Manifestation à Nantes le 28/09 pour décider en Bretagne !

20/09/2019

L’an dernier la Coordination Démocratique de Bretagne lançait une campagne pour inscrire le droit de décider à l’agenda politique local. Droit de décider en tant que Peuple Breton de Brest à Clisson, droit de décider des limites et des compétences de la Bretagne via un référendum, éventuellement auto-organisé. Droit de décider indissociable d’un autre modèle institutionnel, social, linguistique et environnemental pour garantir à tous et toutes l’accès au savoir, à la culture, à la santé, à l’éducation.

De nombreux signes récents dans la vie politique locale nous semblent indiquer que cette idée progresse :
• La ténacité de l’association Bretagne Réunie à rappeler que le président du conseil départemental de Loire-Atlantique a méprisé le souhait de 105.000 résident·e·s de ce département. Philippe Grosvalet s’est en effet fait remarquer en refusant l’organisation d’un débat via une consultation départementale sur retour du pays nantais en Bretagne. Cette décision ne sera pas oubliée de sitôt, en témoigne le vœu récent de la ville de Saint-Herblain (6ème commune de Bretagne par la taille) pour la mise en place d’un référendum sur cette question.
• La campagne populaire pour financer un sondage pour la Bretagne à l’initiative de l’association DIBAB – Décidez la Bretagne, qui a permis de récolter 10.000 €.
• Le souhait de Jean-Jacques Urvoas de voir valider — via l’exercice référendaire — la fusion de la Région Bretagne et de quatre départements sur cinq, en une collectivité territoriale unique dotée de compétences spécifiques.
• L’appel du maire de Paimpol Jean Yves de Chaisemartin et de Caroline Ollivro pour un référendum sur l’unité de la Bretagne, la collectivité territoriale unique et la fusion des communes.
• Le rappel de l’existence du peuple breton par Paul Molac au parlement de Paris lors du débat sur le droit du peuple alsacien à maitriser son destin via une institution spécifique.

Ces initiatives vont dans le même sens, quelques soient les appréciations des uns et des autres sur les limites de ces déclarations. Il nous semble indéniable qu’elles contribuent à un débat citoyen spécifiquement breton qu’il nous faut alimenter.

L’exigence de plus de démocratie locale, de droit de décider, de souveraineté décisionnelle populaire s’est également exprimée dans les derniers mouvements sociaux en faveur de la justice sociale et environnementale.

Pour rendre visible le soutien populaire à l’idée d’un référendum sur l’évolution institutionnelle de la Bretagne, nous invitons tou·te·s les démocrates à manifester à Nantes le samedi 28 septembre prochain.
Rendez-vous à 15h00 au Miroir d’Eau, en face du Château.

À 10 jours de la session de rentrée du Conseil Régional de Bretagne — qui garde le silence sur le droit de décider — occupons la rue Nantaise pour rappeler notre exigence d’unité de notre pays et notre désir de voter pour décider ici de notre avenir.

De Brest à Clisson, c’est nous qui déciderons :
votons !

La Coordination Démocratique de Bretagne

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Déjà plus de 50% collectés pour soutenir un sondage en Bretagne !

10/05/2019

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La plateforme DIBAB – Décidez la Bretagne a lancé il y a peu de temps un projet de crowdfunding sur le site Kengo.bzh afin de récolter 10.000 €, qui serviront à payer un sondage organisé sur les 5 départements bretons.

Plus de 125 dons ont déjà été recensés pour un montant total dépassant les 5.000 € !

Il reste 20 jours pour atteindre les 100% pour pouvoir enfin savoir ce que veulent les bretons et les bretonnes sur leur avenir : participez vous aussi pour faire vivre la Bretagne de Brest à Clisson !

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Lisez ci-dessous l’explication du sondage par DIBAB :

UN SONDAGE POUR LA BRETAGNE ?

De Brest à Clisson, la Bretagne est pour nous un espace géographique et citoyen qui a du sens. Nous n’avons pas le regret de la Bretagne du passé mais le désir de faire de ce territoire un pays où se construit un mieux-disant démocratique, social, environnemental et linguistique.

Ce désir de Bretagne nous semble transcender bien des clivages et être porté par des Bretonnes et des Bretons d’horizons divers et de toutes origines.

De nombreuses initiatives ont été prises pour faire progresser la démocratie en Bretagne. Les blocages institutionnels, les immobilismes partisans, le centralisme de la vie politique et médiatique rythmée par des exercices électoraux — dont nous ne fixons ni la fréquence ni le périmètre — nous privent d’opportunités pour enfin faire de la Bretagne un sujet politique et rendre la parole au peuple.

