A l’occasion de sa venue en pays nantais les militants de 44=BREIZH sont allés à la rencontre de José Bové pour lui remettre l’affiche « la Bretagne sans la Loire-Atlantique c’est comme José Bové sans moustache, c’est beaucoup moins bien », réalisée il y a quelques semaines suite à la campagne de Nantes Métropole. Gilles Denigot (ancien conseiller général originaire de Saint-Nazaire) s’est joint à José Bové pour cette petite photo soutien et clin d’œil à la réunification de la Bretagne !
Stourmerien 44=BREIZH o deus kejet gant José Bové ar sizhun-mañ. Tro hon eus bet da reiñ dezhañ ar skritell a oa bet graet un nebeut sizhunvezhioù ‘zo war dem Naoned Métropôle hag a lare « Breizh hep Liger-Atlantel ‘zo evel José Bové hep e vourroù, n’eo ket ken plijus ». Gilles Denigot (paotr Sant-Nazer ha bet kuzulier departamant) a zo deuet war ar al luc’hskeudenn evit bezañ kengred gant adunvanidigezh Breizh !
Un petit rappel de 2009 ! Voilà comment on présentait alors le processus de réunification de la Bretagne. «Bientôt», «définitivement», «déjà une réalité», «c’est maintenant ou jamais», «moment historique», «une victoire en perspective» …. On y était ! En fait, l’ensemble de la presse et certains élus nous le faisaient croire. On remarque déjà le style «made in UMP» du conseiller sarkozyste Louvrier, avec un Christophe Priou, signataire avec 11 autres députés d’une lettre demandant que soit engagé «le processus démocratique de réunification de la Bretagne», mais, qui une fois la presse à son écoute, confond volontairement Bretagne réunifiée et Grand Ouest. «C’est maintenant ou jamais», «les atermoiements ne doivent plus être renvoyés à plus tard, c’est à dire à jamais» nous disait François de Rugy. Deux ans après : où en est-on ? Hier (30/05/11), le président du Conseil Général 44 Philippe Grosvalet déclarait à Rennes que l’unité de la Bretagne était loin d’être une priorité.
Entre opportunisme et effets d’annonces des élus, on se rend bien compte que seule l’intensité de notre lutte pourra ouvrir les portes d’un avenir institutionnel et démocratique un peu plus ambitieux que le statu quo. Soyons nombreux et déterminés le 18 juin à Nantes, manifestons pour la «Bretagne en résistance» !
Voici un article paru dans les « Pavés dans la Loire » (chroniques nantaises de Ouest-France) au sujet de la campagne 44=Breizh qui détourne les affiches de Nantes Métropole en utilisant l’image de José Bové sans sa moustache…
Contacté par le journal Presse-Océan, José Bové avait déclaré, plutôt amusé : “Personne ne m’a contacté. Ils auraient pu me prévenir et m’envoyer une affiche de moi sans ma moustache. Mais dans la mesure où je suis une personne publique et où l’objectif n’est pas malsain, ça ne me pose pas de problème”.
Comme il souhaitait recevoir une affiche nous lui avons écrit pour l’inviter à en récupérer une lors de la grande manifestation « Bretagne en résistance[s] » prévue à Nantes le 18 juin. Nous attendons maintenant sa réponse…
Alors, José Bové viendra-t’il à Nantes le 18 juin pour récupérer une affiche ?
Le collectif 44=BREIZH vient d’envoyer un courrier à José Bové suite à la campagne d’affichages dans laquelle son image avait été utilisée. Suite au buzz de ces affiches, le journal Presse-Océan avait contacté José Bové pour savoir ce qu’il pensait du fait qu’on utilise son image (https://44breizh.com/2011/04/20/loire-atlantique-bretons-rebelles-presse-ocean-20_04_2011/). Voici ce qu’il avait répondu, plutôt amusé :
“Personne ne m’a contacté. Ils auraient pu me prévenir et m’envoyer une affiche de moi sans ma moustache. Mais dans la mesure où je suis une personne publique et où l’objectif n’est pas malsain, ça ne me pose pas de problème”.
