Régionales : Le collectif 44=Breizh dénonce l’absence de débat sur la réunification et appelle à voter Gilles Denigot

03/12/2015

Un grave problème de désinformation et donc de démocratie :

En région Bretagne, le collectif a comptabilisé près d’une centaine de questions ou évocations de la réunification de la Loire-Atlantique à la région Bretagne dans les médias locaux et régionaux (Télégramme, OF, France3, radios, télés et hebdos locaux). 10 liste sur les 11 présentes y défendent la réunification, à des niveaux d’engagement divers. Au moins deux listes annoncent un référendum sur la réunification comme première mesure en cas de victoire en région Bretagne, et en Loire-Atlantique, Oui la Bretagne/Breizh Evel-just et Bretagne en luttes/Breizh O Stoum.

En Loire-Atlantique, c’est à dire dans la région administrative Pays de la Loire, deux listes ont mis la réunification de la Bretagne dans leur programme, « Choisir nos régions » et EELV. Mais, la question n’est jamais posée par les journalistes. Les quotidiens Presse-Océan et Ouest-France, ont évoqué à de rares occasions le sujet mais sans en faire un sujet de campagne. Malgré la réforme territoriale récente et la création des nouvelles région, le débat n’est pas évoqué. Pire, France 3 Pays de la Loire pose la question dans son portrait des candidats « comment mieux faire connaître la région ? », comme si la remise en cause de cette région n’existait pas. D’ailleurs la question est complètement absente du « grand débat » de 1h15 organisé par France 3 PdL.

La différence de traitement de l’information par les médias régionaux, et notamment la télé publique régionale, France 3, est très problématique. Notamment quand on sait que la région Pays de la Loire a financé un plan d’aide de 900 000 euros à France 3 PdL contre la valorisation des actions du conseil régional.

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Une carte alternative pour la réforme territoriale

Que dise les deux listes se positionnant sur l’unité de la Bretagne ?

Europe Écologie – Les Verts – Pays de la Loire, la fausse solution

La liste menée par Sophie Bringuy revendique la fusion Pays de la Loire-Bretagne, « avec une Loire-Atlantique bretonne ». Elle réclame « un renforcement immédiat des coopérations entre les deux régions : déplacements, agriculture, pêche, énergies marines, culture, littoral, … », « créons un plan de développement des langues régionales en particulier en Loire-Atlantique ». Elle propose un débat interrégional et un referendum dans les deux régions et la création d’un seul département breton à partir des cinq historiques, à l’intérieur de la région Grand Ouest. Nous les féliciterons de l’effort fait pour prendre la question territoriale en compte. Mais, à force de vouloir capter des voix tout en décidant de ne pas trancher réellement, ils en arrivent à proposer une solution sans doute pire que le découpage actuel.

Nous rappellerons d’abord que les différents sondages fait en Bretagne administrative montrent un net refus de la fusion avec les Pays de la Loire (94% ne souhaitent pas cette fusion), alors que la réunification avec la Loire-Atlantique est largement souhaitée. Cette fusion pourrait donc entraîner selon eux la création d’un seul département pour la Bretagne réunifiée. Mais cela équivaudrait à un grave déficit de moyens et de représentation pour les bretons avec un département de 4,5 millions d’habitants quand d’autres, dans la même région, en comporte seulement 300 000, comme la Mayenne. On imagine mal ces autres départements plutôt terriens et cette nouvelle région accepter de financer les politiques spécifiques du territoire breton (pêche, littoral, énergies marines, etc.). La création de ce département laisse d’autant plus dubitatif que le premier ministre à annoncer leur suppression à l’horizon 2021. Que restera-t-il de la Bretagne une fois la suppression des départements ? La situation ne serait pas viable sur le long terme. Au vue de la situation actuelle elle amènera à un certain moment la Bretagne à revendiquer les compétences et les capacités d’action d’une région, au minimum. Laissant ainsi les autres départements des Pays de la Loire dans l’expectative dès 2019, date à laquelle il ne sera plus possible pour les départements de changer de région.