Oui, la Bretagne a du sens. À la fois communauté historique elle est aussi un territoire de projet et de construction politique.

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Notre intuition est que de nombreux Bretonnes et Bretons partagent le souhait que nous puissions décider ici des compétences que nous pourrions nous-mêmes exercer, à l’instar de nombreux peuples d’Europe.

Mais comment faire vivre cet espace démocratiquement, alors que les barrières administratives et technocratiques subsistent. Rebelles ou réfractaires les Bretons ? Mais que pensent-ils vraiment ? Que veulent-ils en fait ? Comment envisagent-ils leur avenir institutionnel et politique dans ces temps qui changent ?
Autant de pistes finalement peu explorées et qui apparaissent parfois comme des tabous. Pour faire progresser cette idée d’une Bretagne civique et actrice de son destin, nous avons besoin de sonder les Bretonnes et les Bretons pour créer l’évènement citoyen.

Pour ce faire : DIBAB — Décider la Bretagne, en partenariat avec Le Journal de la Bretagne, Breizh Civic Lab et Radio Naoned, veulent interroger les Bretonnes et les Bretons par l’intermédiaire de professionnels des sondages régionaux : l’entreprise TMO.

Cela à un coût. Nous avons besoin de vous.

Sans doute donnez-vous pour d’autres causes tout aussi valables. Mais pensez à l’impact qu’aura notre action collective si nous parvenons par nous-mêmes à sonder la population bretonne sur l’ensemble de la Bretagne historique et à faire entrer ainsi notre désir de Bretagne dans le champ civique et politique.

Utilisation des dons

Nous avons actuellement 5.000 €, c’est à dire 1/3 de la somme servant à payer le sondage, qui sera d’un montant total d’environ 15.000€.

Il nous manque donc 10.000 € qui serviront pour l’essentiel  à payer le sondage TMO.

S’ajouteront à cela des frais pour couvrir les autres dépenses de la campagne : les frais bancaires de la campagne sur KENGO, les envois postaux, les contre-parties, etc.

Nous avons besoin de vous pour réaliser ce sondage !

DIBAB, c’est quoi ?

L’association DIBAB – Décidez la Bretagne a été créée en 2014. Le but premier de l’association était d’organiser des votations citoyennes concernant le redécoupage territorial de la Bretagne.

En 1 an, DIBAB a organisé des consultations dans 20 communes : 3184 votants, 12,08 % de participation en moyenne, 89,25 % des votes en faveur de la réunification de la Bretagne et 79,36 % pour l’Assemblée de Bretagne ».

Aujourd’hui, nous souhaitons lancer le premier sondage en Bretagne porté par la société civile et des associations !


Clip réalisé en 2015 pour la votation organisé à Saint-Herblain.


Le collectif 44=Breizh atterré par les propos de la présidente de région Pays de la Loire.

01/06/2018

Christelle Morançais, présidente de la région Pays-de-la-Loire a souhaité réagir à des propos de François de Rugy, président de l’Assemblée Nationale, qui répondait à un internaute sur Twitter. À la question « à quand la réunification de la Bretagne », celui-ci répondait « le plus tôt serait le mieux ».

Il n’en fallait pas plus à la représente de la droite régionale pour rédiger un communiqué : « La question a été tranchée en 2014, le débat est totalement clos », « L’unité des Pays de la Loire ne se discute pas » avant de conclure : « François de Rugy ferait mieux de se consacrer à plein temps à l’Assemblée nationale plutôt que d’agiter le spectre de la division dans une région à laquelle nous sommes tous attachés » (PO 31/05/18).

Nous sommes choqués par ces propos qui cherchent à nier tout débat démocratique sur la question de la réunification de la Bretagne. Ils traduisent en réalité le peu de considération qu’ont les gens comme Christelle Morançais de la population. Non, il n’y a pas eu de débat lors de la réforme territoriale ! Tout a été fait pour empêcher la population de s’exprimer alors que des dizaines de milliers de personnes manifestaient à Nantes pour réclamer un référendum sur la question. Si les régions administratives Pays de la Loire et la Bretagne sont les seules régions à ne pas avoir évolué lors de la réforme, c’est bien parce que la parole n’a pas été donnée à la population alors que les querelles de pouvoir entre élu.e.s et présidents de régions empêchaient toute évolution. Les sondages affichent régulièrement une large majorité de la population concernée en faveur d’une région Bretagne réunifiée. De plus, les présidents des départements de Mayenne, Maine-et-Loire et Sarthe souhaitent s’engager dans une fusion qui les rapprocheraient de la région Val-de-Loire. Christelle Morançais ne peut décemment défier la réalité en affirmant que les habitant.e.s et acteurs locaux sont toutes et tous attaché.e.s à la région Pays de la Loire.

