Vœu pour la réunification de la Bretagne à proposer aux conseils municipaux dans le cadre de la réforme territoriale

11/06/2014

 

Face au déni démocratique que représente la réforme territoriale et sa nouvelle carte régionale décidée sans concertation ni consultation populaire, le collectif 44=BREIZH appelle l’ensemble des élus municipaux à présenter sans tarder un vœu au prochain conseil municipal.
Nous proposons aux conseillers municipaux ainsi qu’à leurs administrés de soumettre le modèle de texte suivant aux autorités municipales compétentes :

 

VŒU
Alors que la Loire-Atlantique est un des seuls territoires de la métropole où existe un débat important dans la population concernant le cadre régional, qu’elle est le seul département qui ait vu une mobilisation populaire dans le cadre de la réforme territoriale (10 000 manifestants à Nantes le samedi 19 avril 2014), elle est malheureusement la grande oubliée du gouvernement et du Chef de l’État.

 

Proposer le statu quo au territoire où il y avait certainement le plus d’attente concernant la réforme, peut clairement être pris comme une forme de mépris par la population. De même, les responsables de collectivités territoriales, régionales et départementales ne devraient pas prêter le flanc à une interprétation conservatrice et égoïste de leurs positions par l’opinion publique, mais plutôt s’ouvrir à l’idée d’une consultation démocratique.

 

Considérant la permanence des mobilisations citoyennes et les différents sondages en faveur d’une intégration de la Loire-Atlantique dans une région Bretagne à 5 départements,

 

Considérant le vœu émis le 7 décembre 2011 par le département limitrophe du Morbihan,

 

Considérant les nombreux vœux émis par la région Bretagne depuis 1981 et jusqu’en 2014, en faveur de leur rattachement avec le département de Loire-Atlantique,

 

Considérant le vœu émis en juin 200 par le Conseil Général de Loire-Atlantique,

 

Considérant le vœu émis par la commune le ……. (ci-déjà pris),

 

Considérant l’attente des citoyennes et citoyens et le risque de décrédibilisation de nos institutions,

 

Considérant les liens économiques, politiques, culturels et historiques qui unissent notre département à la région Bretagne,

 

– Nous soumettons au vote du conseil municipal de ……………. un vœu en faveur d’une région Bretagne intégrant la Loire-Atlantique et les autres départements bretons.

– Nous demandons au conseil général de ne pas sacrifier l’avenir et le développement de notre département au nom de la préservation de l’entité régionale des Pays de la Loire, et de réfléchir à l’organisation d’une consultation à l’échelle départementale.

– Nous proposons au conseil municipal de se mettre en lien avec les organisations de la société civile représentatives, afin de mettre en place dans les mois à venir une consultation populaire d’initiative communale sur la question du découpage régional et de l’unité administrative de la Bretagne historique.

Dossier de presse de la manifestation du 28 juin à Nantes

10/06/2014

En vue de la manifestation du 28 juin à Nantes, vous trouverez ci-dessous un dossier de presse qui explique nos revendications et présente le collectif 44=BREIZH

 

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Dossier presse 44=BZHDossier presse 44=BZH2


Téléchargez, imprimez et diffusez les affiches & tracts pour la manifestation du 28 juin à Nantes !

08/06/2014

Voici le visuel de la manifestation du 28 juin à Nantes, déclinée en plusieurs supports (tracts, affiches de différentes tailles) afin d’être imprimée par vous-même et diffusée auprès de votre entourage !

Tract A4 couleur recto-verso (format PDF)

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Tract A4 NOIR/BLANC recto-verso (format PDF)

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Affiche A4 (format JPG)

Affiche_A4_Manifestation_Réunification_Nantes_28_06_14_44_BREIZH

Feuille de 4 tracts à imprimer en A4
et à découper (format JPG)

4_Tracts_Manifestation_Réunification_Nantes_28_06_14_44_BREIZH

Affiche A3 (format PDF)

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Signez la pétition contre le Grand Ouest et pour une Bretagne avec la Loire-Atlantique dans un Ouest équilibré !

