Ci-joint l’article paru dans l’édition du 15 juin 2011 de Presse-Océan :
Lundi 30 mai, Philippe Grosvalet et Jean-Louis Tourenne, respectivement présidents des conseils généraux de Loire-Atlantique et d’Ille-et-Vilaine, se retrouvaient à Rennes pour évoquer les «convergences» des deux départements. Ce qu’il en ressort semble être avant tout leur point d’accord sur leur refus commun de travailler sur la question de la Réunification.
Alors qu’il étaient sensé évoquer les spécificités du Pays de Redon (à cheval sur trois départements et les deux régions administratives), il semble que l’opportunité de mettre fin à au moins une de ces frontières administratives leur ait échappée. Quand des journalistes leurs posent la question de l’unité territoriale de la Bretagne, le nouveau président de Loire-Atlantique déclare «je ne suis pas un défenseur du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne». Ce «breton de coeur» semble avoir pris comme technique de communication le fait de jouer sur le côté «sentimental», «le gwenn ha du flottera toujours à l’Hotel du département», «mon sentiment est que la Loire-Atlantique est bretonne»…
Le problème c’est que la société civile mobilisée réclame un véritable cadre démocratique pour une Bretagne unie, un véritable changement institutionnel, pas un bout de tissus sur un mat !
En 2009, l’ancien président du conseil général de Loire-Atlantique disait «la nécessité» de se saisir du débat sur la réforme territoriale pour enfin avancer, qu’«il ne faut pas attendre». Mais en 2011, Philippe Grosvalet déclare «la réunification poserait vraisemblablement plus de problèmes qu’elle n’en résoudrait», «La priorité, c’est la décentralisation et la répartition des pouvoirs entre l’Etat et les pouvoirs locaux. Ensuite, il faudra évoquer la question des moyens, des compétences et de l’autonomie. La question des frontières se posera après». Le degrés d’irresponsabilité par rapport à la question posée par les milliers de citoyens qui se mobiliseront à Nantes le 18 juin pour la manifestation «Bretagne en résistances», est une véritable attaque contre le volonté démocratique et populaire des citoyens de Loire-Atlantique. Dire que la réunification poserait plus de problème qu’elle n’en résoudrait sans qu’aucune collectivité n’ait commandé de véritable étude indépendante sur le sujet c’est avant tout prendre une position plus idéologique que pragmatique, d’autant que l’éternel argument de Nantes et Rennes concurrentes est un faux problème. Attendre encore une décentralisation, puis les possibilités de «l’autonomie», c’est rendre le processus de réunification de la Bretagne impossible. Qui peut dire que la question «se posera après», quand les découpages administratifs ne seront que plus présents dans la réalité institutionnelle, et alors que ceux-ci trouvent ce processus déjà trop compliqué.
Alors que Philippe Grosvalet refuse de répondre aux demandes de rendez-vous de 44=Breizh et Bretagne Réunie, à nous de lui faire comprendre que des milliers de gens dans la rue pour une revendication vieille de 40 ans, ça commence à être un problème !
Mobilisez-vous pour la Bretagne en résistances,
le samedi 18 juin à Nantes !
Un petit rappel de 2009 ! Voilà comment on présentait alors le processus de réunification de la Bretagne. «Bientôt», «définitivement», «déjà une réalité», «c’est maintenant ou jamais», «moment historique», «une victoire en perspective» …. On y était ! En fait, l’ensemble de la presse et certains élus nous le faisaient croire. On remarque déjà le style «made in UMP» du conseiller sarkozyste Louvrier, avec un Christophe Priou, signataire avec 11 autres députés d’une lettre demandant que soit engagé «le processus démocratique de réunification de la Bretagne», mais, qui une fois la presse à son écoute, confond volontairement Bretagne réunifiée et Grand Ouest. «C’est maintenant ou jamais», «les atermoiements ne doivent plus être renvoyés à plus tard, c’est à dire à jamais» nous disait François de Rugy. Deux ans après : où en est-on ? Hier (30/05/11), le président du Conseil Général 44 Philippe Grosvalet déclarait à Rennes que l’unité de la Bretagne était loin d’être une priorité.
