Un peu plus d’un mois après la manifestation de Nantes / Naoned qui fut un succès, nous sommes d’ores et déjà en train de participer au sein de la Coordination Démocratique de Bretagne pour organiser la « manif-retour » qui aura lieu à Rennes le samedi 8 décembre à 14h !
En plus des réunions locales, les premiers collages et distributions massives de flyers commencent un peu partout en Bretagne. La campagne sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et Instagram) est également relancée ! Participez vous aussi en suivant les comptes et en diffusant ou en envoyant vos photos avec l’affiche de la manifestation, et en utilisant les hashtags #44BZH et #DécidonsEnBretagne !
Organisation d’un car de Nantes !
Pour que la manifestation soit un succès nous devons aussi participer en organisant les transports en commun pour se rendre à Rennes / Roazhon le 8 décembre. Nous organisons donc un car qui fera l’aller-retour Nantes-Rennes dans la journée. D’autres associations en feront également au départ d’autres villes : contactez-les pour leur demander si c’est le cas, sinon organisez-vous pour faire du covoiturage.
Réservez vos places (12,50€) en ligne* au plus vite pour le trajet aller-retour Nantes-Rennes, pour que l’on sache rapidement si l’on doit en organiser d’autres :
Le rendez-vous du départ se fera à 11h00 sur le grand parking à côté du Centre Culturel Breton Yezhoù ha Sevenadur à Saint-Herblain / Sant-Ervlan (12 avenue de l’Angevinière).
Pour y accéder en transports en commun :
Après la manifestation, le départ du retour de Rennes / Roazhon aura lieu vers 17h30 pour une arrivée à Saint-Herblain / Sant-Ervlan à 19h00.
Décidons en Bretagne : organisons un référendum !
* = Pour les personnes souhaitant réserver et payer directement par chèque, envoyez un mail à collectif.44breizh@gmail.com pour que l’on vous donne la procédure à suivre.
Hier, samedi 29 septembre 2018, ce sont entre 3000 et 4000 personnes qui ont battu le pavé à Nantes pour une manifestation qui ouvre un nouveau cycle dans la lutte pour la réunification.
Nous remercions vivement la jeunesse bretonne qui s’est mobilisée hier, comme toutes les autres générations lui ayant emboîté le pas et venues des 4 coins de la Bretagne. La Coordination démocratique de Bretagne créée en décembre 2017 pour impulser ce nouveau cycle a réussi à fédérer autour d’elle pour porter des mots d’ordres nouveaux.
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Au-delà de la revendication pour le réunification, c’est bel et bien le droit à décider et la volonté de prendre en main son destin qui a été réclamé haut et fort par les manifestants dans les rues de Nantes hier.
L’organisation d’un référendum pour permettre au peuple breton de se positionner sur son cadre territorial est la pierre angulaire du cycle qui se met en place. Un exercice démocratique réclamée en particulier par la jeunesse bretonne qui ouvrait le cortège en arborant une banderole « Décidons en Bretagne ! Réunification, langue bretonne… organisons un référendum ! ».
Cette volonté d’exercer notre droit de décider nous-même ici en Bretagne a un écho particulier un an après l’auto-organisation du référendum catalan et la répression qui s’en est suivie.
C’est pourquoi les représentants internationaux kanaks du PT (Parti Travailliste de Kanaky) et de l’USTKE (l’Union Syndicale des Travailleurs Kanaks Exploités) comme les irlandais de l’IRSP (Irish Republican Socialist Party) se sont retrouvés dans le cortège internationaliste aux côtés de leur camarades bretons derrière la banderole « En Catalogne comme en Bretagne, c’est nous qui déciderons ! Démocratie ! Autodétermination ! ». Des mots d’ordres repris en breton, en kanak, en gaélique, en anglais et en français lors des différentes prises de paroles ayant clôturé le succès de la manifestation.
Dans la continuité de la mobilisation d’hier et dans le cadre du cycle qu’elle a commencé à impulser, la Coordination Démocratique de Bretagne a annoncé (lire le texte entier en cliquant ici) l’organisation d’une autre manifestation le 8 décembre à Rennes !
