Régionales : Le collectif 44=Breizh dénonce l’absence de débat sur la réunification et appelle à voter Gilles Denigot

03/12/2015

Un grave problème de désinformation et donc de démocratie :

En région Bretagne, le collectif a comptabilisé près d’une centaine de questions ou évocations de la réunification de la Loire-Atlantique à la région Bretagne dans les médias locaux et régionaux (Télégramme, OF, France3, radios, télés et hebdos locaux). 10 liste sur les 11 présentes y défendent la réunification, à des niveaux d’engagement divers. Au moins deux listes annoncent un référendum sur la réunification comme première mesure en cas de victoire en région Bretagne, et en Loire-Atlantique, Oui la Bretagne/Breizh Evel-just et Bretagne en luttes/Breizh O Stoum.

En Loire-Atlantique, c’est à dire dans la région administrative Pays de la Loire, deux listes ont mis la réunification de la Bretagne dans leur programme, « Choisir nos régions » et EELV. Mais, la question n’est jamais posée par les journalistes. Les quotidiens Presse-Océan et Ouest-France, ont évoqué à de rares occasions le sujet mais sans en faire un sujet de campagne. Malgré la réforme territoriale récente et la création des nouvelles région, le débat n’est pas évoqué. Pire, France 3 Pays de la Loire pose la question dans son portrait des candidats « comment mieux faire connaître la région ? », comme si la remise en cause de cette région n’existait pas. D’ailleurs la question est complètement absente du « grand débat » de 1h15 organisé par France 3 PdL.

La différence de traitement de l’information par les médias régionaux, et notamment la télé publique régionale, France 3, est très problématique. Notamment quand on sait que la région Pays de la Loire a financé un plan d’aide de 900 000 euros à France 3 PdL contre la valorisation des actions du conseil régional.

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Une carte alternative pour la réforme territoriale

Que dise les deux listes se positionnant sur l’unité de la Bretagne ?

Europe Écologie – Les Verts – Pays de la Loire, la fausse solution

La liste menée par Sophie Bringuy revendique la fusion Pays de la Loire-Bretagne, « avec une Loire-Atlantique bretonne ». Elle réclame « un renforcement immédiat des coopérations entre les deux régions : déplacements, agriculture, pêche, énergies marines, culture, littoral, … », « créons un plan de développement des langues régionales en particulier en Loire-Atlantique ». Elle propose un débat interrégional et un referendum dans les deux régions et la création d’un seul département breton à partir des cinq historiques, à l’intérieur de la région Grand Ouest. Nous les féliciterons de l’effort fait pour prendre la question territoriale en compte. Mais, à force de vouloir capter des voix tout en décidant de ne pas trancher réellement, ils en arrivent à proposer une solution sans doute pire que le découpage actuel.

Nous rappellerons d’abord que les différents sondages fait en Bretagne administrative montrent un net refus de la fusion avec les Pays de la Loire (94% ne souhaitent pas cette fusion), alors que la réunification avec la Loire-Atlantique est largement souhaitée. Cette fusion pourrait donc entraîner selon eux la création d’un seul département pour la Bretagne réunifiée. Mais cela équivaudrait à un grave déficit de moyens et de représentation pour les bretons avec un département de 4,5 millions d’habitants quand d’autres, dans la même région, en comporte seulement 300 000, comme la Mayenne. On imagine mal ces autres départements plutôt terriens et cette nouvelle région accepter de financer les politiques spécifiques du territoire breton (pêche, littoral, énergies marines, etc.). La création de ce département laisse d’autant plus dubitatif que le premier ministre à annoncer leur suppression à l’horizon 2021. Que restera-t-il de la Bretagne une fois la suppression des départements ? La situation ne serait pas viable sur le long terme. Au vue de la situation actuelle elle amènera à un certain moment la Bretagne à revendiquer les compétences et les capacités d’action d’une région, au minimum. Laissant ainsi les autres départements des Pays de la Loire dans l’expectative dès 2019, date à laquelle il ne sera plus possible pour les départements de changer de région.