44=Breizh appelle d’ailleurs à une grande manifestation en faveur de la réunification de la Bretagne pour la démocratie et le droit de décider, le samedi 29 septembre à Nantes. Nous y rappellerons à la présidente de région qu’elle n’a aucune légitimité à empêcher la revendication en faveur de l’unité bretonne de s’exprimer. Nous réaffirmerons également l’urgence d’un référendum auto-organisé sur la question de la réunification de la Bretagne sur tout le territoire breton.


Un rassemblement pacifique et démocratique pour l’unité de la Bretagne Samedi à Nantes

28/09/2017

44=BREIZH, qui avait appelé à participer à la manifestation prévue par Bretagne Réunie, appelle à maintenir le rassemblement des partisans de l’unité administrative de la Bretagne, samedi 30 septembre 15h au Miroir d’eau face au Château des ducs de Bretagne. Nous appelons évidemment à un rassemblement pacifique et familial, comme l’ont toujours été les manifestations pour la Réunification de la Bretagne.

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L’infiltration de l’extrême droite dans les dernières manifestations, l’incapacité des dirigeants de Bretagne Réunie à adopter une attitude ferme à son encontre, a amené à une situation plus que regrettable pour l’ensemble du mouvement en faveur de l’unité territoriale bretonne.

Nous nous battons pour que les habitantes et habitants de Loire-Atlantique et du reste de la Bretagne puisse choisir démocratiquement s’ils veulent vivre ou non dans une Bretagne unie. C’est une lutte hautement démocratique pour le droit de décider. En ce sens nous n’accepterons jamais que des messages de menaces envoyés sur des réseaux sociaux puissent permettre d’entraver la libre expression de milliers de personnes en faveur de l’unité.

C’est autour de cet horizon démocratique qu’est la Réunification que nous appelons à nous rassembler à Nantes, pour affirmer notre droit à décider, pour une Bretagne unie, ouverte et solidaire !

La nécessité de refonder le mouvement pour l’unité de la Bretagne est criante. Ce rassemblement sera l’occasion de nous rencontrer et de discuter sereinement de l’avenir. 44=BREIZH proposera à cette occasion une date pour l’organisation d’une Assemblée Générale du mouvement avec des objectifs clairs et ouverte aux déçu-e-s de BR, aux individu-e-s et à toutes les composantes de la société bretonne refusant les discours racistes et xénophobes.

Quelle stratégie démocratique pour la réunification ? Que retirer des expériences d’auto-organisation de votation citoyenne de DIBAB-Décidez la Bretagne et de la pétition des 100 000. Comment dépasser ses expériences au profit de la lutte pour la réunification ?

> Quels mots d’ordres devons-nous porter au-delà de la réunification ? Assemblée territoriale unique et des revendications sociales (statut territorial public sur 5 dpts, …)

> Après la démission de Bretagne Réuniequel type de structure unitaire nouvelle ? Vers une coordination ?

 


Rassemblement le 30 Septembre à Nantes : « Pour la réunification de la Bretagne nous répondrons toujours présents ! »

27/09/2017

44=Breizh appelle à un rassemblement au Miroir d’Eau face au Château des Ducs de Bretagne à Nantes samedi 30 Septembre à 15h et refuse ainsi l’annulation de la manifestation pour l’unité de la Bretagne par l’association Bretagne Réunie au dernier moment.

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A l’heure où l’État espagnol envoie ses propres troupes militaires et policières pour empêcher des citoyens catalans de voter, où les kurdes se démènent pour proposer un nouvel horizon démocratique au cœur de la poudrière proche-orientale, l’annulation unilatérale et sans consultation de ses militant-e-s de la manifestation par Bretagne Réunie pour cause de messages violents reçus sur les réseaux sociaux… est sidérante. Toutes les composantes démocratiques, sociales, politiques, culturelles, etc… de la société bretonne refusant les discours racistes et xénophobes ont leur place et leur rôle à jouer dans la lutte pour la Réunification de la Bretagne.