Le rassemblement c’est terminé par un hommage appuyé aux prisonniers politiques catalans et aux exilés poursuivis par l’État espagnol pour avoir exercé le droit d’un peuple à disposer de lui-même, un des fondements de la Charte des Nations Unies.
Voici le texte qui a été lu et envoyé lors des conférences de presse organisées ce jour à Rennes et à Nantes. La liste des premiers signataires (plus d’une quinzaine) se trouve en bas du document et sera complétée au fur et mesure des réponses que nous recevrons.
La campagne est bien lancée, suivez-nous sur les réseaux sociaux et participez-vous aussi aux distributions de tracts, collages d’affiches et envoyez-nous vos photos sur Facebook, Twitter et Instagram !
Soyons nombreuses et nombreux à participer pour que la manifestation du 29 septembre à Nantes pour la réunification de la Bretagne et le droit de décider soit une réussite !
Bec’h dezhi !
Des militant·e·s de Nantes ont présenté l’affiche de la manifestation tirée à 5.000 exemplaires
Bonjour,
Le 29 septembre prochain aura lieu une manifestation à Nantes pour affirmer notre volonté de décider de notre avenir en Bretagne. Concrètement nous voulons que de Brest à Clisson l’ensemble des habitantes et habitants de la Bretagne puissent choisir le cadre institutionnel où ils vivent, si oui ou non ils et elles souhaitent vivre dans une Bretagne réunifiée.
La communication autour de cet événement est bien lancée, notamment sur les réseaux sociaux.
Plus de 5000 affiches et 10.000 tracts sont en cours de répartition et des actions de popularisation auront lieu tout l’été. Une grande opération communication auprès des lycéennes et lycéens aura lieu dès septembre, avec du matériel spécifique.
Le cycle de revendications ouvert par la réforme territoriale et les espoirs qu’elle avait pu susciter est clos. Le gouvernement de Paris a une fois de plus fait fi de revendications populaires en faveur de la réunification de la Bretagne. Si nous souhaitons occuper la rue le 29 septembre 2018 c’est pour ouvrir un nouveau cycle de revendications, notamment vers la classe politique locale qui doit passer du discours aux actes.
Partout en Europe, comme en Catalogne ou en Écosse et jusque dans les possessions françaises comme en Kanaky/Nouvelle-Calédonie, le temps est aux référendums, car c’est aux peuples de décider de leurs avenirs. Nous pensons qu’il est temps que les bretonnes et les bretons, sans discriminations d’origines, soient consultés sur les limites de leur territoire et sur les compétences que le peuple breton peut lui-même exercer pour plus de souveraineté locale et de démocratie.
C’est un enjeu de taille que d’inscrire le droit de décider à l’agenda politique breton. À partir du 29 septembre, c’est notre droit démocratique à l’autodétermination que nous voulons conquérir et mettre en pratique. Nous voulons prendre notre destin en main et organiser un referendum sur l’unité administrative de la Bretagne. Cette consultation démocratique nous la voulons avec l’ensemble de la société bretonne et les élu·e·s locaux que nous appelons à passer aux actes, avec ou sans l’accord de Paris.
Nous avons le devoir moral de proposer à la jeunesse de Bretagne d’être actrice de son avenir à un moment ou nous continuons à évoluer dans le cadre ultra-centraliste de la constitution de 1958, sur laquelle une infime partie de la population actuelle a pu se prononcer.
Nous avons l’opportunité de rassembler ici en Bretagne sur la base du droit à décider pour proposer un autre modèle institutionnel, social, économique, linguistique et environnemental garantissant à tous et toutes l’accès au savoir, à l’éducation, aux transports, à la santé, à la culture. Face à la démission d’un État qui ne résonne qu’en terme de rentabilité, qui délaisse avec mépris la population et méprise les plus fragiles d’entre nous, nous voulons prendre nos affaires en main et proposer une réelle alternative.
Nous imaginons cette manifestation comme plurielle et familiale, représentative de la diversité existant en Bretagne, et défendant une vision inclusive de l’identité bretonne. La manifestation sera déclarée et encadrée par un service d’ordre.