Cette proposition paraît donc plus être une position visant à établir un consensus au sein de la liste EELV Pays de la Loire plutôt qu’à trouver une solution crédible à la problématique. D’autant que EELV en Bretagne administrative parle de la réunification comme une solution face au « risque d’un Grand Ouest »

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Gilles Denigot, la cohérence et la démocratie

Gilles Denigot, candidat de la liste « Choisir nos régions – Réunifier la Bretagne », est la seule liste à proposer une réelle solution à la problématique territoriale. Son credo est simple, demander à la population de se positionner sur une proposition de redécoupage voulu tant par la région Bretagne que par la région Centre-Val de Loire. C’est à dire une position de consensus, qui contourne le blocage organisé par le conseil régional des Pays de la Loire en consultant la population. C’est une solution démocratique qui offre une véritable alternative aux habitants des autres départements des Pays de la Loire, trop souvent maintenus hors du débat territorial.

Alors que les militants du collectif se sont fortement investis dans la campagne de votation de la plateforme DIBAB, c’est avec une certaine satisfaction que nous voyons les propositions faites par celle-ci reprises par un candidat aux élections  :

_ Consultation de la population sur la réunification et la création d’une Assemblée de Bretagne fusionnant les cinq départements et la région.

Si la Bretagne doit devenir une collectivité unique, il serait malvenu de ne pas poser en même temps la question de la modification des limites régionales, alors que celles-ci ont été rebattues partout ailleurs. De plus, cette collectivité doit disposer du maximum de compétences pour mettre en place les politiques structurelles nécessaires à la Bretagne.
Enfin, la réunification permettra aux habitants des autres départements des Pays de la Loire de pouvoir se déterminer sur la composition de régions cohérentes, sans que celle-ci soit perturbée par la problématique bretonne.

Le collectif 44=Breizh appelle donc à voter en masse pour la liste menée par Gilles Denigot et Anne-Claire Quiviger (Liste « Choisir nos régions & réunifier la Bretagne« ).


Chaine publique bilingue sur les 5 départements bretons, la région PdL réplique !

06/02/2013

Il y a quelques jours la majorité du Conseil Régional des Pays de la Loire a fait adopter une subvention de 300 000 euros sur trois ans au profit de France 3 Pays de la Loire. Le texte stipule notamment que la chaîne publique « s’engage (…) à favoriser la compréhension des enjeux locaux, à rendre compte de la vie publique du territoire, à suivre les manifestations dans lesquelles la Région est impliquée … ». À France 3, le délégué régional, Alain Astarita, précise qu’il s’agit « d’une aide à la production de programmes nouveaux qui ne verraient pas le jour autrement, et hors info ».

J. Auxiette, président de la région PdL et farouche opposant de la réunificationd e la Bretagne.

J. Auxiette, président de la région PdL et farouche opposant de la réunification de la Bretagne.

Jacques Auxiette, président du CR PdL, se défend de toute volonté d’influence sur les médias. Néanmoins, nous constatons que cette subvention intervient alors que depuis plusieurs semaines la société civile, des élus et des salariés de France 3 se mobilisent pour une chaine régionale bilingue (breton-français) publique sur les 5 départements bretons, dont la Loire-Atlantique.

Alors que la région a adhéré en 2010 à l’Etablissement Public de Coopération Culturel en faveur de la langue bretonne (Ofis ar brezhoneg), dont le but est « la promotion et le développement du breton » en Bretagne et notamment en Loire-Atlantique, nous remarquons que cette aide de la région n’implique pas le soutien à la création et à la diffusion de programmes audiovisuels en langue bretonne en Loire-Atlantique. Pourtant, depuis l’arrêt en 2002 de la diffusion de programmes en langue bretonne par l’antenne de France 3 en Loire-Atlantique, plusieurs associations et personnalités, comme le collectif « du breton dans ma télé » ou le président du Conseil Général Philippe Grosvalet auprès de la ministre de la culture en novembre dernier, réclament la diffusion de programmes en breton en Loire-Atlantique.

Par cette nouvelle subvention, le conseil régional des Pays de la Loire tente une fois de plus de peser et d’assurer le découpage territorial actuel au sein des rédactions des principaux médias en Loire-Atlantique. Comment ne pas considérer que ce type de subvention vise à constituer un frein face à l’opportunité pour certains médias de présenter une information et des programmes dans le cadre d’une Bretagne à 5 départements ? Si le conseil régional vote une subvention de 900 000 euros pour France 3 Pays de la Loire, rappelons que ce sont des sommes équivalentes qui servent à la parution des différentes campagnes de communication de la région au sein de la presse papier, et notamment Ouest-France, rendant les quotidiens régionaux dépendant à l’entité qui doit aujourd’hui figurer comme leur principal annonceur.