Cette proposition paraît donc plus être une position visant à établir un consensus au sein de la liste EELV Pays de la Loire plutôt qu’à trouver une solution crédible à la problématique. D’autant que EELV en Bretagne administrative parle de la réunification comme une solution face au « risque d’un Grand Ouest »

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Gilles Denigot, la cohérence et la démocratie

Gilles Denigot, candidat de la liste « Choisir nos régions – Réunifier la Bretagne », est la seule liste à proposer une réelle solution à la problématique territoriale. Son credo est simple, demander à la population de se positionner sur une proposition de redécoupage voulu tant par la région Bretagne que par la région Centre-Val de Loire. C’est à dire une position de consensus, qui contourne le blocage organisé par le conseil régional des Pays de la Loire en consultant la population. C’est une solution démocratique qui offre une véritable alternative aux habitants des autres départements des Pays de la Loire, trop souvent maintenus hors du débat territorial.

Alors que les militants du collectif se sont fortement investis dans la campagne de votation de la plateforme DIBAB, c’est avec une certaine satisfaction que nous voyons les propositions faites par celle-ci reprises par un candidat aux élections  :

_ Consultation de la population sur la réunification et la création d’une Assemblée de Bretagne fusionnant les cinq départements et la région.

Si la Bretagne doit devenir une collectivité unique, il serait malvenu de ne pas poser en même temps la question de la modification des limites régionales, alors que celles-ci ont été rebattues partout ailleurs. De plus, cette collectivité doit disposer du maximum de compétences pour mettre en place les politiques structurelles nécessaires à la Bretagne.
Enfin, la réunification permettra aux habitants des autres départements des Pays de la Loire de pouvoir se déterminer sur la composition de régions cohérentes, sans que celle-ci soit perturbée par la problématique bretonne.

Le collectif 44=Breizh appelle donc à voter en masse pour la liste menée par Gilles Denigot et Anne-Claire Quiviger (Liste « Choisir nos régions & réunifier la Bretagne« ).


Chaine publique bilingue sur les 5 départements bretons, la région PdL réplique !

06/02/2013

Il y a quelques jours la majorité du Conseil Régional des Pays de la Loire a fait adopter une subvention de 300 000 euros sur trois ans au profit de France 3 Pays de la Loire. Le texte stipule notamment que la chaîne publique « s’engage (…) à favoriser la compréhension des enjeux locaux, à rendre compte de la vie publique du territoire, à suivre les manifestations dans lesquelles la Région est impliquée … ». À France 3, le délégué régional, Alain Astarita, précise qu’il s’agit « d’une aide à la production de programmes nouveaux qui ne verraient pas le jour autrement, et hors info ».

J. Auxiette, président de la région PdL et farouche opposant de la réunificationd e la Bretagne.

J. Auxiette, président de la région PdL et farouche opposant de la réunification de la Bretagne.

Jacques Auxiette, président du CR PdL, se défend de toute volonté d’influence sur les médias. Néanmoins, nous constatons que cette subvention intervient alors que depuis plusieurs semaines la société civile, des élus et des salariés de France 3 se mobilisent pour une chaine régionale bilingue (breton-français) publique sur les 5 départements bretons, dont la Loire-Atlantique.

Alors que la région a adhéré en 2010 à l’Etablissement Public de Coopération Culturel en faveur de la langue bretonne (Ofis ar brezhoneg), dont le but est « la promotion et le développement du breton » en Bretagne et notamment en Loire-Atlantique, nous remarquons que cette aide de la région n’implique pas le soutien à la création et à la diffusion de programmes audiovisuels en langue bretonne en Loire-Atlantique. Pourtant, depuis l’arrêt en 2002 de la diffusion de programmes en langue bretonne par l’antenne de France 3 en Loire-Atlantique, plusieurs associations et personnalités, comme le collectif « du breton dans ma télé » ou le président du Conseil Général Philippe Grosvalet auprès de la ministre de la culture en novembre dernier, réclament la diffusion de programmes en breton en Loire-Atlantique.

Par cette nouvelle subvention, le conseil régional des Pays de la Loire tente une fois de plus de peser et d’assurer le découpage territorial actuel au sein des rédactions des principaux médias en Loire-Atlantique. Comment ne pas considérer que ce type de subvention vise à constituer un frein face à l’opportunité pour certains médias de présenter une information et des programmes dans le cadre d’une Bretagne à 5 départements ? Si le conseil régional vote une subvention de 900 000 euros pour France 3 Pays de la Loire, rappelons que ce sont des sommes équivalentes qui servent à la parution des différentes campagnes de communication de la région au sein de la presse papier, et notamment Ouest-France, rendant les quotidiens régionaux dépendant à l’entité qui doit aujourd’hui figurer comme leur principal annonceur.