Nous souhaitons que les associations culturelles bretonnes habituées des manifestations pour la réunification s’approprient cette première journée revendicative pour en faire un succès et porter dans les mois qui viennent cette dynamique dans l’ensemble de la Bretagne.
Premiers signataires de l’appel à manifester le samedi 29 septembre à Nantes :
44=Breizh, Dibab, Ti ar Vro Bro-Leon, Ti ar Vro Gwengamp, Ti ar Vro Kemper, Ti ar Vro Landerne-Daoulaz, Centre Culturel Breton Yezhoù ha Sevenadur, Emglev Bro Karaez, DAO (Deskiñ d’an oadourien), Roudour, Raok (brezhoneg e Kreiz Breizh), La Gauche Indépendantiste (Breizhistance), Collectif LGBT Breton, Dispac’h, Ai’ta, SHAGT (Saint-Herblain A Gauche Toute), …
Le collectif 44=Breizh tient à apporter des précisions sur la manifestation pour la réunification du 24 septembre à Nantes.
Une condamnation ferme
de l’extrême droite
et de celles et ceux qui les ont autorisé
Pour la première fois, l’extrême-droite a pu défiler en cortège et crier ses slogans racistes dans la manifestation. Cette situation est la conséquence du manque de fermeté face à l’extrême-droite de Bretagne Réunie. Si le CUAB rappelait sans cesse que ces manifestations étaient interdites aux groupes d’extrême droite c’était bien pour éviter ce qui s’est produit à Nantes : que notre mouvement y soit associé.
Cette tradition a progressivement été rompue. En 2010, le collectif 44=Breizh initiait la fresque humaine et entamait un cycle de mobilisation commune avec Bretagne Réunie et déjà, l’extrême-droite représentée par Adsav et Jeune Bretagne tentait de s’inviter. Les appels au micro de 44=Breizh et la présence des militants antifascistes les repoussaient, mais cela entraîna une condamnation médiatique de personnalités proches de Bretagne Réunie et amenait à l’exclusion de son Conseil d’Administration des militants de 44=Breizh qui y siégeaient. En 2014, lors d’un rassemblement à Fougères devant la sous-préfecture, des militants de Bretagne Réunie apparaissent dans la presse aux côtés d’une personne portant ostensiblement et sans soucis un drapeau du groupuscule néo-nazi Adsav. Même chose en 2015 lors d’un rassemblement contre la création d’un hymne des Pays-de-la-Loire. Lors des dernières mobilisations, seul le collectif 44=Breizh continuait de refuser publiquement la présence de l’extrême-droite. Ce laisser-faire aboutit aux conséquences que l’on a vu ce samedi, alors que le contexte politique et médiatique qui voit monter le fascisme impose des positions claires et fermes.
Des choix stratégiques catastrophiques
Comment, malgré des décennies de luttes et de mobilisation, a-t-on pu remodeler les régions en France sans résoudre la question territoriale bretonne ? Cela paraît aberrant et c’est à cette question que nous devons répondre si nous voulons sortir de l’impasse des Pays de la Loire.
Pourtant, un cycle s’était ouvert en 2008 avec l’annonce par l’État français d’une refonte des régions intégrant possiblement la réunification (« comité Balladur »), et jusqu’à la réforme territoriale de Marylise Le Branchu. Une stratégie aurait alors dû se mettre en place au sein de Bretagne Réunie. Face à ce manque, le collectif 44=Breizh sortait alors de son rôle d’organisation d’agitation pour proposer des forums de réflexion en janvier 2012 à Saint-Herblain et juin 2013 à Nantes. L’idée était alors de prendre exemple sur les processus démocratiques en cours dans différentes région d’Europe, et notamment sur le referendum populaire catalan. Ceci nous amena à lancer les votations de la plateforme DIBAB.
