ans —  les services de Monsieur William Marois, le Recteur de l’Académie de Nantes, opposent une fin de non-recevoir. Alors qu’une école Diwan est habituellement contractualisée au bout de 2 ans (ce qui est encore trop long !) en région administrative Bretagne, l’école de Saint-Herblain ne l’a été qu’au bout de 5 ans, après une longue lutte ! Celle de Savenay est toujours hors-contrat depuis… 13 ans !

Lorsque l’on nous demande en quoi la réunification administrative de la Bretagne et un changement institutionnel changerait quelque chose, ce serait justement pour régler des cas comme ceux-là. Il est incompréhensible qu’il y ait des règles différentes entre les différents territoires administratifs. Nous appuyons donc la demande du réseau Diwan pour que tout ce qui relève de l’enseignement bilingue ou immersif se construise dès maintenant sous pilotage de l’Académie de Rennes, afin d’avoir une égalité de traitement de Brest à Clisson ! La réunification de l’enseignement en breton, c’est maintenant !

La question d’une Convention État — Collectivité locale de Loire-Atlantique (département, métropole, ville), également évoquée par Diwan dans son argumentaire, est primordiale. Il faut sécuriser l’enseignement en langue bretonne en Loire-Atlantique par un texte engageant et signé conjointement par plusieurs collectivités. Ce texte devra être ambitieux pour garantir la transmission et l’usage de la langue bretonne, le développement de la filière immersive ainsi que des autres filières d’enseignements bilingues.

Tout comme Diwan, nous souhaitons que l’Office Publique de la Langue Bretonne soit missionné pour élaborer un plan de développement de l’enseignement du et en breton dans l’Académie de Nantes, comme c’est le cas dans l’Académie de Rennes ! C’est la seule façon d’avancer pour que la Loire-Atlantique bénéficie du même traitement que les 4 autres départements bretons. Nous nous réjouissons par ailleurs du retour (encore trop timide) de l’enseignement en breton à l’Université de Nantes après une absence de plus de 15 ans : nous devons maintenant obtenir une Licence de Breton à Nantes, afin de former des locutrices et des locuteurs qui seront réellement capables d’utiliser la langue au quotidien au travail ou chez eux.

À quelques jours des élections législatives, nous serons très attentifs sur la présence ou non des futur·e·s candidat·e·s à la manifestation de Nantes, qu’il s’agisse des circonscriptions de Loire-Atlantique ou du reste de la Bretagne. Il va de soi que nous donnerons de l’importance à des candidatures s’engageant concrètement :
– pour la réforme de l’Article 2 de la Constitution Française qui affirme la primauté de la langue française comme langue de la République à l’exclusion de toutes les autres,
– pour une convention État — Collectivité locale de Loire-Atlantique sur la transmission et l’usage de la langue bretonne, pour le développement de la filière immersive Diwan et les filières bilingues breton-français dans le Pays Nantais.

Pour toutes les raisons évoquées ci-dessus — et pour bien d’autres encore que vous pourrez retrouver dans le communiqué de Diwan — nous donnons rendez-vous samedi 21 mai à 15h00 devant le Miroir d’eau en face du Château des Ducs de Bretagne, pour manifester notre soutien aux revendications légitimes de Diwan !

Bevet ar brezhoneg, bevet Diwan ha Naoned e Breizh evel-just !

Le collectif 44=BZH


Succès de la soirée BREIZH CALLING evit sizhun ar brezhoneg !

07/04/2015

Pari réussi pour le concert co-organisé par 44=Breizh, BREIZH CALLING à Moisdon-la-rivière. Près de 500 personnes* ont participées à une soirée de musiques bretonnes actuelles mémorable !

Les forges ont offert un cadre magnifique à cet événement qui s’inscrivait dans la «semaine du breton et du gallo», soutenue par le Conseil Régional de Bretagne et coordonnée en Loire-Atlantique par le centre culturel Yezhoù ha Sevenadur.