06/06/2014

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[LIEN VERS LA PÉTITION]

Le Collectif 44=BREIZH lance une pétition pour dire non au Grand Ouest et oui à une Bretagne avec la Loire-Atlantique dans un Ouest équilibré. Alors que Philippe Grosvalet lance une pétition pour le Grand Ouest en utilisant les moyens de communication d’une institution publique et en dehors du programme politique sur lequel il a été élu, nous voulons donner la parole aux personnes qui portent un projet différent. Nous notons aussi avec étonnement que de nombreuses personnes signent la pétition de M. Grosvalet en pensant qu’il soutiennent… la Bretagne réunifiée !

Nous vous invitons à signer cette pétition :

Non au Grand Ouest,
Oui à une Bretagne avec la Loire-Atlantique
dans un Ouest équilibré !

Auteur : Collectif 44=BREIZH

Créé le 06/06/2014 – Fin le 10/07/2014

À l’attention : de Messieurs François Hollande, Jacques Auxiette et Philippe Grosvalet

La réforme territoriale lancée par le Président de la République prévoit une carte surréaliste où les Régions Pays de la Loire et Bretagne ont été maintenues. Ce statu quo ne répond pas à la nécessité de régions cohérentes, fortes et reconnues par les citoyens comme à l’international.

Un Grand Ouest ne permettrait pas de relever ce défi. Ce serait une région faible, sans attachement populaire (pourtant nécessaire pour favoriser la citoyenneté) et à la merci des métropoles de Nantes et Rennes. Les territoires situés à l’ouest de la Bretagne et à l’est des Pays de la Loire seraient marginalisés dans une telle région.

Un redécoupage des régions de l’Ouest en quatre régions prenant en compte la réunification de la Bretagne est nécessaire. L’intégration de la Loire-Atlantique en Bretagne, la création d’une région Vendée-Poitou-Charentes et d’une région Val de Loire regroupant le Centre, la Mayenne, la Sarthe et le Maine-et-Loire permettrait à ces collectivités de se hisser au rang des grandes régions européennes et mondiales. Leur lisibilité, leur poids démographique équilibré et leur force économique en seraient améliorés.

Dépassons les blocages d’une poignée d’élus qui consistent à ne pas consulter la population. Associons les habitants, donnons leur le droit de décider de l’avenir de leurs collectivités et ainsi renforçons la démocratie !

En signant cette pétition, vous :

– Refusez une fusion des régions Bretagne et Pays de la Loire dans un Grand Ouest mou et incohérent.
– Demandez un véritable débat citoyen digne de toute démocratie avec un référendum
.
– Demandez la prise en compte d’un découpage de l’ouest de la France plus cohérent.

bouton-signer


Loire-Atlantique : choisissons notre région ! Nous avons le droit de décider !

05/06/2014

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Tous et toutes à Nantes le 28 juin à 14h00 !


Le collectif 44=BREIZH organise un grand rassemblement le samedi 28 juin à Nantes pour réclamer le droit des habitants de Loire-Atlantique de décider du choix de leur région.

Nous constatons que les citoyens n’ont pas le droit à la parole dans le débat sur la réforme territoriale. Depuis plusieurs semaines, les représentants de la Région Pays de la Loire et de la Ville de Nantes entreprennent un lobbying actif pour créer un Grand Ouest. Aucun d’entre eux n’exprimait clairement sa volonté de création d’une telle région dans les programmes électoraux sur lesquels ils ont été élus. A aucun moment la population n’a été associée ou consultée sur cette position. Le seul « débat » qui a été créé s’est résumé à une session extraordinaire du Conseil régional des Pays de la Loire où les personnes favorables à un découpage régional alternatif n’ont pas été invités. L’argent public et les moyens techniques et humains ont été utilisés par les élus de la région Pays de la Loire pour défendre un projet technocratique et contesté depuis maintenant 40 ans.

Le collectif 44=BREIZH considère que les habitants doivent être associés aux décisions qui seront prises sur leur avenir institutionnel sans quoi la coupure entre les élus et le peuple ne saurait que se renforcer au profit des populistes. Les élus ne doivent pas craindre l’expression démocratique du peuple et ne peuvent pas se cacher derrière des déclarations du type « les gens risquent de ne pas répondre aux questions qu’on leur pose ». Pour notre part, nous faisons confiance aux citoyens qui, si un débat démocratique et équitable leur est proposé, sauront choisir ce qui leur semble le plus pertinent. L’organisation d’un référendum local alors que le gouvernement impose une carte ubuesque serait l’occasion pour les habitants de s’exprimer et pour les élus de montrer qu’ils prennent en considération les volontés populaires. Chacun en ressortirait grandi.