Soyons présents, samedi 9 Février devant les locaux de France 3 Pays de la Loire, pour réclamer du breton sur les antennes en Loire-Atlantique et une vraie chaine régionale publique pour les 5 départements bretons.

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Que s’est-il vraiment passé à la région « Pays de la Loire » concernant le vœu anti-Réunification ?

01/02/2012

Le sujet n’aura été qu’effleuré, mais vendredi dernier, pour la deuxième fois depuis la création du Conseil Régional des Pays de la Loire, la question des limites territoriales de la région a été évoquée en session régionale. Le 21 juin 2001, le conseil régional des PdL avait réagi au vœu commun en faveur de la réunification du conseil régional de Bretagne administrative et du conseil général de Loire-Atlantique, survenu peu de temps avant une grande manifestation, par un vœu demandant l’organisation d’ «États Généraux du Grand Ouest». Resté sans suite, celui-ci exprimait la volonté des élus régionaux PdL de ne pas prendre en compte les volontés de création d’une région Bretagne à 5 départements, exprimés par les collectivités bretonne et la population. Encore une fois, le vœu déposé par le Nouveau Centre et l’Alliance Centriste aura mis en avant le projet de Grand Ouest comme étant un paravent à la Bretagne réunifiée, plutôt que l’existence d’une véritable dynamique entre régions B4 et PdL.

Jeudi 26 janvier, un vœu a été déposé au Conseil Régional des «Pays de la Loire» par le groupe Alliance Centriste -Nouveau Centre, et examiné le lendemain. Celui-ci a été rejeté par la majorité des conseillers régionaux. Nous livrons ci-suit notre analyse sur son contenu :

Laurent Gérault, à l’origine du vœu « anti-réunification »
(Alliance Centriste – Nouveau Centre)
  • Ce vœu était clairement déposé en opposition à l’amendement Le Fur-De Rugy déposé le 21 décembre dernier à l’assemblée nationale. Alors même que celui-ci avait été soutenu par un des conseillers régionaux et député du groupe AC-NC, Michel Hunault. Ce n’est pas un vœu de proposition, mais plutôt de réaction.
  • Nous soulignons que ce vœu revendique pour les «Pays de la Loire» le «pouvoir de s’autodéterminer». Dans ce contexte, rien d’étonnant à ce que nous appelions les élus du conseil général de Loire-Atlantique et de la région Bretagne à voter un vœu réclamant le «pouvoir de s’autodéterminer» à l’ensemble de la population bretonne des 5 départements bretons !
  • Nous notons qu’il y est fait mention de ce que le collectif 44=Breizh dénonce depuis plusieurs années, en l’existence d’un processus de «création identitaire». Processus visant à imposer le découpage régional actuel, infligé à la population sans que celle-ci n’ait jamais pu «s’autodéterminer» sur cette question. Nous citons le préambule du vœu défendant le découpage actuel : «Alors que notre Région Pays de la Loire agit depuis des années à l’émergence d’une identité ligérienne à travers les instances consultatives, à travers les projets culturels et sportifs régionaux».
  • Nous notons que ce vœu déposé par le conseiller Laurent Gérault énonce plusieurs contre-vérités. «En excluant les ligériens du débat référendaire, cette proposition [l’amendement Le Fur-De Rugy] contribue à diviser plutôt qu’à rassembler», ce qui est répété en ces mots par le conseiller lors de la session : «nous rejetons l’idée d’une partition des Pays de la Loire sans consultation des autres départements». Aucun département n’est exclu de cet amendement ! N’importe quel département de la région PdL, peut initier le même processus que la Loire-Atlantique. La différence que M. Gerault n’ose soulever, c’est qu’en Loire-Atlantique la création d’une région Bretagne unie est portée par la population contrairement à celle du Grand Ouest. Ce seul constat donne à voir laquelle des propositions entre statu quo, Bretagne réunie et Grand Ouest est la plus légitime démocratiquement.
  • Il n’est pas vrai que la région PdL travaille à un rapprochement particulier entre la région Bretagne et les Pays de la Loire : «Alors que notre Région des Pays de la Loire s’emploie à construire une véritable culture de projets dans de multiples domaines avec sa voisine bretonne, notamment la recherche, l’agro-alimentaire,  le végétale, la mer». Ceci n’est que l’expression de tentatives de coopérations inter-régionales, comme elles existent avec d’autres régions [voir le communiqué « Vive le Val de Loire ! »]. De plus il n’existe pas de commission ou de travail particuliers entre les deux régions qui permettrait de laisser penser à un rapprochement, contrairement à ce qui existe par exemple au sein de la commission mixte B4-CG44. En ce sens le projet de Grand Ouest n’a pas de légitimité particulière. Il n‘est en aucun cas plus «européen» que peut l’être une Bretagne réunifiée.
  • Nous regrettons que le simple fait d’énoncer que la région administrative et les élus qui en dépendent existent, soit un frein à une modification des limites territoriales. «Alors que notre Région des Pays de la Loire s’emploie depuis des années à créer une dynamique régionale avec l’ensemble des partenaires consulaires, associatifs et bien évidemment  des intercommunalités et des départements, à faire émerger des « projets ligériens ». Cela ne laisse qu’entendre la force d’inertie que représente la région Pays de la Loire.
Franck Louvrier a voté pour le vœu « anti-réunification »
(UMP)