Nous ne comprenons pas la défiance émise par Bretagne Réunie contre toutes celles et ceux qui pensent que la réunification n’est pas qu’une question identitaire mais bien la possibilité d’un nouvel avenir politique pour la Bretagne.

La réunification a une réalité sociale en tant que revendication. Nous ne laisserons pas la population et la société civile s’en laisser déposséder par une direction à la dérive. C’est pourquoi nous appelons à un rassemblement lors duquel nous proposerons une Assemblée Générale ouverte à toutes les composantes démocratiques, sociales, politiques, syndicales et culturelles, de la société bretonne refusant les discours racistes et xénophobes. Nous invitons le plus grand nombre à venir débattre des points suivants :

> Quelle stratégie démocratique pour la réunification ? Que retirer des expériences d’auto-organisation de votation citoyenne de DIBAB-Décidez la Bretagne et de la pétition des 100 000. Comment dépasser ses expériences au profit de la lutte pour la réunification ?

> Quels mots d’ordres devont nous porter au-delà de la réunification ? Assemblée territoriale unique et des revendication sociales (statut territorial public sur 5 dpts, …)

> Après la démission de Bretagne Réunie, quel type de structure unitaire nouvelle ? Vers une coordination ?

> Départ en manifestation ? Organisation d’actions ?

Naoned E Breizh ! Betek An Trec’h !

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Le 30 septembre à Nantes : mobilisons-nous pour la Réunification de la Bretagne !

26/09/2017

Le collectif 44=Breizh appelle à participer à la manifestation pour la réunification qui aura lieu à Nantes le samedi 30 septembre prochain. Si la réforme territoriale de 2014 a provoqué un tollé et préféré un statu quo pour l’organisation de notre territoire, qu’elle provoque à nouveau un blocage et peu de chances pour avancer vers la réunification dans l’immédiat, la mobilisation dans la rue reste un des rares moyens pour faire vivre notre revendication de façon visible.

Nous ne nous faisons pas d’illusions, le nouveau gouvernement et la nouvelle majorité parlementaire n’ont jamais pris position en faveur de l’unité administrative de la Bretagne. Nous restons persuadés que l’auto-organisation des citoyennes et citoyens est le seul moyen de parvenir à la réunification du territoire breton. L’initiative lancée par l’association Bretagne Réunie, organisatrice de la manifestation, de tenter de mettre à l’ordre du jour du Conseil Départemental de Loire-Atlantique la question de la Réunification via une pétition dite des « 100 000 » va dans le bon sens. Elle rejoint notre analyse faite depuis 2014 sur le processus référendaire et la création de la plateforme Dibab – Décidez la Bretagne ainsi que des votations citoyennes qui en ont découlés. Cependant la fenêtre de tir est très étroite et nous pensons qu’il faut que le mouvement pour la réunification s’arme d’une stratégie plus claire et à plus long terme.

Nous regrettons la dépolitisation totale de la lutte pour la Réunification de la Bretagne, imputable à l’association Bretagne Réunie qui s’est petit à petit isolée. En adoptant une position ambiguë à l’extrême droite, Bretagne Réunie a attisée la méfiance envers ses rassemblements pour bon nombre de bretons qui n’ont pas et plus envie de venir défiler aux côtés de groupuscules racistes et violents. Si l’association a su au dernier moment clarifier son discours en refusant l’extrême droite dans la manifestation, nous restons coi quand celle-ci met sur le même plan les slogans racistes et xénophobes et ceux s’exprimant « contre un système économique et politique ». La réunification et la manifestation doivent justement rester  le lieu de celles et ceux qui voient en ce changement de limite administrative la possibilité de changer de « système économique et politique » et notre quotidien.

Le collectif 44=Breizh ne fait pas partie des organisateurs de la manifestation mais nous tenons a rappeler que la réunification de la Bretagne, si elle concerne toutes celles et ceux qui y vivent, ne sera jamais un étendard pour les différents avatars de l’extrême droite.  Cette manifestation comme les précédentes doit bien s’inscrire dans la lutte pour une Bretagne solidaire, ouverte sur toutes les cultures et respectueuse de toutes les différences.

Rendez-vous le 30 septembre 2017 à 15h devant les nefs et l’éléphant à Nantes !

Le collectif 44=Breizh


200 personnes rassemblées pour un référendum sur la réunification de la Bretagne

14/03/2016

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Ce samedi 12 mars, environ 200 personnes se sont rassemblées devant la préfecture de Loire-Atlantique à l’appel notamment de 44=BREIZH et Bretagne Réunie pour demander l’organisation d’un référendum sur la réunification de la Bretagne. Après une prise de parole, les manifestants se sont dirigés vers le Conseil Départemental. Malgré des demandes de rendez-vous par les organisateurs, les responsables de la collectivité n’avaient pas répondu.

