STOURMOMP EVIT UR C’HLEWELED BREZHONEK EUS AN DIBAB EN UR VREIZH ADUNANET !

03/06/2014

en français plus bas

Gervel a reomp an holl dud da vont da Blouneour-Menez d’ar Sul 8 a viz Mezheven evit en em vodañ asambles gant stourmerien Ai’ta hag evit lidañ deiz-ha-bloaz tarzhadenn Roc’h Tredudon, graet gant an FLB e 1974. Gant an taol-kaer-se e lakae an FLB war wel plas dister ar brezhoneg er mediaoù en ur lakaat da darzhañ benveg ar propaganda golist e Breizh.

Hag a nevez abaoe an deiziad-se ? Nebeut a dra e gwirionez !

– N’eo ket ofisiel ar Brezhoneg e Breizh ha pell eo a vezañ
– N’eus radio ebet a c’hell bezañ selaouet outañ penn-da-benn da Vreizh
– Ouzhpenn reuzeudik eo plas ar brezhoneg e-barzh an tele
– N’eus abadenn skinwel vrezhonek ebet evit tud Bro Naoned

Petra a fell deomp ?

– Brezhoneg yezh ofisiel eus Brest da Glison
– Ur radio broadel hollvrezhonek penn-da-benn da Vreizh
…Ur c’hleweled brezhonek eus an dibab ! Hag evit tud Bro Naoned ivez !

Evit kaout ur c’hleweled brezhonek a-zoare…poent kaout goulennoù resis ha krediñ stourm evito !

E 2009 e oa deuet war wel « TV TASMANT », setu ar pezh a lavare ar strollad :

« Diwar ar 165 million dastumet e Breizh [evit an taos skinwel], nebeutoc’h evit 40 million a vez dasparzhet er vro. Kement-mañ a dalv e vez roet 120 million d’ar c’hleweled e Pariz gant ar Vretoned. (…) Unan eus an diskoulmoù evit skignañ hor yezh hag evit he normaladur eo krouidigezh programmoù skinwel e brezhoneg. Prouet eo bet an dra-se gant arnodoù Kembre, Iwerzhon, Euskal Herria, Catalunyà ha nevez zo Bro Skos. (…) Goulenn a reomp neuze digant ar strollegezhioù tiriadel hag ar Stad e vefe roet deomp evit gwarantiñ ur gwir dazont d’ar brezhoneg : an tu da gaout (…) 15 eurvezh programmoù nevez a galite e brezhoneg bep sizhun. Pellarvesterien ar programmoù-se a ranko gallout dibab kaout istitloù e brezhoneg, galleg pe istitl ebet. Ar goulenn-se n’eo ket tamm ebet utopik ! Kaset eo gant tud a vicher a labour e bed ar mediaoù e Breizh hag e brezhoneg. » *

Reizh eo raktres « TV TASMANT » ha n’emañ ket er-maez a daol. N’eo ket ur raktres faltazius ! Kavout a ra deomp e ranker broudañ ur seurt raktres evit ma teufe da wir. Poent eo stourm da vat evit sevel ur servij publik kleweled e Breizh 5 departamant, hag a rofe ur plas bras d’ar brezhoneg. Poent eo gouzout peseurt kleweled brezhoneg a fell deomp a stourm evitañ didruez ! N’eo ket en ur gestal bruzun digant ar « pennoù bras » e c’hounezimp met en ur sevel ur c’heñver nerzh, en ur atahinañ an dud o deus ar galloud hag an arc’hant…hag e giz-se rediañ anezho da blegañ !

Evel a lavare Youenn Gwernig
« Les droits qu’on a ça s’demande pas, les droits qu’on a on les prendra ! »
.

* « Huchadeg evit ur c’hleweled en hor yezh ! » Gouere 2009.

skritell-boum-aita_w600

LUTTONS POUR UN AUDIOVISUEL EN BRETON DIGNE DE CE NOM
DANS UNE BRETAGNE REUNIFIEE !

Nous appelons tous les militants et sympathisants à venir à Plouneour-Menez le dimanche 8 Juin pour participer à la marche organisée par Ai’ta et afin de fêter l’anniversaire de l’explosion de l’antenne du Roc’h Tredudon, menée par le Front de Libération de la Bretagne en 1974. Par cette attentat le FLB dénoncait alors l’absence quasi totale de la langue bretonne dans les médias et faisait exploser le relais de la propagande gaulliste en Bretagne.