Soyons présents, samedi 9 Février devant les locaux de France 3 Pays de la Loire, pour réclamer du breton sur les antennes en Loire-Atlantique et une vraie chaine régionale publique pour les 5 départements bretons.

JG evit 44=Breizh

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Rassemblement samedi pour une chaine publique bilingue sur les 5 départements bretons

06/02/2013

RASSEMBLEMENT SAMEDI 9 FEVRIER devant les locaux de France 3 à Nantes (Rennes et Brest aussi), 15h précise, 2 rue Gaetan RONDEAU

Capture

L’APPEL / AR GALV E BREZHONEG

Au mois de décembre dernier des salariés de France 3 Bretagne lançaient une pétition pour dénoncer la diminution dramatique de l’information et des programmes locaux et régionauxsur les antennes de la chaine. Leur demande est un statut équivalent à celui que pourrait avoir France 3 via stella en Corse intégrant notamment la production et la diffusion en langue bretonne. Un mois après cette pétition a réuni des milliers de signatures.

Le 14 décembre dernier le Conseil Régional de Bretagne  votait un vœu en faveur « d’un véritable service régional l’audiovisuel sur les 5 départements, financé pour part par la redevance perçue en Bretagne ».

Dans le cadre du « débat sur la décentralisation » de ces derniers mois, la ministre de la culture et de la communication, Aurélie Filippetti a plusieurs fois été interpellée sur le sujet, par les associations de la société civile, comme le collectif « du Breton dans ma télé » ou des élus locaux.

Au moment où la ministre discute des grandes orientations de France Télévision avec  le directeur de France télévision, M. Pflimlin , et notamment de la question de la régionalisation de France 3, 24 parlementaires des 5 départements bretons viennent de signer un texte pour la création de chaines régionales bilingues publiques de plein exercice.

En tant qu’association et membre de la société civile nous avons notre mot à dire sur ce sujet. La redevance prélevée en Bretagne doit aussi servir à produire et diffuser  de manière conséquente de l’information et des sujets qui concernent notre territoire. Ceci est le  meilleure moyen de le faire vivre et de permettre aux salariées de l’audiovisuel de vivre et  travailler en Bretagne. Nous, associations de la société civile en Bretagne avons décidé de soutenir les salariés de France 3 et de demander une vraie chaine publique pour l’ensemble de la Bretagne, Loire-Atlantique incluse, où le breton a d’ailleurs été supprimé des antennes en 2002.

Alors que le gouvernement prépare un nouvel acte de la décentralisation, il est important de se mobilise sur ce genre de sujet comme nous l’avons fait le 15 décembre dernier à Morlaix, pour réclamer les possibilités d’une vraie vie sociale, démocratique et politique à l’échelle des cinq départements bretons.

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09/02/2013 : Rassemblements pour une télé publique bretonne bilingue / Manifestadeg evit un tele publik divyezhek evit ar Vretoned !

31/01/2013

E BREZHONEG DINDAN (EN BRETON CI-DESSOUS)

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RDV à 15h devant les locaux de France 3
à Brest, Nantes et Rennes

« Une chaîne humaine pour exiger une vraie chaîne de télé publique bilingue pour la Bretagne… comme en Corse ! »