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C’est donc une certaine colère qui animait les militantes et militants présents. En effet, l’annonce d’un referendum en Loire-Atlantique sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes par le gouvernement leur a laissé un goût amer dans la bouche. Lors de la réforme territoriale, ils avaient mobilisés plusieurs fois des milliers de personnes en faveur de ce referendum, jusqu’à 30 000 à Nantes.
En 2015, l’association DIBAB organisait des votations sur le sujet dans une vingtaine de communes, avec un résultat de 87% en moyenne en faveur de la réunification, sans que cela n’émeuve plus que ça la classe politique. Le but de cette mobilisation, face au silence des institutions, était  bien de rappeler le droit des habitants à s’exprimer démocratiquement sur la question de l’intégration de la Loire-Atlantique dans la Région Bretagne.
Alors qu’il y a quelques mois le président du département, Philippe Grosvalet, déclarait légalement impossible l’organisation d’une consultation sur la réunification, nous remarquons que celle-ci ne tient plus quand le gouvernement décrète un référendum sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Ce qui est possible pour l’aéroport doit pouvoir l’être pour la réunification, d’autant que le département peut rejoindre la région Bretagne depuis le 1er janvier 2016…
Contrairement à la question de l’aéroport, la réunification de la Bretagne fait donc partie de ses compétences, ouvrant la porte à une consultation.

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Samedi, après avoir déposé une urne géante devant la préfecture, les manifestants se sont donc dirigés vers le Conseil Départemental pour obtenir une réponse à leur demande de rendez-vous. Ils ont alors alerté les seules personnes en présence — les gardes mobiles — afin que l’on puisse leur envoyer quelqu’un pour parlementer et leur répondre.
Face au mutisme du Conseil Départemental, ils ont progressivement apposé des autocollants sur le devanture du bâtiment, puis ont commencé à le taguer, avant que leur vaine tentative d’irruption dans l’enceinte ne soit repoussée. Ils ont ensuite été refoulés par les forces de l’ordre, et des policiers en civils ont également arrêté un jeune alors que tout le monde quittait tranquillement les lieux.

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Un rendez-vous était prévu ce lundi avec un responsable de la Préfecture, ce qui n’est pas acceptable quand les services du ministre de l’Intérieur, interpellés sur le sujet, nous renvoient vers le Préfet en personne. A l’issue de la mobilisation, il a été annoncé finalement aux organisateurs qu’un élu du Conseil Départemental sera présent à cette réunion, et éventuellement le Préfet.

Le collectif 44=BREIZH, en lien avec les autres associations qui ont organisé la mobilisation de samedi, communiquera dès lundi soir sur les conclusions de ce rendez-vous.

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Régionales : Le collectif 44=Breizh dénonce l’absence de débat sur la réunification et appelle à voter Gilles Denigot

03/12/2015

Un grave problème de désinformation et donc de démocratie :

En région Bretagne, le collectif a comptabilisé près d’une centaine de questions ou évocations de la réunification de la Loire-Atlantique à la région Bretagne dans les médias locaux et régionaux (Télégramme, OF, France3, radios, télés et hebdos locaux). 10 liste sur les 11 présentes y défendent la réunification, à des niveaux d’engagement divers. Au moins deux listes annoncent un référendum sur la réunification comme première mesure en cas de victoire en région Bretagne, et en Loire-Atlantique, Oui la Bretagne/Breizh Evel-just et Bretagne en luttes/Breizh O Stoum.

En Loire-Atlantique, c’est à dire dans la région administrative Pays de la Loire, deux listes ont mis la réunification de la Bretagne dans leur programme, « Choisir nos régions » et EELV. Mais, la question n’est jamais posée par les journalistes. Les quotidiens Presse-Océan et Ouest-France, ont évoqué à de rares occasions le sujet mais sans en faire un sujet de campagne. Malgré la réforme territoriale récente et la création des nouvelles région, le débat n’est pas évoqué. Pire, France 3 Pays de la Loire pose la question dans son portrait des candidats « comment mieux faire connaître la région ? », comme si la remise en cause de cette région n’existait pas. D’ailleurs la question est complètement absente du « grand débat » de 1h15 organisé par France 3 PdL.