Nous avons donc pris au mot José Bové et lui avons proposé de venir participer à la grande manifestation organisée à Nantes le 18 juin. Nous aurions ainsi l’occasion de lui remettre en main propre l’affiche de lui-même sans sa moustache ! 😉
José Bové — qui avait indiqué lors de l’élection présidentielle de 2007 être favorable à l’unité de la Bretagne — aurait ainsi l’occasion d’afficher une nouvelle fois son opinion favorable à la Réunification, et nous pourrions également lui faire prendre connaissance des différents procès, condamnations et amendes qu’une dizaine de jeunes du collectif 44=BREIZH subissent, suite à des actions de désobéissance civile, de barbouillages, ou encore d’arrestations arbitraires…
Voici le courrier envoyé à José Bové :
Un journal nantais (Presse-Océan) vous a fait part il y a quelques semaines de la campagne d’affichage pastiche à laquelle votre image a servie. Il n’y a aucune volonté d’attaque personnelle dans cette affiche, au contraire. Cette campagne vise à rappeler que le problème de la partition administrative de la Bretagne est à ce jour irrésolu. En effet, depuis la création officielle des régions administratives françaises en 1972, la Loire-Atlantique est séparée du reste de la Bretagne sans que la population n’ait jamais été consultée. Cette situation a des conséquences réelles et néfastes en terme de démocratie et de reconnaissance, mais aussi de transports et d’économie locale. Malgré les vœux du Conseil Régional de Bretagne et du Conseil Général de Loire-Atlantique, la région des Pays de la Loire refuse de reconnaître la pertinence et la réalité de la revendication, nous condamnant à un statu quo qui semble sans issue. Nous connaissons votre opinion favorable à l’unité de la Bretagne, que vous avez officiellement rappelé lors des élections présidentielles de 2007. Le 18 juin prochain, se déroulera à Nantes une grande manifestation en faveur de l’unité de la Bretagne, qui marquera notamment les 70 ans de la première partition administrative de la Bretagne. En tant que co-organisateur, nous profitons de l’occasion pour vous inviter à nous rejoindre dans les rues de Nantes le 18 juin afin de vous remettre en mains propres l’affiche à votre effigie.
Dans un deuxième temps, nous vous invitons à prendre connaissance des condamnations dont ont été victime près d’une dizaine de jeunes de notre collectif pour des actions de désobéissance civique ou pour des arrestations arbitraires en fin de manifestation. C’est notamment le cas de six jeunes âgés de 18 à 22 ans a qui la région Pays de la Loire réclame près de 20 000 euro. Des procès sont toujours en appel et des dizaines d’élus municipaux, maires ou conseillers régionaux soutiennent les «inculpés de la réunification», il va de soi que c’est avec un grand honneur et un grand plaisir que nous verrions votre soutien s’ajouter aux leurs. Nous sommes sûrs que vous comprendrez que la situation d’impasse démocratique dans laquelle se trouve les habitants du pays nantais puissent amener une part de la population à entamer des actions de protestation symboliques de barbouillage ou autre.
En espérant que vous vous joindrez à l’appel lancé par notre collectif et Bretagne Réunie pour une «Bretagne en Résistance[s]» le 18 juin à Nantes. Veuillez agréer l’expression de nos salutations militantes.