Aussi, ce rassemblement organisé par le collectif 44=BREIZH a pour but de demander une consultation populaire en Loire-Atlantique qui, dans le cadre de la réforme territoriale, poserait la question de l’intégration du département de la Loire-Atlantique au sein de la Région Bretagne, en lien avec le projet d’une Assemblée regroupant région et départements. Nous serions prêts à travailler au sein d’un comité d’organisation avec des élus et des représentants de la société civile, favorables à la réunification mais aussi au Grand Ouest pour l’élaboration des questions et la tournure des réponses possibles.

Le collectif 44=BREIZH demande un référendum qui soit d’abord posé sur le département de Loire-Atlantique. En effet, ce département a fait plusieurs fois des vœux sur la réunification, sa population se montre intéressée par la réunification dans les sondages et manifeste depuis 40 ans dans ce sens au cours de mobilisations populaires. C’est aussi de la préférence de ce département, qui est le territoire central de l’évolution de l’ouest de la France, que pourront échafauder les possibilités d’évolutions pour la Bretagne mais aussi pour les autres départements des Pays de la Loire, qui doivent avoir le choix. Il nous semble aussi légitime que ce soit là où une revendication s’exprime que la consultation soit effectuée.

Le collectif 44=BREIZH organisera au cours de ce rassemblement une action médiatique et symbolique pour réclamer ce référendum. Nous prévoyons en effet de déverser devant le conseil général des cartes électorales et vous demandons d’apporter la votre pour dénoncer cette privation de démocratie dans laquelle nous nous trouvons et témoigner de notre volonté de décider de notre avenir institutionnel.


Tous et toutes à Nantes devant la préfecture (6 Quai Ceineray)
le 28 juin à 14h00 !


Conseil Général 44 et Réforme territoriale : une démocratie à Géométrie variable

04/06/2014
Philippe Grosvalet, président du Conseil Général de Loire-Atlantique

Philippe Grosvalet,
président du Conseil Général de Loire-Atlantique

 

Mais où est Philippe Grosvalet, président du département de Loire-Atlantique ?
Répondant à l’annonce de la nouvelle carte territoriale, c’est la question que se sont posés les 300 à 400 personnes rassemblées mardi dernier dans la cour du conseil général de Loire-Atlantique, avant qu’un responsable accepte de recevoir une délégation.

Messieurs Bocher (canton de la Chapelle/Erdre) et Gauchet (canton St-Herblain-Est) en recevant les responsables de Bretagne Réunie et le porte-parole de 44=Breizh leur déclare «Il n’est pas là. Il est parti à l’étranger dans le cadre de ses fonctions». Où ? Ceux-ci refusent étrangement de le dévoiler. Son absence ne l’empêche cependant pas de prendre la parole dans les médias. Hier, après avoir déclaré le 23 mai qu’il organiserait un referendum si le département ne se retrouvait pas dans la même région que la Bretagne administrative, il disait la question de la réunification «définitivement enterrée» par la nouvelle carte territoriale, «elle n’a plus lieu d’être». Des déclarations malvenues qui ont provoqué la colère des manifestants réunis hier soir.

La volonté du CG est aujourd’hui de forcer la région Bretagne à accepter la fusion dans un Grand Ouest. On pourrait même parler «d’annexion»… Grand Ouest, complètement déséquilibré et incohérent, mais qui ravirait le cœur des élus de la région Pays de la Loire, arc-boutés sur «la défense de l’unité des Pays de la Loire», pourtant très contrastée et contestée dans les faits. Dans cette histoire, Jean-Marc Ayrault tire encore les ficelles, et fait le forcing pour que «son» projet s’impose.

Lorsqu’on leur pose la question du caractère démocratique ou non de cette réforme territoriale, les élus s’accordent avec les manifestants : «cette réforme n’a pas du tout été menée de manière démocratique !», et la délégation de leur répondre alors «rendez la démocratique, organisez une consultation populaire !, comme P. Grosvalet l’a dit le 23 mai». Mais les conseillers généraux se plaignent avant tout, de ne pas avoir été consultés, eux. On comprend alors que la consultation populaire aurait eu lieu, mais dans le cas où la Loire-Atlantique aurait rejoint la région Poitou-Charentes. Dans le cadre de l’immobilisme territoriale, la consultation n’a donc plus d’utilité, et même elle gênerait leurs intérêts. Pour le Conseil Général, la solution est donc une démocratie à géométrie variable.