La différence de traitement de l’information par les médias régionaux, et notamment la télé publique régionale, France 3, est très problématique. Notamment quand on sait que la région Pays de la Loire a financé un plan d’aide de 900 000 euros à France 3 PdL contre la valorisation des actions du conseil régional.

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Une carte alternative pour la réforme territoriale

Que dise les deux listes se positionnant sur l’unité de la Bretagne ?

Europe Écologie – Les Verts – Pays de la Loire, la fausse solution

La liste menée par Sophie Bringuy revendique la fusion Pays de la Loire-Bretagne, « avec une Loire-Atlantique bretonne ». Elle réclame « un renforcement immédiat des coopérations entre les deux régions : déplacements, agriculture, pêche, énergies marines, culture, littoral, … », « créons un plan de développement des langues régionales en particulier en Loire-Atlantique ». Elle propose un débat interrégional et un referendum dans les deux régions et la création d’un seul département breton à partir des cinq historiques, à l’intérieur de la région Grand Ouest. Nous les féliciterons de l’effort fait pour prendre la question territoriale en compte. Mais, à force de vouloir capter des voix tout en décidant de ne pas trancher réellement, ils en arrivent à proposer une solution sans doute pire que le découpage actuel.

Nous rappellerons d’abord que les différents sondages fait en Bretagne administrative montrent un net refus de la fusion avec les Pays de la Loire (94% ne souhaitent pas cette fusion), alors que la réunification avec la Loire-Atlantique est largement souhaitée. Cette fusion pourrait donc entraîner selon eux la création d’un seul département pour la Bretagne réunifiée. Mais cela équivaudrait à un grave déficit de moyens et de représentation pour les bretons avec un département de 4,5 millions d’habitants quand d’autres, dans la même région, en comporte seulement 300 000, comme la Mayenne. On imagine mal ces autres départements plutôt terriens et cette nouvelle région accepter de financer les politiques spécifiques du territoire breton (pêche, littoral, énergies marines, etc.). La création de ce département laisse d’autant plus dubitatif que le premier ministre à annoncer leur suppression à l’horizon 2021. Que restera-t-il de la Bretagne une fois la suppression des départements ? La situation ne serait pas viable sur le long terme. Au vue de la situation actuelle elle amènera à un certain moment la Bretagne à revendiquer les compétences et les capacités d’action d’une région, au minimum. Laissant ainsi les autres départements des Pays de la Loire dans l’expectative dès 2019, date à laquelle il ne sera plus possible pour les départements de changer de région.

Cette proposition paraît donc plus être une position visant à établir un consensus au sein de la liste EELV Pays de la Loire plutôt qu’à trouver une solution crédible à la problématique. D’autant que EELV en Bretagne administrative parle de la réunification comme une solution face au « risque d’un Grand Ouest »

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Gilles Denigot, la cohérence et la démocratie

Gilles Denigot, candidat de la liste « Choisir nos régions – Réunifier la Bretagne », est la seule liste à proposer une réelle solution à la problématique territoriale. Son credo est simple, demander à la population de se positionner sur une proposition de redécoupage voulu tant par la région Bretagne que par la région Centre-Val de Loire. C’est à dire une position de consensus, qui contourne le blocage organisé par le conseil régional des Pays de la Loire en consultant la population. C’est une solution démocratique qui offre une véritable alternative aux habitants des autres départements des Pays de la Loire, trop souvent maintenus hors du débat territorial.

Alors que les militants du collectif se sont fortement investis dans la campagne de votation de la plateforme DIBAB, c’est avec une certaine satisfaction que nous voyons les propositions faites par celle-ci reprises par un candidat aux élections  :

_ Consultation de la population sur la réunification et la création d’une Assemblée de Bretagne fusionnant les cinq départements et la région.

Si la Bretagne doit devenir une collectivité unique, il serait malvenu de ne pas poser en même temps la question de la modification des limites régionales, alors que celles-ci ont été rebattues partout ailleurs. De plus, cette collectivité doit disposer du maximum de compétences pour mettre en place les politiques structurelles nécessaires à la Bretagne.
Enfin, la réunification permettra aux habitants des autres départements des Pays de la Loire de pouvoir se déterminer sur la composition de régions cohérentes, sans que celle-ci soit perturbée par la problématique bretonne.

Le collectif 44=Breizh appelle donc à voter en masse pour la liste menée par Gilles Denigot et Anne-Claire Quiviger (Liste « Choisir nos régions & réunifier la Bretagne« ).