Malheureusement, Bretagne Réunie ne se saisit pas de ces propositions. Elle ne développe pas d’objectifs précis ou de calendrier clair. Elle envoie ses forces militantes sur des actions futiles et épuisantes (banderoles sur les ponts). Lors de sa prise de fonction, Jean-Francois Le Bihan développe sa « stratégie en 3 points : 1- Sensibiliser les élus ; 2- Sensibiliser la population ; 3- Développer la communication et la veille »… Une « stratégie » floue, sans objectifs précis, complètement à côté des enjeux qu’aurait du soulever la refonte des régions. A un moment crucial de la lutte pour l’unité territoriale, Jean-François Le Bihan ne trouvera rien de mieux que de « prendre congé » pour se présenter sur la liste de Le Fur aux élections régionales (leader local Les Républicains). Puis il reprendra la tête de l’association, comme si de rien n’était.
Une erreur historique a été commise au début des années 2000, en séparant le mouvement des partis politiques, ce qui conduit nécessairement à des confusions qui doivent être éclaircies et réglées pour l’avenir.
Le fait que le mouvement pour la réunification porte une revendication civique de droit des habitants de la Bretagne à décider de son cadre institutionnel et de ses limites territoriale nous semble être la base d’un nouveau mouvement unitaire.
Un nouveau départ !
La tournure désastreuse qu’a pris la manifestation ne doit pas nous décourager. En effet, elle doit marquer un nouveau départ. Les personnes et les mots d’ordre qui nous ont jusqu’à présent conduit à l’échec doivent être abandonnées. Bretagne Réunie et Jean-François Le Bihan ne peuvent anéantir les efforts de de décennies de lutte pour le simple plaisir d’une petite notoriété, d’une place aux élections régionales ou de dîners mondains. Nous, génération désabusée mais toujours motivée, devons nous remobiliser et prendre la relève.
Le cycle dont nous parlions n’est pas encore tout a fait terminé, le droit d’option existe jusqu’au 1er janvier 2019. Il laisse peut-être peu d’espoirs de réussite, mais c’est encore une chance à saisir pour nous permettre de reconstruire l’avenir.
Dans les prochaines semaines, nous travaillerons à une nouvelle stratégie, avec l’ensemble des forces progressistes et démocratiques, pour faire avancer le pays nantais en Bretagne. Nous vous donnerons prochainement rendez-vous.
Ce samedi 12 mars, environ 200 personnes se sont rassemblées devant la préfecture de Loire-Atlantique à l’appel notamment de 44=BREIZH et Bretagne Réunie pour demander l’organisation d’un référendum sur la réunification de la Bretagne. Après une prise de parole, les manifestants se sont dirigés vers le Conseil Départemental. Malgré des demandes de rendez-vous par les organisateurs, les responsables de la collectivité n’avaient pas répondu.
C’est donc une certaine colère qui animait les militantes et militants présents. En effet, l’annonce d’un referendum en Loire-Atlantique sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes par le gouvernement leur a laissé un goût amer dans la bouche. Lors de la réforme territoriale, ils avaient mobilisés plusieurs fois des milliers de personnes en faveur de ce referendum, jusqu’à 30 000 à Nantes.
En 2015, l’association DIBAB organisait des votations sur le sujet dans une vingtaine de communes, avec un résultat de 87% en moyenne en faveur de la réunification, sans que cela n’émeuve plus que ça la classe politique. Le but de cette mobilisation, face au silence des institutions, était bien de rappeler le droit des habitants à s’exprimer démocratiquement sur la question de l’intégration de la Loire-Atlantique dans la Région Bretagne.
Alors qu’il y a quelques mois le président du département, Philippe Grosvalet, déclarait légalement impossible l’organisation d’une consultation sur la réunification, nous remarquons que celle-ci ne tient plus quand le gouvernement décrète un référendum sur l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Ce qui est possible pour l’aéroport doit pouvoir l’être pour la réunification, d’autant que le département peut rejoindre la région Bretagne depuis le 1er janvier 2016…
Contrairement à la question de l’aéroport, la réunification de la Bretagne fait donc partie de ses compétences, ouvrant la porte à une consultation.