A part les têtes qui gouvernent…qu’est ce qui a changé depuis ? Pas grand chose !

– La langue bretonne n’est pas officielle en Bretagne et n’est pas près de l’être
– Il n’existe aucune radio nationale émettant sur l’ensemble du territoire breton
– Le nombre d’heures de breton à la télé est insignifiant
– Les habitants du Pays Nantais sont privés d’émissions en breton depuis des années

Que voulons-nous ?

– Langue bretonne officielle de Brest à Clison
– Une radio nationale émettant sur toute la Bretagne
…Un audiovisuel en breton de qualité ! Sur les 5 départements bretons !

Un audiovisuel en langue bretonne ? Oui, mais lequel ? Pour gagner il faut savoir ce qu’on veut et lutter !

En 2009 le projet « TV TASMANT » proposait ceci :

« Sur les 165 milions collectés [pour la redevance audiovisuelle] en Bretagne, moins de 40 milions environ sont distribués au pays. Cela représente donc 120 milions d’euros donnés à l’audiovisuel à Paris par la Bretagne. (…) La création de véritables programmes de télévision en breton est l’une des solutions pour normaliser, diffuser le breton. Les expériences galloises, irlandaises, basques, catalanes et plus récemment écossaises sur ce sujet sont sans équivoque. Cette demande qui consiste en un réel investissement dans l’audiovisuel breton n’est donc pas une demande d’aumône. Il faut que notre culture s’exprime et les moyens existent. Réclamons ce qui nous est du pour que nos langues aient une chance de s’exprimer et de vivre ! (…) Nous réclamons ainsi de la part des collectivités territoriales et de l’Etat qu’il nous soit accordé (…) 15h par semaine d’émissions télévisées de qualité en langue bretonne. Les téléspectateurs de ces différents programmes devront avoir le choix d’avoir des sous-titres en breton, français ou pas de sous-titres. Cette demande n’est absolument pas utopique ! Elle est formulée par des professionnels oeuvrant dans le domaine des médias en Bretagne. » *

Le projet de « TV TASMANT » est tout à fait légitime et réalisable. Nous pensons que l’ensemble des groupes luttant pour la langue bretonne devrait porter ce projet et mener de front une lutte de désobéissance civile radicale pour construire un véritable service public de l’audiovisuel dans une bretagne réunifiée, faisant toute sa place à la langue bretonne. La lutte pour une télévision en breton n’a pas fait un pas depuis des années. Il est temps de formuler des objectifs clairs et réalisables, de faire pression sur ceux qui on le pouvoir et l’argent et de construire un rapport de force favorable aux militants de la langue bretonne.

Comme disait le poète Youenn Gwernig
« Les droits qu’on a ça s’demande pas, les droits qu’on a on les prendra ! »

* « Pour un audiovisuel en breton digne de ce nom ! » Juillet 2009.


Chaine publique bilingue sur les 5 départements bretons, la région PdL réplique !

06/02/2013

Il y a quelques jours la majorité du Conseil Régional des Pays de la Loire a fait adopter une subvention de 300 000 euros sur trois ans au profit de France 3 Pays de la Loire. Le texte stipule notamment que la chaîne publique « s’engage (…) à favoriser la compréhension des enjeux locaux, à rendre compte de la vie publique du territoire, à suivre les manifestations dans lesquelles la Région est impliquée … ». À France 3, le délégué régional, Alain Astarita, précise qu’il s’agit « d’une aide à la production de programmes nouveaux qui ne verraient pas le jour autrement, et hors info ».

J. Auxiette, président de la région PdL et farouche opposant de la réunificationd e la Bretagne.

J. Auxiette, président de la région PdL et farouche opposant de la réunification de la Bretagne.

Jacques Auxiette, président du CR PdL, se défend de toute volonté d’influence sur les médias. Néanmoins, nous constatons que cette subvention intervient alors que depuis plusieurs semaines la société civile, des élus et des salariés de France 3 se mobilisent pour une chaine régionale bilingue (breton-français) publique sur les 5 départements bretons, dont la Loire-Atlantique.