Le projet de loi sur la décentralisation se met en place peu à peu. D’ici fin février, la direction de France 3, le Conseil Régional de Bretagne et l’État décideront de l’avenir du service public audiovisuel. En Bretagne, des voix s’élèvent pour réclamer une véritable chaîne de télévision publique bilingue, sur le modèle de Via Stella en Corse… Créée en 2006, celle-ci diffuse de nombreux programmes spécifiques à la vie locale et culturelle de l’île de Beauté. Pourquoi une telle chaîne, au service de la Bretagne et de ses habitants, ne pourrait-elle voir le jour chez nous ? Ce qui a été possible pour 300 000 Corses doit l’être pour 4,5 millions de Bretons !
C’est également une occasion majeure en ce qui concerne la langue bretonne, dont la place reste ridicule à l’écran (1h30 d’émission par semaine, et dont la Loire Atlantique est privée depuis 2002… à comparer avec les 168h hebdomadaires de catalan et de basque à la télé, ou même des 36h de gallois, ou des 28h de corse !) C’est aussi une possibilité pour donner sa place au gallo.
Cette nouvelle étape de la décentralisation est une chance à ne pas rater pour nous doter d’un outil moderne, essentiel à l’avenir de la langue bretonne, pour l’information et l’expression de l’ensemble de la société bretonne dans les domaines social, culturel, économique, politique sur les 5 départements bretons. Cette chaîne de télévision publique, largement ouverte à des partenariats avec les télévisions locales, les producteurs bretons mais aussi les autres médias, constituerait une avancée considérable. Elle est aujourd’hui à notre portée. A nous, Bretons, de nous mobiliser en force pour l’obtenir !
Nous voulons que cet événement soit à l’image de l’importante mobilisation de la société civile bretonne pour le droit à nos langues et culture, la décentralisation et la démocratie en Bretagne. Suite à la manifestation Deomp De’i de 12 000 personnes le 31 mars Mars 2012 à Quimper, et celle de 2000 personnes à Morlaix en décembre pour réclamer la réunification et plus de démocratie en Bretagne, cette nouvelle initiative doit amplifier le mouvement, et nous souhaitons y associer tous ceux, citoyens, élus, associations, syndicats, partis politiques qui se sentent concernés et mesurent l’enjeu d’un tel média pour notre langue et pour la Bretagne. Soyons nombreux à relayer cet appel et à participer à cette chaîne humaine à Brest, Nantes et Rennes le 9 février prochain !

Coordination pour une télévision bretonne :
Ai’ta !Kevre Breizh44=BREIZHBretagne Réunie

Contact organisation : ai.ta.breizh@gmail.com
Brest (06 31 18 17 71) – Naoned (06 12 30 67 15) – Roazhon (06 59 31 38 63)

Une-vraie-chaine-tv-bilingue-Bretagne-Brest-Nantes-RennesUr-gwir-chadenn-divyezhek-e-Breizh-Naoned-Roazhon-Brest

Emgav da 3 eur g.k. dirak burevioù Frañs 3
e Brest, Naoned ha Roazhon

« Ur chadennad tud evit goulenn groñs ur gwir chadenn dele bublik divyezhek evit Breizh… evel e Korsika ! »

Emañ ar raktres lezenn diwar-benn an digreizennañ o vezañ savet tamm-ha-tamm. Ac’hann da fin miz C’Hwevrer e tivizo renerezh Frañs 3, Kuzul Rannvro Breizh hag ar Stad peseurt dazont a vo d’ar c’hleweled er servij publik. Bezañ ez eus tud e Breizh o sevel o mouezhioù evit goulenn groñs ur gwir chadenn dele bublik divyezhek, war skwer Via Stella e Korsika. Gant houmañ, bet savet e 2006, e vez skignet abadennoù a-bep seurt hag a denn da vuhez tud bro Gorsika ha d’o sevenadur. Ma ‘z eo bet graet kement-mañ evit 300 000 a Gorsiz, perak ne vefe ket tu d’en ober evit ar 4,5 million a Vretoned, evit brasañ mad hor bro hag an dud a zo o chom enni ?
Evit ar brezhoneg eo un digarez dibar da wellaat plas hor yezh er skinwel, ken dister ma chom an traoù betek-hen (1e30 a abadennoù bep sizhun, ha c’hoazh ne vezont ket skignet e Liger-Atlantel ken abaoe 2002… da lakaat e-kichen ar 168 eurvezh a euskareg hag a gatalaneg skignet bep sizhun, pe c’hoazh ar 36 eurvezh a gembraeg, peotramant an 28 eurvezh a gorseg !) Un tu a vefe ivez da reiñ ur plas d’ar gallaoueg.
Arabat deomp c’hwitout war ar c’hammed nevez-mañ a vo war hent an digreizennañ. Ret eo deomp profitañ deus an degouezh evit gounit ur benveg modern hag a-bouez-ruz evit dazont ar brezhoneg, evit kelaouiñ ha reiñ ar gomz d’ar gevredigezh vreizhek war gement tachenn a zo, sokial, sevenadurel, ekonomikel, politikel war pemp departamant Breizh. Ur pezh pazenn war-raok a vefe graet gant ar chadenn skinwel-se, o kenlabourat gant an teleoù lec’hel, ar broduerien hag ar mediaoù all. Hiziv eo posubl tapet anezhi. Deomp-ni, Bretoned, d’en em vodañ ha da ziskouez hon nerzh evit bezañ trec’h !
Berzh o doa graet manifestadeg Deomp De’i e miz meurzh 2012 e Kemper evit difenn hor yezhoù hag hor sevenadur, gant 12 000 a dud, ha hini Montroulez gant 2 000 a dud e miz Kerzu evit goulenn an adunvaniñ ha muioc’h a zemokratelezh e Breizh. Fellout a ra deomp derc’hel ganti ha kreskiñ al luskad-se, o vodañ ar muiañ posubl a dud er vanifestadeg da zont, an holl sitoained, dilennidi, kevredigezhioù, sindikadoù, strolladoù politik, a gompren pegen pouezus eo ar benveg-mañ evit hor yezh hag evit Breizh… setu hor pal. Bezomp niverus-niverus o skignañ ar galv-mañ hag o kemer perzh er chadennad tud a vo e Brest, Naoned ha Roazhon d’an 9 a viz C’Hwevrer !