Entre opportunisme et effets d’annonces des élus, on se rend bien compte que seule l’intensité de notre lutte pourra ouvrir les portes d’un avenir institutionnel et démocratique un peu plus ambitieux que le statu quo. Soyons nombreux et déterminés le 18 juin à Nantes, manifestons pour la «Bretagne en résistance» !
Voici un article paru dans les « Pavés dans la Loire » (chroniques nantaises de Ouest-France) au sujet de la campagne 44=Breizh qui détourne les affiches de Nantes Métropole en utilisant l’image de José Bové sans sa moustache…
Contacté par le journal Presse-Océan, José Bové avait déclaré, plutôt amusé :
“Personne ne m’a contacté. Ils auraient pu me prévenir et m’envoyer une affiche de moi sans ma moustache. Mais dans la mesure où je suis une personne publique et où l’objectif n’est pas malsain, ça ne me pose pas de problème”.
Comme il souhaitait recevoir une affiche nous lui avons écrit pour l’inviter à en récupérer une lors de la grande manifestation « Bretagne en résistance[s] » prévue à Nantes le 18 juin. Nous attendons maintenant sa réponse…
Alors, José Bové viendra-t’il à Nantes le 18 juin pour récupérer une affiche ?
Lire aussi le courrier que nous avons envoyé à José Bové :
https://44breizh.com/2011/05/12/courrier-jose-bove-affiches-nantes-metropole-sans-moustache/
Pour rappel, toutes les affiches de la campagne « Nantes Métropole » détournée en « Nantes Bretagne » sont visibles ci-dessous :
https://44breizh.com/2011/04/13/44-breizh-detourne-affiches-nantes-metropole/
Le collectif 44=BREIZH vient d’envoyer un courrier à José Bové suite à la campagne d’affichages dans laquelle son image avait été utilisée. Suite au buzz de ces affiches, le journal Presse-Océan avait contacté José Bové pour savoir ce qu’il pensait du fait qu’on utilise son image (https://44breizh.com/2011/04/20/loire-atlantique-bretons-rebelles-presse-ocean-20_04_2011/). Voici ce qu’il avait répondu, plutôt amusé :
“Personne ne m’a contacté. Ils auraient pu me prévenir et m’envoyer une affiche de moi sans ma moustache. Mais dans la mesure où je suis une personne publique et où l’objectif n’est pas malsain, ça ne me pose pas de problème”.
Nous avons donc pris au mot José Bové et lui avons proposé de venir participer à la grande manifestation organisée à Nantes le 18 juin. Nous aurions ainsi l’occasion de lui remettre en main propre l’affiche de lui-même sans sa moustache ! 😉
José Bové — qui avait indiqué lors de l’élection présidentielle de 2007 être favorable à l’unité de la Bretagne — aurait ainsi l’occasion d’afficher une nouvelle fois son opinion favorable à la Réunification, et nous pourrions également lui faire prendre connaissance des différents procès, condamnations et amendes qu’une dizaine de jeunes du collectif 44=BREIZH subissent, suite à des actions de désobéissance civile, de barbouillages, ou encore d’arrestations arbitraires…
Voici le courrier envoyé à José Bové :
Un journal nantais (Presse-Océan) vous a fait part il y a quelques semaines de la campagne d’affichage pastiche à laquelle votre image a servie. Il n’y a aucune volonté d’attaque personnelle dans cette affiche, au contraire. Cette campagne vise à rappeler que le problème de la partition administrative de la Bretagne est à ce jour irrésolu. En effet, depuis la création officielle des régions administratives françaises en 1972, la Loire-Atlantique est séparée du reste de la Bretagne sans que la population n’ait jamais été consultée. Cette situation a des conséquences réelles et néfastes en terme de démocratie et de reconnaissance, mais aussi de transports et d’économie locale. Malgré les vœux du Conseil Régional de Bretagne et du Conseil Général de Loire-Atlantique, la région des Pays de la Loire refuse de reconnaître la pertinence et la réalité de la revendication, nous condamnant à un statu quo qui semble sans issue. Nous connaissons votre opinion favorable à l’unité de la Bretagne, que vous avez officiellement rappelé lors des élections présidentielles de 2007. Le 18 juin prochain, se déroulera à Nantes une grande manifestation en faveur de l’unité de la Bretagne, qui marquera notamment les 70 ans de la première partition administrative de la Bretagne. En tant que co-organisateur, nous profitons de l’occasion pour vous inviter à nous rejoindre dans les rues de Nantes le 18 juin afin de vous remettre en mains propres l’affiche à votre effigie.