Évidemment, et malheureusement, ce vœu ne peut s’extraire du contexte et des enjeux politiciens. Force est de constater qu’il est présenté par une partie de la droite pour lancer une pique à la majorité PS et alliés – EELV. Ceci alors même que la droite régionale souffre des mêmes indécisions sur cette question de la réunification de la Bretagne. Nous notons aussi que le groupe UMP a voté ce vœu dans ce but, tout comme Franck Louvrier qui aime à se présenter parfois comme un défenseur de l’unité de la Bretagne.

Jean-Philippe Magnen
(Vice-président CR PDL – Europe Écologie Les Verts)

Nous notons aussi que Jean-Philippe Magnen, porte parole du groupe EELV et vice-président de la région a parlé au nom de son groupe pour défendre la question de la réunification tout en n’excluant pas un processus de débat autour de la création d’un Grand Ouest. Il rappelle la position d’EELV pour des régions «cohérentes, fortes et autonomes et pour un fédéralisme différencié» . C’est selon nous la première fois qu’une telle position est avancée lors d’une session du conseil régional des PdL.

Alain Gralepois en compagnie de son mentor Jacques Auxiette
et du petit dernier, Christophe Clergeau…

Nous notons aussi que l’élu socialiste Alain Gralepois juge «l’affaire trop importante pour l’expédier d’un trait en fin de séance». Est-ce à dire que Jacques Auxiette et les responsables PS de la région ne pourront plus feindre une «question sans intérêt», du «passé», lorsque leur sera posé la question de la réunification ?

Nous le voyons, du chemin reste à faire pour faire comprendre à la majorité de ces élus que la population peut se prendre en main sur la question du cadre régional. Que certains élus demandent le pouvoir de s’autodéterminer pour la région Pays de la Loire, qu’un vice président de cette région parle d’autonomie et de fédéralisme différencié, montre aussi que les partisans de la réunification ne doivent plus se brider sur la question du futur statut de la Bretagne unie.


(Ouest-France 06/01/12) Réunification de la Bretagne : table-ronde samedi

06/01/2012

Nous vous invitons à venir assister à la conférence sur le thème « La réunification qu’est ce qui bloque, qu’est ce qui débloque » à Saint-Herblain ce samedi :
https://44breizh.com/2011/12/20/samedi-7-janvier-repas-de-soutien-aux-inculpes-journee-debat-et-informations-sur-la-reunification/

– A partir de 19h, repas de soutien aux inculpés de la Réunification.
Vous pouvez réserver votre repas directement via Paypal en cliquant sur le bouton “Ajouter au panier” ci-dessous :