Alors qu’ils reconnaissent tous les avantages qu’amènerait pour le département une région bretonne avec la Loire-Atlantique, (Philippe Grosvalet le reconnaissait dans une interview à Ouest France le 23 mai), Messieurs Boché et Gaucher et le conseil général dans son ensemble préfèrent donc que rien ne bouge. Si on ne peut pas faire une fusion Pays de la Loire – Bretagne, ce qui semble impossible vu la position de la région Bretagne, le conseil Général choisira l’immobilisme. Ceci est si clair que Philippe Grosvalet déclare aujourd’hui qu’il ne dispose pas de la capacité à organiser un referendum d’initiative locale. Ce qui était possible il y a dix jours l’est pourtant toujours, il demande juste de la volonté politique. La région Pays de la Loire pourrait s’opposer selon la loi au résultat d’une telle consultation, mais il permettrait clairement de faire bouger les lignes et de sortir du carcan régional ligérien.

Nous le voyons, la solution qui permettra de sortir de l’immobilisme, qui permettra aux autres départements de la région Pays de la Loire de se retrouver dans des projets régionaux cohérents, c’est un déblocage démocratique sur la question de la réunification et non un «enterrement» comme le voudraient Jacques Auxiette et Philippe Grosvalet. La réforme territoriale n’a pas proposé un enterrement de la question de la Réunification, mais a en fait plutôt dévoilé l’impossibilité d’une région Grand-Ouest.

Le danger aujourd’hui est donc de rester dans une région sans cohérence qui deviendrait vite une région «naine» face à des grands ensemble très supérieurs en population et superficie ou en capacités d’actions politiques (statut spécial, collectivité unique, etc …). Une situation qui serait déplorable pour la Loire-Atlantique, mais aussi pour les autres départements de la région Pays de la Loire.

Réforme territoriale : le CG de Loire-Atlantique investi par les manifestants pour réclamer un référendum

03/06/2014

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A l’appel de 44=BREIZH et Bretagne Réunie, environ un millier de personnes se sont rassemblées devant les différentes préfectures de Bretagne pour dénoncer la nouvelle carte des régions issue de la réforme territoriale.
A Brest, Rennes, Quimper, Vannes, Saint-Brieuc, Saint-Nazaire et Nantes, les manifestants ont demandé le droit de pouvoir décider des limites de leur région et de prendre en compte la revendication d’une Bretagne à cinq départements. En effet, la nouvelle carte des régions présentée par l’Élysée est la conséquence de jeux de pouvoirs au sein du PS et n’a pas laissé la place à un débat populaire et à l’émergence de véritables espaces régionaux.

A Nantes, les manifestants ont envahi la cour du Conseil Général de Loire-Atlantique aux cris de « démocratie pour la Bretagne » et « Vichy* c’est fini : démocratie » pour réclamer le droit à un référendum départemental sur le redécoupage. Cette action spontanée est le fait d’une exaspération face à l’absence d’un débat contradictoire associant les citoyens sur leur avenir institutionnel. Il n’est en effet pas acceptable que la ville de Nantes, la Région Pays de la Loire et maintenant le département prennent des décisions sur l’avenir des régions sans aucune consultation des populations. Jacques Auxiette a beau dénoncer notre action, nous, nous dénonçons l’utilisation de l’argent public et le détournement des outils techniques de sa collectivité pour créer un lobbying ne laissant pas la place à un véritable débat. Entre une occupation pacifique d’un bâtiment ou se plier à une démocratie bafouée, nous avons fait notre choix.

Jonathan Guillaume, porte-parole du collectif 44=BREIZH

Jonathan Guillaume, porte-parole du collectif 44=BREIZH


Un exercice démocratique, c’est d’ailleurs ce que proposait le président du conseil général avant de se contredire complètement. Philippe Grosvalet déclarait en effet il y a quelques jours la possibilité d’un référendum d’initiative locale si le département de Loire-Atlantique n’était pas intégré à la Bretagne, quel que soit le découpage. Aujourd’hui, le président du conseil général n’est plus dans cette dynamique malgré le maintien du découpage actuel et a déclaré que « le projet de réunification est enterré » tout en se permettant de qualifier les habitants favorables à la réunification de personnes « qui se complaisent dans des débats passéistes ». Philippe Grosvalet a également  déclaré que « Le président de la Loire-Atlantique n’a pas la capacité à organiser un référendum d’initiative locale sur un sujet qui n’est pas de sa compétence ». Il semblerait pourtant que décider à la place des citoyens de leur cadre institutionnel ne soit pas plus de sa compétence… Ce revirement tout en dénigrant les partisans de la réunification est une honte.