Des stands de disquaires, d’associations, des repas bio servis et préparés par des maraîchers locaux, de la bière bio de Jans au comptoir, l’ambiance était conviviale et engagée. On retrouvait d’ailleurs parmi les associations présentes la plateforme DIBAB, organisatrice en février dernier d’une votation à Soudan portant sur la réunification de la Bretagne. Le nom du festival, « BREIZH CALLING », témoigne clairement de cette volonté des organisateurs d’ancrer l’événement dans la Bretagne à cinq départements.

La programmation, éclectique et de qualité, avait d’ailleurs pour dénominateur commun de mêler les sonorités et les langues bretonnes à la musique actuelle, passant de l’électro-performance des castelbriantais de DJ Galette, au punk déjanté des ramoneurs de menhirs, sans aucun problème. Entre le chanteur à l’humour grinçant, Cyril Le Troll, et le Hip Hop/Fest noz de Beat Bouet Trio, c’était la compagnie Charivari qui nous offrait un spectacle d’acrobate perché à la robuste charpente de la salle des vieux fourneaux.

Après cette première réussite, nombreux étaient ceux à quitter les lieux en espérant une autre édition. Les organisateurs préfèrent pour l’instant y répondre par « Perak ‘ket ! »**

*(plus de 400 entrées)
** « pourquoi pas » en breton.

Vues extraites du reportage de Pulceo

Beat Bouet Trio

Beat Bouet Trio

DJ Galette

DJ Galette

Cie Charivari

Cie Charivari

Les ramoneurs de Menhirs

Les ramoneurs de Menhirs

An davarn

An davarn


STOURMOMP EVIT UR C’HLEWELED BREZHONEK EUS AN DIBAB EN UR VREIZH ADUNANET !

03/06/2014

en français plus bas

Gervel a reomp an holl dud da vont da Blouneour-Menez d’ar Sul 8 a viz Mezheven evit en em vodañ asambles gant stourmerien Ai’ta hag evit lidañ deiz-ha-bloaz tarzhadenn Roc’h Tredudon, graet gant an FLB e 1974. Gant an taol-kaer-se e lakae an FLB war wel plas dister ar brezhoneg er mediaoù en ur lakaat da darzhañ benveg ar propaganda golist e Breizh.

Hag a nevez abaoe an deiziad-se ? Nebeut a dra e gwirionez !

– N’eo ket ofisiel ar Brezhoneg e Breizh ha pell eo a vezañ
– N’eus radio ebet a c’hell bezañ selaouet outañ penn-da-benn da Vreizh
– Ouzhpenn reuzeudik eo plas ar brezhoneg e-barzh an tele
– N’eus abadenn skinwel vrezhonek ebet evit tud Bro Naoned

Petra a fell deomp ?

– Brezhoneg yezh ofisiel eus Brest da Glison
– Ur radio broadel hollvrezhonek penn-da-benn da Vreizh
…Ur c’hleweled brezhonek eus an dibab ! Hag evit tud Bro Naoned ivez !

Evit kaout ur c’hleweled brezhonek a-zoare…poent kaout goulennoù resis ha krediñ stourm evito !

E 2009 e oa deuet war wel « TV TASMANT », setu ar pezh a lavare ar strollad :

« Diwar ar 165 million dastumet e Breizh [evit an taos skinwel], nebeutoc’h evit 40 million a vez dasparzhet er vro. Kement-mañ a dalv e vez roet 120 million d’ar c’hleweled e Pariz gant ar Vretoned. (…) Unan eus an diskoulmoù evit skignañ hor yezh hag evit he normaladur eo krouidigezh programmoù skinwel e brezhoneg. Prouet eo bet an dra-se gant arnodoù Kembre, Iwerzhon, Euskal Herria, Catalunyà ha nevez zo Bro Skos. (…) Goulenn a reomp neuze digant ar strollegezhioù tiriadel hag ar Stad e vefe roet deomp evit gwarantiñ ur gwir dazont d’ar brezhoneg : an tu da gaout (…) 15 eurvezh programmoù nevez a galite e brezhoneg bep sizhun. Pellarvesterien ar programmoù-se a ranko gallout dibab kaout istitloù e brezhoneg, galleg pe istitl ebet. Ar goulenn-se n’eo ket tamm ebet utopik ! Kaset eo gant tud a vicher a labour e bed ar mediaoù e Breizh hag e brezhoneg. » *