Dans le journal Presse-Océan de ce jour (20/04/2011) les journalistes Dominique Bloyet, Jerôme Jolivet et Amandine Cognard, reviennent sur une injustice dont a été victime un habitant du Pays Nantais pour nous offrir une première page titrée « LOIRE-ATLANTIQUE : BRETONS REBELLES ». Cette personne avait choisi de recouvrir l’inscription Pays de la Loire de sa plaque d’immatriculation par un autocollant semblable à ceux de Bretagne administrative mais adapté au 44, comme ceux que nous distribuons gratuitement depuis maintenant deux ans. La gendarmerie à exercé une pression démesurée sur l’automobiliste pour lui faire retirer cet autocollant, comme si nous étions encore au temps où l’autocollant « BZH » était banni de nos voitures. Un comportement ridicule et volontairement discriminatoire, quand on sait qu’une bonne part de la société civile, mais aussi d’élus, s’étaient mobilisé au moment où le logo Pays de la Loire a été imposé sur les plaques des habitants du 44. Le collectif “plaques bretonnes 44” monté suite à cet événement et regroupant plusieurs associations et organisations politiques, dont 44=BREIZH, a à ce jour distribué plus de 70 000 autocollants de plaques 44 – BRETAGNE/BREIZH sur les 100.000 imprimés ! Depuis deux ans, notre collectif assure d’ailleurs une mission quasi publique de distribution gratuite — par courrier — d’autocollants de plaques à ceux qui nous en font la demande par internet. Nous en avons à ce jour envoyé près de 9000. À aucun moment la police n’est venu nous reprocher cette activité, pourquoi criminaliser et stigmatiser des conducteurs ? Nous invitons tous les habitants à la désobéissance et à ne pas céder aux gendarmes ou aux policiers trop zélés. Commandez et posez des autocollants 44 – BREIZH sur vos plaques, désobéissez à ceux qui veulent effacer notre revendication du débat public et citoyen. Le collectif, mais aussi l’association Skoazell Vreizh, sont là pour répondre et soutenir ceux qui refusent qu’on leur impose l’image d’habitant des « Pays de la Loire ».
Le samedi 18 Juin 2011, venez tous à Nantes pour la grande manifestation pour la Réunification ! On vous promet une distribution gratuite de milliers d’autocollants de plaques d’immatriculation pour tous les « Bretons rebelles » !
Le collectif 44=BREIZH.
Ci-joint les articles parus dans l’édition du 20 avril 2011 de Presse-Océan :
Photo d’un affichage public de la nouvelle campagne de 44=Breizh,
tout près de l’Hôtel de région « Pays de Loire »
Le collectif 44=BREIZH, qui lutte pour l’unité territoriale de la Bretagne, vous présente sa nouvelle campagne d’affichage, volontairement décalée et pastiche ! 😉
Cette campagne est basée sur le détournement des publicités de Nantes Métropole que vous reconnaitrez facilement :
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Téléchargez également le nouveau logo détourné de Nantes Métropole Communauté Urbaine :
Demain s’ouvriront les journées d’été d’Europe Ecologie à Nantes. Grande occasion pour ce mouvement qui lors de la campagne pour les élections régionales avait défendu la Réunification (dans son programme et dans la rue en venant à la fresque humaine du 28 février), d’aborder ce sujet voire de s’engager ou de déclarer quelque chose. C’est d’ailleurs à cette occasion que 44=BREIZH avait, il y a quelques semaines, demandé à être reçu par les organisateurs. Après avoir rencontré Europe Ecologie Bretagne et être resté sans réponse d’une demande d’entrevue demandé à Jean-Philippe Magnen, suite à son élection à la région Pays de la Loire, 44=BREIZH avait bon espoir d’être reçu. Visiblement trop tard… « peut être plus tard ». Décevant.
Mais décevant, encore un peu plus, quand on lit le programme des journées publiées sur le site d’Europe Ecologie. En effet dès la première page nous sommes accueillis par un « Bienvenue en Pays de la Loire. Notre région, patati patata … ». Et, ce « notre région » c’est les responsables d’Europe Ecologie Nantes et Loire-Atlantique qui l’écrivent. Un bienvenue à « Nantes », en « Loire-Atlantique », aurait pourtant pu éviter un parti pris quelque peu problématique, si tant est qu’on porte un peu d’intérêt à la question de l’unité territoriale de la Bretagne. Enfin, peut être qu’on pourra assister parmi les plus de 100 réunions, tables rondes, débats, modules, projections, … à quelque chose qui pourra permettre d’avancer sur ce sujet…. On cherche, on cherche, …. Ah tiens une table avec Kristian Guyonvarc’h de l’UDB, peut-être que… « Quelle contribution des régionalistes au renforcement de l’écologie politique ». Ah ! En fait c’est une réunion pour savoir quelle place peut avoir la fédération Régions et Peuples Solidaires au sein d’Europe Ecologie. Au fil de la longue lecture du programme, on s’aperçoit d’ailleurs que c’est le seul module où les « régionalistes » sont invités à parler. Tiens là ! « modalités d’organisation et territorialité » … non, en fait aucun intervenant pour aborder l’intérêt de s’organiser autrement qu’en se claquant sur les limites des administrations. A un moment devra vraisemblablement être abordé « la réforme des collectivités » mais sous un un angle purement électoraliste puisque ce sont deux « bureaux » et un conseiller régional Ile-de-France qui interviendront. Rien sur le besoin de démocratie dans « les régions », sur ce mode d’organisation de « fédéralisme différencié » dont certains nous aurons parlé pendant la dernière campagne électorale, sur les droits culturels et politiques des Bretons, des Corses, des Basques, des colonies ultra-marines, … rien et même un peu l’inverse quand on sait qu’Europe Ecologie a préféré inviter Jean Luc Melenchon, l’ultra nationaliste français.