Dans un deuxième temps, nous vous invitons à prendre connaissance des condamnations dont ont été victime près d’une dizaine de jeunes de notre collectif pour des actions de désobéissance civique ou pour des arrestations arbitraires en fin de manifestation. C’est notamment le cas de six jeunes âgés de 18 à 22 ans a qui la région Pays de la Loire réclame près de 20 000 euro. Des procès sont toujours en appel et des dizaines d’élus municipaux, maires ou conseillers régionaux soutiennent les «inculpés de la réunification», il va de soi que c’est avec un grand honneur et un grand plaisir que nous verrions votre soutien s’ajouter aux leurs. Nous sommes sûrs que vous comprendrez que la situation d’impasse démocratique dans laquelle se trouve les habitants du pays nantais puissent amener une part de la population à entamer des actions de protestation symboliques de barbouillage ou autre.
En espérant que vous vous joindrez à l’appel lancé par notre collectif et Bretagne Réunie pour une «Bretagne en Résistance[s]» le 18 juin à Nantes. Veuillez agréer l’expression de nos salutations militantes.
Le collectif 44=BREIZH
http://www.44breizh.com
La version en PDF : Lizher/Courrier Jose Bove.pdf
À quelques semaines du rendez-vous «Bretagne en Résistance[s]», certains ont intérêt à préparer un stock de farine s’ils entendent rouler les milliers de personnes qui se mobiliseront pour la grande manifestation du 18 juin à Nantes (comme semble le suggérer leurs déclarations). Il est d’ailleurs bon de rappeler que celle-ci se déroulera bien en faveur de l’unité territoriale de la Bretagne et pour l’ensemble des droits culturels du peuple breton.
Ces derniers jours ont en effet été le moment de déclarations de Philippe Grosvalet, nouveau président du Conseil Général 44, et Franck Louvrier, conseiller régional PdL, mais surtout «monsieur com’» de N. Sarkozy (c’est dire si on peut lui faire confiance !).
Le «Breton de coeur» n’a pas de raison.
Philippe Grosvalet, ce «breton de coeur», présenté par son collègue Joel Batteux de St-Nazaire comme garant de l’opposition à l’idée de référendum sur la réunification de la Bretagne, s’est quand même senti obligé dans le dernier numéro du magazine du Conseil Général de «promettre de laisser le « Gwenn ha du » sur le parvis du Conseil Général. Mais ce n’est pas une question prioritaire (la Réunification), qui doit davantage se débattre au niveau national, voire européen». «Les promesses n’engagent que ceux qui y croient», et encore moins quand elles n’engagent rien ! Pourquoi dans sa double page de présentation, le président du Conseil Général nous parle d’un bout de tissus sur l’Hôtel du département ? A-t-il si peu de chose à dire de manière générale ? Alors que les militantes et militants de la réunification s’évertuent avec certains universitaires à y montrer tous les intérêts et toutes les potentialités politiques, sociales, économiques, etc … il semble que certains élus adorent la renvoyer à de simples symboles (cf : le gwenn ha du) comme pour ensuite mieux folkloriser la population engagée dans ce combat. En fait, vu le prédécesseur, et la récurrence de la question dans la société, Philippe Grosvalet espère contenter certaines attentes tout en ne faisant rien, une tactique pas très responsable en soit. Patrick Mareschal disait que le nouveau CG «resterait dans la continuité» du travail déjà réalisé sur le sujet. Vous vous rappelez peut-être que le travail de commission mixte entre CG 44 et CR B4 devait entrainer la régularité de campagne de promotion touristique présentant une Bretagne à cinq départements. Avant le départ de Mareschal, il semble que cette «continuité» ait été déjà rompue … Grosvalet ne nous parle même pas de «stratégie attentiste», il nous dit clairement que ce n’est pas son problème et qu’il ne s’en mêlera pas. Pour préserver sa famille politique ? Surement, même avec P. Mareschal on a bien vu que la stabilité institutionnelle du PS comptait plus que l’avenir des institutions du peuple. Mais le pire, c’est qu’il puisse déclarer que parce que lui ne veut pas s’occuper du problème, cette décision doit être prise, et même débattue, à Paris ou Bruxelles (« doit davantage se débattre au niveau national, voire européen»). Désolé pour ceux qui ont encore l’espoir de croire qu’ils pourront débattre et décider ici pour un problème démocratique qui les concerne directement, mais la démocratie selon Grosvalet ça ne se passe visiblement pas comme ça. Enfin, si la question de