Reizh eo raktres « TV TASMANT » ha n’emañ ket er-maez a daol. N’eo ket ur raktres faltazius ! Kavout a ra deomp e ranker broudañ ur seurt raktres evit ma teufe da wir. Poent eo stourm da vat evit sevel ur servij publik kleweled e Breizh 5 departamant, hag a rofe ur plas bras d’ar brezhoneg. Poent eo gouzout peseurt kleweled brezhoneg a fell deomp a stourm evitañ didruez ! N’eo ket en ur gestal bruzun digant ar « pennoù bras » e c’hounezimp met en ur sevel ur c’heñver nerzh, en ur atahinañ an dud o deus ar galloud hag an arc’hant…hag e giz-se rediañ anezho da blegañ !

Evel a lavare Youenn Gwernig
« Les droits qu’on a ça s’demande pas, les droits qu’on a on les prendra ! »
.

* « Huchadeg evit ur c’hleweled en hor yezh ! » Gouere 2009.

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LUTTONS POUR UN AUDIOVISUEL EN BRETON DIGNE DE CE NOM
DANS UNE BRETAGNE REUNIFIEE !

Nous appelons tous les militants et sympathisants à venir à Plouneour-Menez le dimanche 8 Juin pour participer à la marche organisée par Ai’ta et afin de fêter l’anniversaire de l’explosion de l’antenne du Roc’h Tredudon, menée par le Front de Libération de la Bretagne en 1974. Par cette attentat le FLB dénoncait alors l’absence quasi totale de la langue bretonne dans les médias et faisait exploser le relais de la propagande gaulliste en Bretagne.

A part les têtes qui gouvernent…qu’est ce qui a changé depuis ? Pas grand chose !

– La langue bretonne n’est pas officielle en Bretagne et n’est pas près de l’être
– Il n’existe aucune radio nationale émettant sur l’ensemble du territoire breton
– Le nombre d’heures de breton à la télé est insignifiant
– Les habitants du Pays Nantais sont privés d’émissions en breton depuis des années

Que voulons-nous ?

– Langue bretonne officielle de Brest à Clison
– Une radio nationale émettant sur toute la Bretagne
…Un audiovisuel en breton de qualité ! Sur les 5 départements bretons !

Un audiovisuel en langue bretonne ? Oui, mais lequel ? Pour gagner il faut savoir ce qu’on veut et lutter !

En 2009 le projet « TV TASMANT » proposait ceci :

« Sur les 165 milions collectés [pour la redevance audiovisuelle] en Bretagne, moins de 40 milions environ sont distribués au pays. Cela représente donc 120 milions d’euros donnés à l’audiovisuel à Paris par la Bretagne. (…) La création de véritables programmes de télévision en breton est l’une des solutions pour normaliser, diffuser le breton. Les expériences galloises, irlandaises, basques, catalanes et plus récemment écossaises sur ce sujet sont sans équivoque. Cette demande qui consiste en un réel investissement dans l’audiovisuel breton n’est donc pas une demande d’aumône. Il faut que notre culture s’exprime et les moyens existent. Réclamons ce qui nous est du pour que nos langues aient une chance de s’exprimer et de vivre ! (…) Nous réclamons ainsi de la part des collectivités territoriales et de l’Etat qu’il nous soit accordé (…) 15h par semaine d’émissions télévisées de qualité en langue bretonne. Les téléspectateurs de ces différents programmes devront avoir le choix d’avoir des sous-titres en breton, français ou pas de sous-titres. Cette demande n’est absolument pas utopique ! Elle est formulée par des professionnels oeuvrant dans le domaine des médias en Bretagne. » *