Kevredad evit ur skinwel breizhek :
Ai’ta !Kevre Breizh44=BREIZHBreizh Unvan

Darempred an aozadur : ai.ta.breizh@gmail.com
Brest (06 31 18 17 71) – Naoned (06 12 30 67 15) – Roazhon (06 59 31 38 63)


Diffusion des « Prizioù » à Saint-Nazaire dimanche ! Skignet ‘vo ar « Prizioù » e Sant-Nazer Disul !

27/01/2012

E galleg dindan / En français plus bas


Ar bodad « Brezhoneg ‘barzh an tele ! » a ro emgav da 10e50 d’ar Sul 29 a viz Genver e Kafedi « La Marine » e Sant-Nazer. Ar c’hafedi-mañ ‘zo sklaer e vennozhioù keñver Breizh hag identelezh Sant-Nazer. Lec’hiet eo e-tal poull ar porzh (7, bali ar gêr kozh).
Ar bodad « Brezhoneg ‘barzh an tele ! » a stourm a-gevret gant Ajañs Sevenadurel Breizh Morvan Lebesque abaoe ur bloavezh evit ma vefe skignet adarre abadennoù e brezhoneg e Liger-Atlantel. Chomet e oa a-sav an abadennoù da heul ur bolitikerezh aozet gant François Fillon. Daoust d’an abegoù teknikel a oa bet roet gant F3 Roazhon e weler mat n’eo nemet un abeg toull evit chom hep skignañ brezhoneg war dachenn Liger-Atlantel… Koulskoude e oant bet skignet digudenn gant ar memes skingaser e-pad 30 vloaz !

Un dra vat ‘vefe ma tistrofe abadennoù F3 e Liger-Atlantel evit gwelaat plas ar brezhoneg er mediaoù.
(Sed amañ ur ganaouenn bet savet gant Bernez Tangi ha Yon Gouez evit sevel a-enep d’an nebeut a eurvezhioù brezhoneg er skinwel e rannvro Breizh hag an disparti gant Liger-Atlantel) :

An emgav-mañ a vo un degouezh da zegas da soñj d’ar bolitikourien ha da F3 ne c’hell ket padout ken .
Ar bloaz tremenet e oa deuet d’ar c’hafedi an nazerian Philippe Grosvalet evit harpañ « Brezhoneg ‘barzh an tele !« . D’ar mare-mañ ne oa ket c’hoazh Prezidant Kuzul Departamant Liger-Atlantel…

Le collectif « Du breton dans ma télé » donne rendez-vous Dimanche 29 janvier 2012 à 10h50 au café de la Marine à Sant-Nazer / Saint-Nazaire. Ce café, qui affiche clairement l’identité bretonne nazairienne, est situé face au bassin du port de Saint-Nazaire au 7 avenue de la vieille ville.
Le collectif « Du breton dans ma télé » mène depuis un an avec l’aide de l’Agence Culturelle Bretonne de Naoned / Nantesune action pour le rétablissement en Loire-Atlantique des émissions télévisées en langue bretonne, interrompues depuis septembre 2002 sur intervention politique de François Fillon. On le voit bien, les raisons techniques invoquées par F3 Rennes pour refuser le rétablissement des émissions en breton ne sont qu’un prétexte sachant que pendant plus de 30 ans avec le même émetteur cela ne posa alors aucun problème.

Le rétablissement de ces émissions améliorerait sensiblement l’environnement médiatique vis à vis de la langue bretonne.
(Voir à ce sujet la chanson réalisée par Bernez Tangi et Yon Gouez afin de dénoncer le peu d’heures de breton à la TV en région administrative Bretagne et la coupure totale en Loire-Atlantique.)