JT de France 2 sur la Réunification de la Bretagne

04/01/2012

Le JT de France 2 d’aujourd’hui (04/01/2012) traitait du sujet de la Réunification de la Bretagne, cliquez sur le lien pour le voir (à partir de 30 minutes et 40 secondes)  :

http://info.francetelevisions.fr/video-info/index-fr.php?id-video=manuel_HD_13h_20120104_58_04012012144908_F2

Nous vous invitons par ailleurs à venir assister à la conférence sur le thème « La réunification qu’est ce qui bloque, qu’est ce qui débloque » à Saint-Herblain ce samedi :
https://44breizh.com/2011/12/20/samedi-7-janvier-repas-de-soutien-aux-inculpes-journee-debat-et-informations-sur-la-reunification/

– A partir de 19h, repas de soutien aux inculpés de la Réunification.
Vous pouvez réserver votre repas directement via Paypal en cliquant sur le bouton “Ajouter au panier” ci-dessous :


Le vice-président des Pays de la Loire pour la Réunification de la Bretagne !

04/01/2012

Les élus des groupes EELV – UDB – Alternatifs de la ville de Nantes et de Nantes Métropole viennent de publier un communiqué de soutien à l’amendement déposé par F. De Rugy et M. Le Fur le 21 décembre dernier en faveur d’une consultation populaire sur la question de l’unité administrative de la Bretagne.
http://www.udb44.info/article-les-elus-municipaux-eelv-udb-et-alternatifs-de-nantes-et-de-nantes-metropole-soutiennent-l-amendeme-96061468.html

Jean-Philippe Magnen, étant aussi conseiller municipal EELV à la mairie de Nantes, est donc le premier vice-président de la région Pays-de-la-Loire a soutenir de manière si significative une résolution démocratique de la partition administrative de la Bretagne.

Jean-Philippe Magnen, vice-président des PDL

Alors que le président des Pays de la Loire  avait qualifié cet amendement d’ «anti-démocratique» et  Christophe Clergeau «d’inique» , le vice-président des PDL affirme le contraire en déclarant de le commmuniqué que «les habitant-e-s de la Loire-Atlantique ont le droit inaliénable de décider quelle entité régionale ils et elles veulent intégrer. [Qu’il] s’agit là d’une simple exigence démocratique».

Le fait qu’un vice-président de la région PdL reconnaisse la nécessité d’une consultation populaire sur les départements directement concernés par la réunification, montre qu’il y a bien, dans les conditions actuels un blocage démocratique. La démocratie est donc plutôt du côté de ceux qui veulent donner la possibilité aux habitants de toute la Bretagne (44 inclus) de se déterminer. Se déterminer sur un projet qui mobilise la population depuis des années et sans jamais faiblir. Rappelons que ceux qui comme J. Auxiette réclament qu’on demande l’avis des autres département des PdL, n’ont jamais voulu entamer de réel processus sur cette question alors qu’ils en ont le pouvoir.

Fillon, Auxiette et Ayrault, 3 bloqueurs de la Réunification

Alors que l’élite PS nantaise parlait d »un amendement «contraire à la démocratie», «inutile», «d’arrière garde», et même de «niaiserie anachronique (..) infantile et méprisable» (G. Goureaux, PS),  force est de constater que pas moins de 21 élus de la majorité de Jean-Marc-Ayrault à Nantes et Nantes Métropole soutiennent directement cet amendement.

A la mairie de Nantes comme au conseil régional des PDL, il devient dans ces conditions plus que difficile de se cacher derrière des arguments méprisants ou récusants le débat («ça dessert la gauche», «c’est pas le moment», «ce n’est pas la priorité des citoyens», …).

Les responsables locaux du PS ne peuvent continuer de jeter les anathèmes pour mieux éluder la question. C’est une question de respect de la démocratie.

Nous regrettons par ailleurs que d’autres responsables du PS, favorables à la Réunification, comme P. Mareschal, ne se soit pas plus exprimé pour défendre le processus. De même des peu de députés de l’ensemble de la Bretagne présents ce jour là, ceux du PS ont rappelons-le voté pour (J.-J. Urvoas, M. Lebranchu). Quant à P. Grosvalet, actuel président du Conseil Général de Loire-Atlantique, nous l’invitons à s’exprimer clairement sur le sujet et à répondre des engagements adoptés par le Conseil Général sur la question.