Le projet de « TV TASMANT » est tout à fait légitime et réalisable. Nous pensons que l’ensemble des groupes luttant pour la langue bretonne devrait porter ce projet et mener de front une lutte de désobéissance civile radicale pour construire un véritable service public de l’audiovisuel dans une bretagne réunifiée, faisant toute sa place à la langue bretonne. La lutte pour une télévision en breton n’a pas fait un pas depuis des années. Il est temps de formuler des objectifs clairs et réalisables, de faire pression sur ceux qui on le pouvoir et l’argent et de construire un rapport de force favorable aux militants de la langue bretonne.

Comme disait le poète Youenn Gwernig
« Les droits qu’on a ça s’demande pas, les droits qu’on a on les prendra ! »

* « Pour un audiovisuel en breton digne de ce nom ! » Juillet 2009.


Rassemblement samedi pour une chaine publique bilingue sur les 5 départements bretons

06/02/2013

RASSEMBLEMENT SAMEDI 9 FEVRIER devant les locaux de France 3 à Nantes (Rennes et Brest aussi), 15h précise, 2 rue Gaetan RONDEAU

Capture

L’APPEL / AR GALV E BREZHONEG

Au mois de décembre dernier des salariés de France 3 Bretagne lançaient une pétition pour dénoncer la diminution dramatique de l’information et des programmes locaux et régionauxsur les antennes de la chaine. Leur demande est un statut équivalent à celui que pourrait avoir France 3 via stella en Corse intégrant notamment la production et la diffusion en langue bretonne. Un mois après cette pétition a réuni des milliers de signatures.

Le 14 décembre dernier le Conseil Régional de Bretagne  votait un vœu en faveur « d’un véritable service régional l’audiovisuel sur les 5 départements, financé pour part par la redevance perçue en Bretagne ».

Dans le cadre du « débat sur la décentralisation » de ces derniers mois, la ministre de la culture et de la communication, Aurélie Filippetti a plusieurs fois été interpellée sur le sujet, par les associations de la société civile, comme le collectif « du Breton dans ma télé » ou des élus locaux.

Au moment où la ministre discute des grandes orientations de France Télévision avec  le directeur de France télévision, M. Pflimlin , et notamment de la question de la régionalisation de France 3, 24 parlementaires des 5 départements bretons viennent de signer un texte pour la création de chaines régionales bilingues publiques de plein exercice.

En tant qu’association et membre de la société civile nous avons notre mot à dire sur ce sujet. La redevance prélevée en Bretagne doit aussi servir à produire et diffuser  de manière conséquente de l’information et des sujets qui concernent notre territoire. Ceci est le  meilleure moyen de le faire vivre et de permettre aux salariées de l’audiovisuel de vivre et  travailler en Bretagne. Nous, associations de la société civile en Bretagne avons décidé de soutenir les salariés de France 3 et de demander une vraie chaine publique pour l’ensemble de la Bretagne, Loire-Atlantique incluse, où le breton a d’ailleurs été supprimé des antennes en 2002.

Alors que le gouvernement prépare un nouvel acte de la décentralisation, il est important de se mobilise sur ce genre de sujet comme nous l’avons fait le 15 décembre dernier à Morlaix, pour réclamer les possibilités d’une vraie vie sociale, démocratique et politique à l’échelle des cinq départements bretons.

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Respont 44=BREIZH da heul kemennadenn AI’TA / Réponse de 44=BREIZH suite au communiqué d’AI’TA

29/03/2012

Gervel a ra 44=BREIZH da vanifestiñ Disadorn e Kemper, evit ma vo doujet d’hor yezhoù war dachenn Breizh a-bezh. Kemeret e vo perzh neuze d’ar genstrivadeg aozet gant Ai’ta… Taolit ur sell ouzh ar video !