Ce rendez-vous dans la 4e ville de Bretagne sera l’occasion de rappeler à F3 et aux politiques que cette situation inique ne peut plus durer.
En 2011, le Nazairien Philippe Grosvalet et futur président du Conseil Général de Loire-Atlantique était venu au café de la Marine apporter son soutien au collectif « Du breton dans ma télé« …


Langue bretonne à la TV : « jamais le breton n’a eu une telle place »… et la Loire-Atlantique ??

29/09/2011
En français plus bas.
Un nebeut devezhioù zo e oa kinniget gant Frañs 3 kael ar programmoù e brezhoneg. D’ar mare-se e oa menneget ar c’henlabour etre Frañs 3 hag ar chadennoù TV lec’hel : TVR35 (Roazhon), Tébéo (Brest) ha TyTélé (An Oriant).
« Jamais le breton n’a eu une telle place » a voe neuze diskleriet gant Bernez Rouz, rener an abadennoù e brezhoneg.
Souezhet omp gant komzoù Bernez Rouz, rak n’eus abadenn brezhoneg ken e departamant brasañ Breizh abaoe 2002 ! En ur lâr an dra-se e tisparti Bernez Rouz tud Liger-Atlantel eus Breizh ha kevredigezhoù evel «Brezhoneg ‘barzh an tele».

Laouen ‘vefemp da c’houlenn digant rener an abadennoù e brezhoneg perak n’eus ket bet ur c’henlabour gant TéléNantes, da skouer. Pe neuze e vefe echuet da vat ar raktresoù e brezhoneg evit departamant Liger-Atlantel ?

Goulenn a reomp digant Kuzul-Meur 44 (a ro arc’hant da dTélénantes) sikour ar c’hleweled e brezhoneg e Liger-Atlantel.
Da Guzul Rannvro Breizh e c’houlennomp sikour ivez, e-keñver an divizoù kemeret diwar-benn an adunvanidigezh ha sevenadur Breizh e Liger-Atlantel : dav eo d’ar Rannvro sikour evit diorren ar c’hleweled e brezhoneg e Liger-Atlantel.

Titouroù :
http://fr-fr.facebook.com/pages/Du-Breton-dans-ma-tele

Il y a quelques jours était présentée la nouvelle grille des programmes en langue bretonne par France 3. À cette occasion était annoncée une collaboration entre France 3 et les chaines de télé locales TVR35 (Rennes), Tébéo (Brest) et TyTélé (Lorient).
Le directeur des émissions en langue bretonne, Bernez Rouz, a aussi déclaré : « Jamais le breton n’ a eu une telle place ».
Nous sommes très étonnés de ces propos. En effet, depuis 2002, les émissions en langue bretonne ont été supprimées dans le plus peuplé des départements breton. Par ces propos, Bernez Rouz discrimine les habitants de Loire-Atlantique et les associations nantaises œuvrant pour le retour de  la diffusion d’émissions en langue bretonne en Loire-Atlantique (Du breton dans ma télé).

Nous aimerions demander à Bernez Rouz quelques explications. La Loire-Atlantique a t-elle été définitivement abandonnée des émissions en langue bretonne ? Y a t-il eu tentative de travail avec TéléNantes ?

Nous demandons au Conseil Général de Loire-Atlantique, qui subventionne TéléNantes, de promouvoir la création audiovisuelle en langue bretonne dans notre département. Suite aux résolutions prises par la région Bretagne en matière culturelle et sur l’unité territoriale de la Bretagne, nous demandons à celle-ci d’appuyer cette aide à la création audiovisuelle en langue bretonne en Loire-Atlantique.

Pour plus de renseignements :
https://www.facebook.com/pages/Du-Breton-dans-ma-tele
Les émissions « Bali Breizh » ou encore « Mouchig Dall » feront-elles
enfin leur apparition sur les télévisions de Loire-Atlantique ?

Abadenn Red an amzer diwar-benn Manifestadeg Breizh o stourm e Naoned (12/06/11)

15/06/2011

Setu amañ an abadenn skignet war F3 diwar-benn manifestadeg an 18 a viz Even e Naoned.

Voici l’émission « Red an amzer » diffusée sur F3 dans le cadre d’un reportage sur la manifestation du 18 juin à Nantes.