En fait si ! il y a quand même quelque chose. Les rédacteurs de la brochure programmatique se sont bien dits qu’ils ne pouvaient éviter le débat de l’unité territoriale de la Bretagne puisqu’ils étaient à Nantes (quand même – ouf !- ils ont quand même fait aussi campagne sur ce sujet). Donc ils nous on écrit un truc qui couperait tout de suite court au débat, puisque de débat il n’y en aura pas. En aparté dans un coin de page, ils titrent « La Découverte … ou l’Ignorance ! ». Et quand on lit ce qui suit on a l’impression qu’ils choisissent volontairement la deuxième option. « Nantes c’est en Bretagne ? C’est au XXe siècle que Nantes a été rattachée aux Pays-de-la-Loire. Mais tout n’est finalement qu’une question de point de vue et les frontières sont bien floues suivant l’angle qu’on adopte (langue, culture, religion, économie, …). Alors mieux vaut peut-être laisser chacun-e choisir. » La Bretagne n’a pas de papiers, elle n’existe que si à chaque génération des hommes se reconnaissent bretons… » (Tri Yann) ». Est-ce bien ça la proposition d’Europe Ecologie ? Laisser les Bretons, et notamment les habitants de Loire-Atlantique, sans « papiers », sans reconnaissance officielle, …. sans droits. Ceci même en se permettant de reprendre une phrase écrite il y plus de quarante ans, quand la région Pays-de-la-Loire n’existait pas encore, en préférant l’attribuer à un groupe de musique plutôt qu’à l’intellectuel qui l’a écrit, Morvan Lebesque. Et laisser qui « choisir » ? Qui peut aujourd’hui dire que chaque Breton et Bretonne à la liberté et la possibilité de choisir, de se déterminer, sur la question de l’unité administrative de la Bretagne? N’est ce pas volontairement se voiler la face ?
Nous ne voulons pas rester pour l’éternité des « sans-papiers », nous voulons les droits que nous réclamons depuis trop longtemps, et notamment en tant que nantais, celui de l’unité territoriale ! Ce que nous propose ici Europe Ecologie n’est en rien une solution politique acceptable. Est ce que l’histoire doit être un éternel recommencement ? Beaucoup de bretons, que ce soit à Nantes ou à Rennes, placent beaucoup d’espoirs dans Europe Ecologie, à commencer par de fervents militants de la Réunification comme les membres de l’UDB. Des espoirs de renouvellement et de changement de la politique et de la démocratie en Bretagne, les mêmes, me semblent ils, que ceux qui étaient placés dans le Parti Socialiste français dans les années soixante-dix et quatre-vingts. Les mêmes espoirs déçus par une organisation qui aura préféré s’accommoder des institutions plutôt que de les changer réellement. Est ce que ce même schéma est voué à se reproduire avec Europe Ecologie ?
RT @Naoned_bzhg: Professionnels, demandeurs d'emploi, monde associatif : tout le monde peut tirer parti des formations longues alors faites… 11 hours ago
RT @Naoned_bzhg: Ces formations vous feront passer le Diplôme de Compétence en Langue (DCL) à la fin pour attester de votre niveau.
Skol a… 11 hours ago
RT @Naoned_bzhg: 35h/semaine à apprendre, parler et vivre en #breton pendant 6 mois et/ou 3 mois, rien de mieux pour avoir des bases solide… 11 hours ago