Le collectif 44=BREIZH félicite les élus qui se positionnent en faveur de la réunification et les invitent à venir assister à la conférence sur le thème « La réunification qu’est ce qui bloque, qu’est ce qui débloque » à Saint-Herblain ce samedi :
https://44breizh.com/2011/12/20/samedi-7-janvier-repas-de-soutien-aux-inculpes-journee-debat-et-informations-sur-la-reunification/

– A partir de 19h, repas de soutien aux inculpés de la Réunification.
Vous pouvez réserver votre repas directement via Paypal en cliquant sur le bouton “Ajouter au panier” ci-dessous :


44=BREIZH : Débat sur la Réunification (Presse-Océan 03/01/2012)

03/01/2012

44 =Breizh : débat sur la réunification

Samedi 7 janvier, le collectif 44 =Breizh organise un débat sur le thème de la réunification bretonne, au centre socioculturel du Bourg à Saint-Herblain.
15 h : «La Réunification : pourquoi ?» animé par Jean Ollivro (géographe) ;
16 h 30 : table-ronde «La réunification : qu’est-ce qui bloque, qu’est-ce qui débloque ?» animée par Jonathan Guillaume (44 =BZH) avec Jean Ollivro, Erwan Chartier (journaliste), Gilles Denigot (EELV44), Christian Guyonvarc’h (conseiller régional UDB Bretagne administrative), Yvon Ollivier (Bretagne Réunie).

Sur la photo : le père Noël du collectif 44 = Breizh a distribué des tracts pour la réunification, place Royale, fin décembre.

 

AJOUT DU COLLECTIF 44=BREIZH

– A partir de 19h, repas de soutien aux inculpés de la Réunification !
12 euro (apéritif, entrée, plat, dessert) puis animation musicale. Il est conseillé de s’inscrire auprès du collectif pour réserver son repas et spécifier tout régime particulier en écrivant à collectif.44breizh[at]gmail.com (remplacer [at] par @ dans l’adresse mail).
Vous pouvez réserver votre repas directement via Paypal en cliquant sur le bouton « Ajouter au panier » ci-dessous :


Guy Goureaux, la niaiserie anachronique

30/12/2011

Après les propos méprisants de Christophe Clergeau (conseiller régional PdL) et de Jacques Auxiette (président de région PdL), Ouest-France d’aujourd’hui donne la parole à Guy Goureaux (PS) pour fustiger l’amendement en faveur d’un référendum d’initiative populaire sur la réunification de la Bretagne proposé par F. de Rugy, et voté par l’assemblée nationale le 21 décembre. Le conseiller régional honoraire de la région Pays de la Loire, fustige le «comportement infantile et méprisable» du député écologiste, et lui demande dans une lettre ouverte «N’avez-vous pas honte de vos niaiseries anachroniques ?».

 

On apprend donc qu’on peut-être conseiller régional honoraire des Pays de la Loire, encore un titre honorifique dont on n’avait pas entendu parler jusqu’ici. Mais qui est donc ce Guy Goureaux disposant des honneurs de l’honorariat régionale ? Quelques recherches sur internet nous apprennent que les dernières activités de ce monsieur sont de donner des interviews à des sites catholiques (catholica.presse ou esprit-et-vie) et de vendre son livre «Le cercle Jean XXIII de Nantes de 1963 à 1980». Bref, pas grand chose qui semble répondre aux attentes sur «La crise financière, le chômage, la casse des services publics» comme le dirait monsieur ClergeauEn cherchant un peu plus on apprend qu’il a été conseiller municipal de Nantes dans les années 80 et doyen de la fac de science de Nantes il y a une vingtaine d’années. Pas trop étonnant donc qu’il ne nous dise rien au premier abord. Ce qui l’est en revanche c’est le ton de cet honoraire élu qui parle d’anachronisme et de niaiserie pour un amendement qui répond à des mobilisations populaires bien actuelles.

Le PS local n’en peut plus qu’on puisse donner la possibilité aux habitants de Loire-Atlantique et aux conseillers généraux de demander officiellement au gouvernement français la réunification de la Bretagne.

De quoi ont-ils peur, tous ces conseillers régionaux ?