Samedi, après avoir déposé une urne géante devant la préfecture, les manifestants se sont donc dirigés vers le Conseil Départemental pour obtenir une réponse à leur demande de rendez-vous. Ils ont alors alerté les seules personnes en présence — les gardes mobiles — afin que l’on puisse leur envoyer quelqu’un pour parlementer et leur répondre.
Face au mutisme du Conseil Départemental, ils ont progressivement apposé des autocollants sur le devanture du bâtiment, puis ont commencé à le taguer, avant que leur vaine tentative d’irruption dans l’enceinte ne soit repoussée. Ils ont ensuite été refoulés par les forces de l’ordre, et des policiers en civils ont également arrêté un jeune alors que tout le monde quittait tranquillement les lieux.
Un rendez-vous était prévu ce lundi avec un responsable de la Préfecture, ce qui n’est pas acceptable quand les services du ministre de l’Intérieur, interpellés sur le sujet, nous renvoient vers le Préfet en personne. A l’issue de la mobilisation, il a été annoncé finalement aux organisateurs qu’un élu du Conseil Départemental sera présent à cette réunion, et éventuellement le Préfet.
Le collectif 44=BREIZH, en lien avec les autres associations qui ont organisé la mobilisation de samedi, communiquera dès lundi soir sur les conclusions de ce rendez-vous.
Rassemblement le samedi 12 Mars à 14h devant la sous-préfecture de Nantes.
Depuis le débat parlementaire autour de la réforme des régions en 2014, on avait pas vu les trois principales organisations en faveur de la réunification de la Bretagne faire appel commun. Réunis en conférence de presse ce lundi, le collectif 44=Breizh, DIBAB-Décidez la Bretagne et Bretagne Réunie, appellent à un grand rassemblement le samedi 12 mars à 14h devant la préfecture de Nantes. Un rassemblement pour réclamer une consultation de la population sur la question de la réunification de la Bretagne
En Février dernier, le gouvernement annonce un referendum consultatif en Loire-Atlantique sur la question de l’aéroport, de quoi faire réagir les co-organisateurs de ce rassemblement.
En effet, en 2014, ils organisaient trois manifestations réclamant le droit pour les habitants d’être consulté sur la question de la réunification de la Bretagne. Celles-ci réunirent 10 000, 15 000 puis 30 000 personnes à Nantes. L’année suivante, l’association DIBAB-Décider la Bretagne se crée. Elle organise dans une vingtaine de communes avec des collectifs citoyens locaux, des votations citoyennes symboliques sur la réunification mobilisant de 3% à 21% des électrices et électeurs pour un résultat de 87% pour la réunification du département à la région Bretagne.
Action en faveur d’une consultation sur la Réunification en 2014
Action en faveur d’une consultation sur la Réunification en 2014
Mis en bière de la démocratie en 2014
Mis en bière de la démocratie en 2014
« Si le gouvernement peut décider d’une consultation des habitants de Loire-Atlantique sur le projet d’aéroport, alors que ni les opposants ni les défenseurs n’en veulent, pourquoi cela serait impossible ou illégitime de l’organiser quand celle-ci est largement réclamée sur la Réunification ? » interrogent-ils. Alors que le Conseil de l’Europe vient de produire un rapport s’inquiétant de l’absence de consultation à propos de la réforme territoriale, la question de l’absence de consultation des habitantes et habitants à propos de la réunification de la Bretagne, parait plus que pertinente. D’autant, du moins en théorie, que le droit d’option permettrait au département de Loire-Atlantique depuis le 1er janvier de rejoindre la région Bretagne.
Des demandes de rendez-vous ont été envoyées au président du conseil départemental et au préfet, et sont en attente de confirmation.
Pour 44=Breizh, ce rassemblement est un « rassemblement pour la démocratie ». Le gouvernement ne peut pas dire s’en remettre à la démocratie locale en Loire-Atlantique, en organisant un referendum sur l’aéroport, et faire comme si la question de celui-ci ne se posait pas pour la Réunification. Soutenus par quelques élus locaux, Bretagne Réunie, 44=Breizh et Dibab appellent donc à se rassembler le samedi 12 Mars à 14h devant la sous-préfecture de Nantes.