Après deux heures d’attente dans la cour du Conseil Général, le Collectif 44=BREIZH et Bretagne Réunie ont été reçus par deux conseillers généraux et le président du cabinet de Philippe Grosvalet. Les élus ont confirmé leur position sur le Grand Ouest. Nous avons demandé, simplement, que les habitants aient le droit de s’exprimer démocratiquement sur leur avenir institutionnel. Cette perspective a été refusée par les élus qui, rassurés de ne pas avoir été fusionnés avec le Centre ou le Poitou, ne semblent plus voir l’utilité de consulter la population. Ce n’est pas notre conception de la démocratie.

SI nous ne pouvons voter, décider de notre avenir institutionnel, si nos élus se permettent de dénigrer ceux qui souhaitent un autre avenir pour nos territoires alors nous détruirons nos cartes d’électeurs devant la presse lors de la manifestation du 28 juin à Nantes pour dénoncer cette situation.

Toutes et tous à Nantes,
le 28 juin à 14H devant la préfecture !

Démocratie pour la Bretagne !

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STOURMOMP EVIT UR C’HLEWELED BREZHONEK EUS AN DIBAB EN UR VREIZH ADUNANET !

03/06/2014

en français plus bas

Gervel a reomp an holl dud da vont da Blouneour-Menez d’ar Sul 8 a viz Mezheven evit en em vodañ asambles gant stourmerien Ai’ta hag evit lidañ deiz-ha-bloaz tarzhadenn Roc’h Tredudon, graet gant an FLB e 1974. Gant an taol-kaer-se e lakae an FLB war wel plas dister ar brezhoneg er mediaoù en ur lakaat da darzhañ benveg ar propaganda golist e Breizh.

Hag a nevez abaoe an deiziad-se ? Nebeut a dra e gwirionez !

– N’eo ket ofisiel ar Brezhoneg e Breizh ha pell eo a vezañ
– N’eus radio ebet a c’hell bezañ selaouet outañ penn-da-benn da Vreizh
– Ouzhpenn reuzeudik eo plas ar brezhoneg e-barzh an tele
– N’eus abadenn skinwel vrezhonek ebet evit tud Bro Naoned

Petra a fell deomp ?

– Brezhoneg yezh ofisiel eus Brest da Glison
– Ur radio broadel hollvrezhonek penn-da-benn da Vreizh
…Ur c’hleweled brezhonek eus an dibab ! Hag evit tud Bro Naoned ivez !

Evit kaout ur c’hleweled brezhonek a-zoare…poent kaout goulennoù resis ha krediñ stourm evito !

E 2009 e oa deuet war wel « TV TASMANT », setu ar pezh a lavare ar strollad :

« Diwar ar 165 million dastumet e Breizh [evit an taos skinwel], nebeutoc’h evit 40 million a vez dasparzhet er vro. Kement-mañ a dalv e vez roet 120 million d’ar c’hleweled e Pariz gant ar Vretoned. (…) Unan eus an diskoulmoù evit skignañ hor yezh hag evit he normaladur eo krouidigezh programmoù skinwel e brezhoneg. Prouet eo bet an dra-se gant arnodoù Kembre, Iwerzhon, Euskal Herria, Catalunyà ha nevez zo Bro Skos. (…) Goulenn a reomp neuze digant ar strollegezhioù tiriadel hag ar Stad e vefe roet deomp evit gwarantiñ ur gwir dazont d’ar brezhoneg : an tu da gaout (…) 15 eurvezh programmoù nevez a galite e brezhoneg bep sizhun. Pellarvesterien ar programmoù-se a ranko gallout dibab kaout istitloù e brezhoneg, galleg pe istitl ebet. Ar goulenn-se n’eo ket tamm ebet utopik ! Kaset eo gant tud a vicher a labour e bed ar mediaoù e Breizh hag e brezhoneg. » *

Reizh eo raktres « TV TASMANT » ha n’emañ ket er-maez a daol. N’eo ket ur raktres faltazius ! Kavout a ra deomp e ranker broudañ ur seurt raktres evit ma teufe da wir. Poent eo stourm da vat evit sevel ur servij publik kleweled e Breizh 5 departamant, hag a rofe ur plas bras d’ar brezhoneg. Poent eo gouzout peseurt kleweled brezhoneg a fell deomp a stourm evitañ didruez ! N’eo ket en ur gestal bruzun digant ar « pennoù bras » e c’hounezimp met en ur sevel ur c’heñver nerzh, en ur atahinañ an dud o deus ar galloud hag an arc’hant…hag e giz-se rediañ anezho da blegañ !