la Réunification n’est pas prioritaire maintenant, il faut bien comprendre qu’elle ne le sera jamais pour P. Grosvalet. En effet son mandat est sensé être le dernier avant la réforme territoriale promit en 2014. Laisser s’installer la partition dans le temps, et malgré des réformes hexagonales des institutions locales, c’est évidemment laisser les possibilités d’un changement des limites territoriales s’éloigner de plus en plus. En 2015 on nous dira qu’il faudra encore attendre et que 2014 aurait dû être le moment. Et justement la dernière édition Loire-Atlantique du magazine BRETONS nous présente une pleine page de Franck Louvrier titrée «La Bretagne réunifiée en 2014 ? Franck Louvrier y croit».
Louvrier à la conquête du Grand Ouest
C’est tout bonnement hallucinant que le magazine BRETONS se soit permis de présenter en toute première page F. Louvrier comme défenseur de la Réunification de la Bretagne, alors même que celui-ci se prononçait comme favorable à une région Bretagne élargie à d’autres départements au début du mois d’avril sur France 3 PdL, et qu’il réitère dans les pages du magazine du mois de mai. Son idée à lui c’est «un Grand Ouest qui serait articulé autour de la Bretagne», d’ailleurs «la création d’un aéroport du Grand Ouest (…) est déjà un acte fondateur», ce qu’il veut c’est «un axe Rennes/Nantes qui doit être une colonne vertébrale pour cette région» qu’il étendrait jusqu’à la Roche/Yon, quand l’ensemble des acteurs de la Réunification promeuvent une articulation qui ne léserait pas les villes de l’Ouest de la Bretagne. Selon lui «on peut imaginer une région qui va de Cancale à la Roche/Yon». Effectivement M. Louvrier, on peut tout imaginer, même des régions qui s’appelleraient «Groland du haut» ou «Groland du côté» qui serait en forme d’avion ou de cœur pour rigoler, le truc c’est que la seule proposition qui mobilise la population c’est une collectivité bretonne à cinq département. Et il y a bien un moment où il faudra considérer que ces milliers de personnes existent et ont de réelles attentes. Par contre on cherche toujours les milliers de manifestants, d’associations civiles ou d’élus qui se manifestent pour un rattachement de la Vendée à la Bretagne ou un Grand Ouest ? M. Louvrier parle de «limites qui doivent être définies par les habitants eux mêmes» mais tombe dans les mêmes travers technocratiques qui ont amené à la situation actuelle et qui font que quelques hommes de pouvoir se donnent le droit de penser au delà de la réalité vécue et d’imposer à la place des populations concernées.
Imposer le débat tel qu’il existe dans la société
Ces différentes déclarations nous amènent à constater que le débat de la partition/réunification ne se retranscrit pas dans les déclarations politiques et les médias tel qu’il est vécu dans la société. D’une part le président de CG, qui se dit dans la continuité de l’ancien, déclare pourtant ne pas vouloir prendre position et agir sur le sujet quand P. Mareschal déclarait il y a deux ans «il est temps d’agir». D’autre part, alors que la proposition du Grand Ouest se trouve moins présente dans les médias qu’il y a dix ans, qu’on ne sait toujours pas qu’elle forme il aurait, que la population des différents territoires concernés ne se manifeste pas pour ce projet, qu’aucune association ou institution y travaille, certains chercheraient à le promouvoir en le faisant passer sur le dos de la Réunification de la Bretagne. La manifestation du 18 juin doit être un moment pour imposer la réalité du débat tel qu’il existe dans la société : unité administrative de la Bretagne avant 2014 ou statu quo. Qui peut croire qu’une fois cette nouvelle réforme passée, la situation sera plus favorable qu’auparavant pour la Réunification. Avec le temps la partition s’impose forcément dans la société et dans les institutions. Toute évolution territoriale différenciée entre Loire-Atlantique et Bretagne à 4 départements éloigne les possibilités d’une unité bretonne. La société civile à sa part de responsabilité dans le caractère biaisé du débat, mais les collectivités et élus soit disant favorables aussi. En effet, pourquoi la région Bretagne et la Loire-Atlantique n’ont pas enclenché une étude indépendante suite aux vœux sur la Réunification ? Pourquoi ne prennent elles pas leurs responsabilités en exigeant de l’Etat qu’il applique le droit à l’unité territoriale de la Bretagne ? Pourquoi F. Louvrier ne propose pas une motion ou un vote au Conseil Régional des PdL ?