Le collectif 44=BREIZH appelle à manifester ce samedi à Quimper pour que nos langues soient respectées sur les 5 départements bretons. Nous participerons donc au concours lancé par Aï’ta… Regardez donc la video ci-dessous :


Diffusion des « Prizioù » à Saint-Nazaire dimanche ! Skignet ‘vo ar « Prizioù » e Sant-Nazer Disul !

27/01/2012

E galleg dindan / En français plus bas


Ar bodad « Brezhoneg ‘barzh an tele ! » a ro emgav da 10e50 d’ar Sul 29 a viz Genver e Kafedi « La Marine » e Sant-Nazer. Ar c’hafedi-mañ ‘zo sklaer e vennozhioù keñver Breizh hag identelezh Sant-Nazer. Lec’hiet eo e-tal poull ar porzh (7, bali ar gêr kozh).
Ar bodad « Brezhoneg ‘barzh an tele ! » a stourm a-gevret gant Ajañs Sevenadurel Breizh Morvan Lebesque abaoe ur bloavezh evit ma vefe skignet adarre abadennoù e brezhoneg e Liger-Atlantel. Chomet e oa a-sav an abadennoù da heul ur bolitikerezh aozet gant François Fillon. Daoust d’an abegoù teknikel a oa bet roet gant F3 Roazhon e weler mat n’eo nemet un abeg toull evit chom hep skignañ brezhoneg war dachenn Liger-Atlantel… Koulskoude e oant bet skignet digudenn gant ar memes skingaser e-pad 30 vloaz !

Un dra vat ‘vefe ma tistrofe abadennoù F3 e Liger-Atlantel evit gwelaat plas ar brezhoneg er mediaoù.
(Sed amañ ur ganaouenn bet savet gant Bernez Tangi ha Yon Gouez evit sevel a-enep d’an nebeut a eurvezhioù brezhoneg er skinwel e rannvro Breizh hag an disparti gant Liger-Atlantel) :

An emgav-mañ a vo un degouezh da zegas da soñj d’ar bolitikourien ha da F3 ne c’hell ket padout ken .
Ar bloaz tremenet e oa deuet d’ar c’hafedi an nazerian Philippe Grosvalet evit harpañ « Brezhoneg ‘barzh an tele !« . D’ar mare-mañ ne oa ket c’hoazh Prezidant Kuzul Departamant Liger-Atlantel…

Le collectif « Du breton dans ma télé » donne rendez-vous Dimanche 29 janvier 2012 à 10h50 au café de la Marine à Sant-Nazer / Saint-Nazaire. Ce café, qui affiche clairement l’identité bretonne nazairienne, est situé face au bassin du port de Saint-Nazaire au 7 avenue de la vieille ville.
Le collectif « Du breton dans ma télé » mène depuis un an avec l’aide de l’Agence Culturelle Bretonne de Naoned / Nantesune action pour le rétablissement en Loire-Atlantique des émissions télévisées en langue bretonne, interrompues depuis septembre 2002 sur intervention politique de François Fillon. On le voit bien, les raisons techniques invoquées par F3 Rennes pour refuser le rétablissement des émissions en breton ne sont qu’un prétexte sachant que pendant plus de 30 ans avec le même émetteur cela ne posa alors aucun problème.

Le rétablissement de ces émissions améliorerait sensiblement l’environnement médiatique vis à vis de la langue bretonne.
(Voir à ce sujet la chanson réalisée par Bernez Tangi et Yon Gouez afin de dénoncer le peu d’heures de breton à la TV en région administrative Bretagne et la coupure totale en Loire-Atlantique.)

Ce rendez-vous dans la 4e ville de Bretagne sera l’occasion de rappeler à F3 et aux politiques que cette situation inique ne peut plus durer.
En 2011, le Nazairien Philippe Grosvalet et futur président du Conseil Général de Loire-Atlantique était venu au café de la Marine apporter son soutien au collectif « Du breton dans ma télé« …


44=BZH : Ur fest-noz skoazell e Enorzh !