Alors que la région a adhéré en 2010 à l’Etablissement Public de Coopération Culturel en faveur de la langue bretonne (Ofis ar brezhoneg), dont le but est « la promotion et le développement du breton » en Bretagne et notamment en Loire-Atlantique, nous remarquons que cette aide de la région n’implique pas le soutien à la création et à la diffusion de programmes audiovisuels en langue bretonne en Loire-Atlantique. Pourtant, depuis l’arrêt en 2002 de la diffusion de programmes en langue bretonne par l’antenne de France 3 en Loire-Atlantique, plusieurs associations et personnalités, comme le collectif « du breton dans ma télé » ou le président du Conseil Général Philippe Grosvalet auprès de la ministre de la culture en novembre dernier, réclament la diffusion de programmes en breton en Loire-Atlantique.

Par cette nouvelle subvention, le conseil régional des Pays de la Loire tente une fois de plus de peser et d’assurer le découpage territorial actuel au sein des rédactions des principaux médias en Loire-Atlantique. Comment ne pas considérer que ce type de subvention vise à constituer un frein face à l’opportunité pour certains médias de présenter une information et des programmes dans le cadre d’une Bretagne à 5 départements ? Si le conseil régional vote une subvention de 900 000 euros pour France 3 Pays de la Loire, rappelons que ce sont des sommes équivalentes qui servent à la parution des différentes campagnes de communication de la région au sein de la presse papier, et notamment Ouest-France, rendant les quotidiens régionaux dépendant à l’entité qui doit aujourd’hui figurer comme leur principal annonceur.

Soyons présents, samedi 9 Février devant les locaux de France 3 Pays de la Loire, pour réclamer du breton sur les antennes en Loire-Atlantique et une vraie chaine régionale publique pour les 5 départements bretons.

JG evit 44=Breizh

YA-Skinwel-divyezehek-Breizh-2


Rassemblement samedi pour une chaine publique bilingue sur les 5 départements bretons

06/02/2013

RASSEMBLEMENT SAMEDI 9 FEVRIER devant les locaux de France 3 à Nantes (Rennes et Brest aussi), 15h précise, 2 rue Gaetan RONDEAU

Capture

L’APPEL / AR GALV E BREZHONEG

Au mois de décembre dernier des salariés de France 3 Bretagne lançaient une pétition pour dénoncer la diminution dramatique de l’information et des programmes locaux et régionauxsur les antennes de la chaine. Leur demande est un statut équivalent à celui que pourrait avoir France 3 via stella en Corse intégrant notamment la production et la diffusion en langue bretonne. Un mois après cette pétition a réuni des milliers de signatures.

Le 14 décembre dernier le Conseil Régional de Bretagne  votait un vœu en faveur « d’un véritable service régional l’audiovisuel sur les 5 départements, financé pour part par la redevance perçue en Bretagne ».

Dans le cadre du « débat sur la décentralisation » de ces derniers mois, la ministre de la culture et de la communication, Aurélie Filippetti a plusieurs fois été interpellée sur le sujet, par les associations de la société civile, comme le collectif « du Breton dans ma télé » ou des élus locaux.

Au moment où la ministre discute des grandes orientations de France Télévision avec  le directeur de France télévision, M. Pflimlin , et notamment de la question de la régionalisation de France 3, 24 parlementaires des 5 départements bretons viennent de signer un texte pour la création de chaines régionales bilingues publiques de plein exercice.

En tant qu’association et membre de la société civile nous avons notre mot à dire sur ce sujet. La redevance prélevée en Bretagne doit aussi servir à produire et diffuser  de manière conséquente de l’information et des sujets qui concernent notre territoire. Ceci est le  meilleure moyen de le faire vivre et de permettre aux salariées de l’audiovisuel de vivre et  travailler en Bretagne. Nous, associations de la société civile en Bretagne avons décidé de soutenir les salariés de France 3 et de demander une vraie chaine publique pour l’ensemble de la Bretagne, Loire-Atlantique incluse, où le breton a d’ailleurs été supprimé des antennes en 2002.

Alors que le gouvernement prépare un nouvel acte de la décentralisation, il est important de se mobilise sur ce genre de sujet comme nous l’avons fait le 15 décembre dernier à Morlaix, pour réclamer les possibilités d’une vraie vie sociale, démocratique et politique à l’échelle des cinq départements bretons.

YA-Skinwel-divyezehek-Breizh-2