En tant que co organisateur de la manifestation du 18 juin, nous appelons à une mobilisation la plus massive et déterminée possible afin qu’il puisse y avoir réponse à ces questions.
Le collectif 44=BREIZH
Dans le journal Presse-Océan de ce jour (20/04/2011) les journalistes Dominique Bloyet, Jerôme Jolivet et Amandine Cognard, reviennent sur une injustice dont a été victime un habitant du Pays Nantais pour nous offrir une première page titrée « LOIRE-ATLANTIQUE : BRETONS REBELLES ». Cette personne avait choisi de recouvrir l’inscription Pays de la Loire de sa plaque d’immatriculation par un autocollant semblable à ceux de Bretagne administrative mais adapté au 44, comme ceux que nous distribuons gratuitement depuis maintenant deux ans. La gendarmerie à exercé une pression démesurée sur l’automobiliste pour lui faire retirer cet autocollant, comme si nous étions encore au temps où l’autocollant « BZH » était banni de nos voitures. Un comportement ridicule et volontairement discriminatoire, quand on sait qu’une bonne part de la société civile, mais aussi d’élus, s’étaient mobilisé au moment où le logo Pays de la Loire a été imposé sur les plaques des habitants du 44. Le collectif “plaques bretonnes 44” monté suite à cet événement et regroupant plusieurs associations et organisations politiques, dont 44=BREIZH, a à ce jour distribué plus de 70 000 autocollants de plaques 44 – BRETAGNE/BREIZH sur les 100.000 imprimés ! Depuis deux ans, notre collectif assure d’ailleurs une mission quasi publique de distribution gratuite — par courrier — d’autocollants de plaques à ceux qui nous en font la demande par internet. Nous en avons à ce jour envoyé près de 9000. À aucun moment la police n’est venu nous reprocher cette activité, pourquoi criminaliser et stigmatiser des conducteurs ? Nous invitons tous les habitants à la désobéissance et à ne pas céder aux gendarmes ou aux policiers trop zélés. Commandez et posez des autocollants 44 – BREIZH sur vos plaques, désobéissez à ceux qui veulent effacer notre revendication du débat public et citoyen. Le collectif, mais aussi l’association Skoazell Vreizh, sont là pour répondre et soutenir ceux qui refusent qu’on leur impose l’image d’habitant des « Pays de la Loire ».
Le samedi 18 Juin 2011, venez tous à Nantes pour la grande manifestation pour la Réunification ! On vous promet une distribution gratuite de milliers d’autocollants de plaques d’immatriculation pour tous les « Bretons rebelles » !
Le collectif 44=BREIZH.
Ci-joint les articles parus dans l’édition du 20 avril 2011 de Presse-Océan :
La Une du Presse-Océan du 20/04/2011
Première page du dossier.
Pour rappel, les affiches mentionnées dans le dossier sont visibles ci-dessous :
https://44breizh.com/2011/04/13/44-breizh-detourne-affiches-nantes-metropole/
Voici un article paru au sujet de la campagne de 44=Breizh qui détourne les affiches de Nantes Métropole :
(Tiré de O-F du 15/04/2011)
Pour rappel, les affiches sont visibles ci-dessous :
https://44breizh.com/2011/04/13/44-breizh-detourne-affiches-nantes-metropole/