26/10/2011

Setu amañ ur pennad deuet ‘maez ‘barzh ar gelaouenn YA ! n°334.
Ken disadorn !


D’ar Sadorn 29 a viz Here 2011 e vo aozet ur fest-noz gant 44=Breizh hag ar gevredigezh Enorzh. Pal ar Fest-Noz eo skoazell an holl re o deus bet kudennoù gant ar justis evit abegoù liammet d’an adunanidigezh : en o zouez e oa bet tapet 6 den yaouank evit livadurioù a-enep da «Broioù-al-Liger».
Da heul ar prosez diwezhañ e oa bet goulennet diganto paeañ kazi 30.000 € a dell-kastiz…

Livadurioù «44=BZH» pe c’hoazh «Naoned e Breizh» a vez implijet ingal evit skeudennaouiñ stourm an adunanidigezh. Ouzhpenn d’ar vanifestadegoù niverus ez eo al livadurioù un doare efedus da lakaat ar gaoz war ar sujed ha da dalañ ouzh propaganda koustus «Broioù al Liger». Miliadoù pe zoken milionoù a euroioù a vez dispignet bep bloaz gant rannvro «PdL» evit ober bruderezh, hag anat eo n’eus ket kalz a zoareoù all da enebiñ outañ… Met ma vez efedus an doareoù-mañ ez int risklus a-wechoù  evit stourmerien 44=Breizh, ha dav eo d’an holl bezañ kengred pa erru mare an harzadegoù hag ar prosezoù.
Abaoe krouidigezh ar bodad 44=BREIZH e 2008 ez eus bet 12 stourmer yaouank barnet ha meur a brosez da heul. Hiziv-an-deiz n’eo ket echu an afer evit 6 anezho, rak kazi 30.000 € a vez goulennet diganto evit un nebeut livadurioù hepken ! Dav eo neuze kenderc’hel da stourm ha skoazell anezho gant doareoù liesseurt, en ur aozañ degouezhioù ispisial da skouer.

Startijenn, IMG, Digresk hag Al  Loar Zu o skoazell 44=BREIZH hag ar re zo lakaet tamall warno !

Goude «Festival Naoned Calling» ar bloavezhioù tremenet ez eo bet dibabet gant 44=BREIZH cheñch doare un tamm en ur aozañ ur Fest-noz. Met un nozvezh stourm e vo memestra, ha rock’n’roll a-walc’h an doare da welet ar sonerezh hengounel gant ar 4 strollad o deus asantet dont da seniñ.
Gant IMG e vo kinniget ar bladenn nevez «Difennet eo skopañ Gallo !» : ur meskaj plijus gant ska ha reggae, punk-rock ha kanaouennoù hengounel ! Kanet e vez ganto e gallaoueg war temoù a-bep-seurt, a-enep d’an OGK pe evit difenn ar dud dibaper da skouer.
Ar strollad Startijenn — hag a zo brudet-mat dija ! — a zeuio ivez ‘ba Bro-Naoned, goude bezañ bet en Alamagn, en Izel-Vroioù, e Slovakia pe c’hoazh e Malezia ! Teir fladenn a zo bet graet ganto dija hag ur toullad prizioù o deus rastellet a-drugarez d’o zammoù hengounel adkempennet gant luskoù nerzhus.
Meskajoù rock-elektro ha dañsoù hengounel deus Breizh-Izel ha Breizh-Uhel a vo kinniget deomp gant Digresk, ur strollad savet bloaz ‘zo hepken hag a ra berzh dija. Ar bladenn gentañ «Alkemi» a vo kinniget ganto e Enorzh, goude bezañ bet kinniget e Yaouank e Roazhon hag er Gouel Etre-Keltiek en Oriant !
Ur strollad deus Bro-Naoned a c’helloc’h gwelet war al leurenn ivez : Al Loar Zu. Krouet eo bet ar strollad 8 vloaz ‘zo hag abaoe e meskont sonioù hengounel ha mekanikoù… Mard oc’h plijet gant ar vreudeur Morvan ha Metallica e vioc’h plijet ivez gant Al Loar Zu !