Referendum sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes : la question de le Réunification de la Bretagne doit aussi être posée !
La Loire-Atlantique connaît deux débats anciens qui n’ont, jusqu’à présent, pu être tranchés par la démocratie représentative : la question de l’aéroport de Notre-Dame des Landes et celle de l’intégration du département dans la Région Bretagne.
Depuis des années de nombreuses mobilisations ont eu lieu dans le Pays Nantais et ailleurs pour que ces deux sujets puissent faire l’objet d’un réel débat et d’une prise de décision populaire et démocratique. Aéroport et réunification, que l’on soit pour ou contre, sont deux projets différents mais liés par une réflexion sur l’aménagement des territoires et par un blocage sur lequel les citoyens et citoyennes n’ont pas prise.
Sans vouloir nous prononcer sur la légitimité et la légalité ou non d’un référendum local sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes, l’annonce d’une consultation locale par les représentants de l’État (François Hollande et Manuel Valls) permettrait au débat public d’évoluer.
Pourquoi ne pas profiter de cette occasion pour poser aussi la question de la réunification ou non de la Bretagne ?
En effet, plusieurs éléments traduisent la justesse de cette demande :
– De multiples sondages : mettant en avant le souhait des habitants de Loire-Atlantique et de la région Bretagne de se retrouver dans la même région.
– 19 Avril 2014 : 6 000 personnes manifestent à Nantes pour un referendum sur la Réunification
– Mai 2014 : Philippe Grosvalet « Si la Loire-Atlantique ne se retrouve pas avec la région Bretagne en cas de changement des limites régionales, je proposerais d’organiser un référendum local »
– 28 Juin 2014 : 12 000 personnes manifestent à Nantes pour un referendum sur la Réunification
– 27 Septembre 2014 : 30 000 personnes manifestent à Nantes pour la Réunification
– De Novembre 2014 à Novembre 2015 : l’association DIBAB co-organisent avec les habitants de 21 communes (dont 8 en Loire-Atlantique) des votations citoyennes sur la réunification. Réunissant jusqu’à 21 % de participation. C’est à dire autant que pour des consultations locales officielles.
– 1er janvier 2016 : Ouverture du droit d’option, permettant à un département de changer de région.
Tout en disant vouloir assumer la proposition de l’État, M. Grovalet, président du conseil départemental de Loire-Atlantique, a déclaré le département incompétent sur la question. Néanmoins, celui-ci est juridiquement habilité à poser la question du changement de région avec la possibilité ouverte par le droit d’option au 1er janvier de cette année. Si le referendum sur l’aéroport avait bien lieu, il paraîtrait donc logique dans l’intérêt démocratique des habitants du département que la question de la réunification de la Bretagne leur soit posée.
Nous appelons les partis politiques, associations, élues et élus, citoyennes et citoyens, quel que soient leur position sur le sujet mais qui considèrent que les habitants de Loire-Atlantique ont le droit de décider de cette question à signer et relayer cet appel.
Nous appelons également à une mobilisation importante à Nantes le samedi 12 mars à Nantes devant la préfecture pour soutenir cette demande !
D’ores et déjà nous sollicitions un rendez-vous auprès des autorités compétentes.
Le collectif 44=Breizh félicite les herblinois & herblinoises qui organisent dimanche prochain une votation avec l’association DIBAB – DÉCIDEZ LA BRETAGNE. Ce sera en effet la première fois qu’une aussi grande ville de Bretagne sera amenée à répondre aux 2 questions posées, concernant la réunification d’une part, et la création d’une Assemblée de Bretagne d’autre part.
Vous trouverez ci-dessous toutes les informations pour pouvoir voter à Saint-Herblain dimanche. Allez voter et faîtes voter vos proches qui habitent Saint-Herblain !
RT @RaokBzgKB: Pour lancer le Mois de la langue bretonne 2023, le très attendu derby entre Nantes et Rennes sera commenté en #breton !
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RT @Bro_Naoned: ⁉️ Le saviez-vous ? La Loire-Atlantique est le département #breton qui compte le plus grand nombre de communes dont le blas… 1 month ago