Evel a lavare Youenn Gwernig
« Les droits qu’on a ça s’demande pas, les droits qu’on a on les prendra ! »
.

* « Huchadeg evit ur c’hleweled en hor yezh ! » Gouere 2009.

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LUTTONS POUR UN AUDIOVISUEL EN BRETON DIGNE DE CE NOM
DANS UNE BRETAGNE REUNIFIEE !

Nous appelons tous les militants et sympathisants à venir à Plouneour-Menez le dimanche 8 Juin pour participer à la marche organisée par Ai’ta et afin de fêter l’anniversaire de l’explosion de l’antenne du Roc’h Tredudon, menée par le Front de Libération de la Bretagne en 1974. Par cette attentat le FLB dénoncait alors l’absence quasi totale de la langue bretonne dans les médias et faisait exploser le relais de la propagande gaulliste en Bretagne.

A part les têtes qui gouvernent…qu’est ce qui a changé depuis ? Pas grand chose !

– La langue bretonne n’est pas officielle en Bretagne et n’est pas près de l’être
– Il n’existe aucune radio nationale émettant sur l’ensemble du territoire breton
– Le nombre d’heures de breton à la télé est insignifiant
– Les habitants du Pays Nantais sont privés d’émissions en breton depuis des années

Que voulons-nous ?

– Langue bretonne officielle de Brest à Clison
– Une radio nationale émettant sur toute la Bretagne
…Un audiovisuel en breton de qualité ! Sur les 5 départements bretons !

Un audiovisuel en langue bretonne ? Oui, mais lequel ? Pour gagner il faut savoir ce qu’on veut et lutter !

En 2009 le projet « TV TASMANT » proposait ceci :

« Sur les 165 milions collectés [pour la redevance audiovisuelle] en Bretagne, moins de 40 milions environ sont distribués au pays. Cela représente donc 120 milions d’euros donnés à l’audiovisuel à Paris par la Bretagne. (…) La création de véritables programmes de télévision en breton est l’une des solutions pour normaliser, diffuser le breton. Les expériences galloises, irlandaises, basques, catalanes et plus récemment écossaises sur ce sujet sont sans équivoque. Cette demande qui consiste en un réel investissement dans l’audiovisuel breton n’est donc pas une demande d’aumône. Il faut que notre culture s’exprime et les moyens existent. Réclamons ce qui nous est du pour que nos langues aient une chance de s’exprimer et de vivre ! (…) Nous réclamons ainsi de la part des collectivités territoriales et de l’Etat qu’il nous soit accordé (…) 15h par semaine d’émissions télévisées de qualité en langue bretonne. Les téléspectateurs de ces différents programmes devront avoir le choix d’avoir des sous-titres en breton, français ou pas de sous-titres. Cette demande n’est absolument pas utopique ! Elle est formulée par des professionnels oeuvrant dans le domaine des médias en Bretagne. » *

Le projet de « TV TASMANT » est tout à fait légitime et réalisable. Nous pensons que l’ensemble des groupes luttant pour la langue bretonne devrait porter ce projet et mener de front une lutte de désobéissance civile radicale pour construire un véritable service public de l’audiovisuel dans une bretagne réunifiée, faisant toute sa place à la langue bretonne. La lutte pour une télévision en breton n’a pas fait un pas depuis des années. Il est temps de formuler des objectifs clairs et réalisables, de faire pression sur ceux qui on le pouvoir et l’argent et de construire un rapport de force favorable aux militants de la langue bretonne.

Comme disait le poète Youenn Gwernig
« Les droits qu’on a ça s’demande pas, les droits qu’on a on les prendra ! »

* « Pour un audiovisuel en breton digne de ce nom ! » Juillet 2009.


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