D’ar Sadorn 29 a viz Here adalek 8 eur noz, e Sal an Dudioù e Enorzh (25 km e hanternoz Naoned).
Mont e-barzh : 7 €. Standoù kevredigezhel, boued hag evajoù war al lec’h.
Titouroù ouzhpenn : www.44breizh.com pe http://enorzh.over-blog.com/


Langue bretonne à la TV : « jamais le breton n’a eu une telle place »… et la Loire-Atlantique ??

29/09/2011
En français plus bas.
Un nebeut devezhioù zo e oa kinniget gant Frañs 3 kael ar programmoù e brezhoneg. D’ar mare-se e oa menneget ar c’henlabour etre Frañs 3 hag ar chadennoù TV lec’hel : TVR35 (Roazhon), Tébéo (Brest) ha TyTélé (An Oriant).
« Jamais le breton n’a eu une telle place » a voe neuze diskleriet gant Bernez Rouz, rener an abadennoù e brezhoneg.
Souezhet omp gant komzoù Bernez Rouz, rak n’eus abadenn brezhoneg ken e departamant brasañ Breizh abaoe 2002 ! En ur lâr an dra-se e tisparti Bernez Rouz tud Liger-Atlantel eus Breizh ha kevredigezhoù evel «Brezhoneg ‘barzh an tele».

Laouen ‘vefemp da c’houlenn digant rener an abadennoù e brezhoneg perak n’eus ket bet ur c’henlabour gant TéléNantes, da skouer. Pe neuze e vefe echuet da vat ar raktresoù e brezhoneg evit departamant Liger-Atlantel ?

Goulenn a reomp digant Kuzul-Meur 44 (a ro arc’hant da dTélénantes) sikour ar c’hleweled e brezhoneg e Liger-Atlantel.
Da Guzul Rannvro Breizh e c’houlennomp sikour ivez, e-keñver an divizoù kemeret diwar-benn an adunvanidigezh ha sevenadur Breizh e Liger-Atlantel : dav eo d’ar Rannvro sikour evit diorren ar c’hleweled e brezhoneg e Liger-Atlantel.

Titouroù :
http://fr-fr.facebook.com/pages/Du-Breton-dans-ma-tele

Il y a quelques jours était présentée la nouvelle grille des programmes en langue bretonne par France 3. À cette occasion était annoncée une collaboration entre France 3 et les chaines de télé locales TVR35 (Rennes), Tébéo (Brest) et TyTélé (Lorient).
Le directeur des émissions en langue bretonne, Bernez Rouz, a aussi déclaré : « Jamais le breton n’ a eu une telle place ».
Nous sommes très étonnés de ces propos. En effet, depuis 2002, les émissions en langue bretonne ont été supprimées dans le plus peuplé des départements breton. Par ces propos, Bernez Rouz discrimine les habitants de Loire-Atlantique et les associations nantaises œuvrant pour le retour de  la diffusion d’émissions en langue bretonne en Loire-Atlantique (Du breton dans ma télé).

Nous aimerions demander à Bernez Rouz quelques explications. La Loire-Atlantique a t-elle été définitivement abandonnée des émissions en langue bretonne ? Y a t-il eu tentative de travail avec TéléNantes ?

Nous demandons au Conseil Général de Loire-Atlantique, qui subventionne TéléNantes, de promouvoir la création audiovisuelle en langue bretonne dans notre département. Suite aux résolutions prises par la région Bretagne en matière culturelle et sur l’unité territoriale de la Bretagne, nous demandons à celle-ci d’appuyer cette aide à la création audiovisuelle en langue bretonne en Loire-Atlantique.

Pour plus de renseignements :
https://www.facebook.com/pages/Du-Breton-dans-ma-tele
Les émissions « Bali Breizh » ou encore « Mouchig Dall » feront-elles
enfin leur apparition sur les télévisions de Loire-Atlantique ?